25 Spieltag Player-Picks Bundesliga
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  • Photo du rédacteurRwano Breizh

25 Spieltag Player-Picks Bundesliga


Spieltag 25#


Billet rédigé le 16 mars, où l’on parle cinéma, soft-power bavarois et reprise de volée.


PRÉSENTATION


En confirmant certaines des impressions perçues ces derniers temps, les résultats de la 24ème journée ont posé le décor d’une 25ème journée qui sera la dernière avant un break international de 2 semaines réservé au football de sélections. Avec un message clair des équipes du bas de tableau : d’ici la fin de saison, il n’y aura plus de rencontre facile. Pour personne. Chaque point va se mériter, y compris dans les confrontations directes avec les équipes de tête.


Devant, le FC Bayern est le grand gagnant car en s’imposant dans un prolifique derby bavarois (5-3), il a pris la tête du classement et 2 points d’avance sur un Dortmund accroché à Schalke (2-2) dans un derby de la Ruhr très disputé. Le Rekordmeister est de nouveau seul maître de son destin. Comme toujours serait-on tenté de dire alors qu’il y a encore deux semaines on rêvait d’un Bayern destitué par des intrigants enfin présents. Rêve et/ou réalité ? Effet catalysant de la Coupe d’Europe ?

Pour occuper la dernière marche du podium, on assiste à un regroupement de 3 équipes qui ont toutes le même nombre de points (45 points soit déjà à 7 points du leader bavarois) : à la faveur d’une différence de buts favorable, c’est Leipzig qui occupe finalement cette 3ème place grâce à une victoire maîtrisée contre Gladbach (3-0). Perdant de la journée, enfin perdant bien relatif au regard du statut de ce club en début de saison, l’Union Berlin cale de nouveau en ramenant malgré tout un bon point de son déplacement à Wolfsbourg alors qu’en s’imposant à domicile en fin de match contre un Hoffenheim réduit à dix et en mode survie (2-1), Fribourg a su prendre 3 précieux points et ainsi confirmer son statut d’outsider silencieux.

Car derrière, le trou est fait sur l’Eintracht Francfort, seul 6ème (40 points) et qui n’a pas su battre dans son stade Stuttgart, une autre équipe qui lutte ardemment pour son maintien (1-1). Mayence (36 points), Wolfsbourg (35 points) et le Bayer Leverkusen (34 points) formant un trio d’équipes qui conservent encore le mince espoir d’une qualification européenne en cas de défaillance d’une des équipes aujourd’hui devant. Je pense toutefois qu’elles partent de trop loin et trop tard pour que ce soit réellement envisageable, sauf si Francfort perdait pour plusieurs semaines certains de ses joueurs cadres (à l’image de Lindström déjà blessé). Ce qui n’est bien sûr pas souhaité.

Dans le bas du classement, c’est Bochum qui réalise la très bonne opération avec une magnifique victoire sur la pelouse de Cologne (0-2) lui permettant d’abandonner à la faveur des 22 points enregistrés la dernière place pour bondir à une 14ème place bien plus confortable. Au contraire, Hoffenheim est le grand perdant d’une journée qui voit dorénavant les Kraichgauer occuper seuls la dernière place avec 19 points. A voir comment la défaite cruelle enregistrée à Fribourg (2-1, avec un dernier but encaissé à la 89’ soit 5 minutes après l’expulsion de son défenseur Kabak pour un second avertissement) va peser sur ce club absolument pas préparé à jouer le maintien. Si Schalke (20 points), Stuttgart (20 points) et le Hertha Berlin (21 points) ont tous les trois fait match nul, avec la victoire à 3 points, les écarts sont tout de suite significatifs dans un classement si resserré, ce qui nous promet de sacrées foires d’empoigne.


A se demander si le money time n’est pas un peu en avance cette année en Buli...


En milieu de semaine, les clubs allemands ont vécu tout d’abord une parenthèse européenne désenchantée avec la fin des matchs retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions et des huitièmes de finales de la Ligue Europa.

Mardi, le RB Leipzig s’est rendu à Manchester City pour un déplacement qui fera date avec une masterclass du Cyborg norvégien auteur d’un quintuplé foudroyant. La supériorité des mancuniens n’avait pas besoin d’un pénalty très généreusement accordé sur l’ouverture du score. Atomisée (7-0), la défense sonnée des Saxons ressemblait plus à l’Armée des Ombres qu’à la troisième meilleure défense de Buli. Élimination humiliante.


Le lendemain, l’Eintracht Francfort rendait visite au Napoli dans son stade de Naples pendant que des supporters allemands sans billet accompagnés de leurs petits copains ultras de l’Atalanta Bergame diffusaient la Peur sur la ville dans des violences urbaines les opposant aux ultras locaux. A l’image du précédent marseillais pendant les phases de poules, une bêtise sans frontière qui commence sérieusement à lasser le fan de football. Heureusement, les Napolitains emmenés par un Osimhen à nouveau paré de son costume de gala ont eu la bonne idée de sortir proprement de la compétition une Eintracht dominée (3-0). Une pièce sur les Italiens du Sud pour aller au bout.


Enfin, jeudi verdict pour les 3 dernières équipes allemandes concernées par une aventure en Ligue Europa.


Fribourg accueillait dans son Europa Park Stadion une Juventus Turin déjà victorieuse lors du match aller. Comme un aveu de soumission, Streich avait choisi de ne pas aligner sa meilleure équipe. Plombés en fin de première mi-temps par une double peine décisive (carton rouge et pénalty), les Allemands ont logiquement été éliminés par des Italiens réalistes tout en maîtrise (0-2). La marche était simplement trop haute.


Fin de l’aventure européenne de l’Union Berlin qui a sombré en Belgique face aux cousins d’une Royale Union Saint-Gilloise supérieure (3-0). Un but encaissé dès la 18’, un second autour de l’heure de jeu, une expulsion suite à un second jaune avant d’encaisser un dernier but dans le temps additionnel : les Berlinois dominés de la tête aux pieds n’ont pas vu le jour, une vraie classe d’écart entre les 2 Union. Atterrissage brutal.


En Hongrie, le Bayer Leverkusen a une nouvelle fois fait le job face à Ferencvaros (0-2). Une qualification logique, sans problème sur cette double confrontation.

Le bilan n’est pas terrible pour la Bundesliga qui garde un seul représentant en Ligue des Champions, comme la Liga espagnole, avec un Bayern Munich qui pourrait rencontrer un des 3 derniers représentants de la Série A italienne encore en lice. Même constat en Ligue Europa où seul le Bayer Leverkusen a su franchir l’obstacle. A méditer et à mettre en parallèle du crash de la sélection nationale allemande au Qatar. Tirage au sort ce vendredi midi.

Parce qu’on milite pour un football ambitieux où la prise d’initiative autant que la prise de risque est appréciée, avec une affection particulière pour les équipes les moins attendues, comment ne pas mettre en avant cette semaine un VfL Bochum en mode survie qui, à l’extérieur, a torpillé Cologne dans un Rhein Energie Stadion climatisé (0-2). Comme un goût de sacrilège dans la Ville Cathédrale ! Aussi parce qu’il a dignement fêté ce 10 mars dernier son 37ème anniversaire en s’offrant un magnifique cadeau et surtout parce qu’il construit une remarquable carrière sur les terrains allemands depuis près de 11 ans, c’est le capitaine courage des Bleu et Blanc, le français Anthony Losilla dit Toto le Capitano, qui a les honneurs de notre player-picks, opus 25. Un sourire radieux suite à une victoire surprise pour un club que j’espère maintenu en fin de saison.




En route pour une 25ème journée qui promet de nous offrir de belles émotions en perspective alors à qui le tour ?


Et pour rejoindre notre Ligue qui répond au nom de « Fantasy Coach », c’est ici : https://fantasy.bundesliga.com/leagues/95705

Et notre incomparable concours de pronostics made in Bundesliga :


MATCHS 25#


Borussia M'gladbach - SV Werder Bremen


En ouverture, match du ventre mou, le 10ème recevant le 11ème, même nombre de points.


Les semaines se suivent et se ressemblent à Mönchengladbach. Retournés proprement par Leipzig au niveau du score (3-0), les Poulains n’ont pourtant pas complètement démérité dans le jeu mais plusieurs d’entre eux sont passés au travers. Ce qui laisse toujours cet arrière-goût de regret. Ce qui est sûr c’est qu’ils auront bien dû mal à faire décoller une saison devenue morose et dont la conclusion a déjà été filmée par Sydney Pollack en 1969 (inspiré par un roman écrit par Horace Mc Coy en 1935) avec un titre prémonitoire : On achève bien les chevaux. Parce qu’avec le départ mouvementé de l’ex directeur sportif Max Eberl vers Leipzig et des fins de contrat mal négociées par le club (peut-être d’ailleurs y voir une relation de cause à effet, qui marcherait aussi en sens inverse), ce groupe va définitivement exploser à la fin de cette saison : je m’attends donc à ce que Daniel Farke, pour préparer l’avenir, donne de plus en plus de temps aux joueurs qui participeront aux prochaines chevauchées. Normal. Petite risquette à faire du côté d’Alassane Pléa qui doit être revanchard après son dernier match pour le moins chaotique pour un attaquant censé maîtriser l’art du tir au but : avec un pénalty stoppé alors que le score était de 0-0 et une faute provoquant le pénalty du break, le Lillois de naissance n’a pas fêté son anniversaire de la meilleure des façons.


Sans surprise, le Werder n’a pas conservé le rythme comptable observé sur la première partie de saison. La défaite à domicile face à Leverkusen est venue entériner ce douloureux constat. Si Brême marque toujours autant de buts, il en prend aussi trop pour espérer aller plus haut. Pourtant la qualité de jeu affichée ces derniers temps est toujours là, ce qui est une source d’espoir pour un avenir meilleur. Un bémol pour ce match, le Werder sera diminué par plusieurs absences (Veljkovic, Friedl, Bittencourt, Groß).


Même si Gladbach (1n, 2d) et le Werder (1v, 4d) sont deux clubs qui en ce moment toussent, chaque équipe possède dans ses rangs un profil de joueur plutôt rare avec Le Canardeur qui peut contribuer activement à assurer le plus rapidement possible un maintien serein : Füllkrug et Thuram sont donc attendus au tournant. Le premier étant beaucoup plus rassurant que le second dont l’efficacité semble restée au Qatar. Donc duel ouvert dans un match à buts.


Score 2-2


TSG Hoffenheim - Hertha Berlin

Odeur de souffre puisque le 18ème et dernier accueille le 15ème et premier non relégable, séparés par 2 points.


Ça y est Hoffenheim est bon dernier de Bundesliga et ne peut donc plus tomber plus bas pour le moment. Tout peut vraiment aller vite dans le football, adage à nouveau vérifié. Les éléments sont contraires, pas de raison fondamentale que le vent tourne. Attention à ce que Pelligrino Matarazzo, déjà en échec à Stuttgart en début de saison, ne devienne pas M, le Maudit. Car cet entraîneurest déjà sur la sellette avec Die Kraichgauer restant sur une série de 7 défaites consécutives dont les 5 premiers match de son mandat. Une nouvelle défaite avant le break international pourrait bien sceller définitivement son sort. Déjà.

Le Hertha Berlin est lui préparé à jouer le maintien et les qualités de son effectif actuel me semblent plus à même de réussir ce challenge. L’équipe est en place autant dans son animation que dans sa composition type et surtout n’est plus très loin de prendre des points à chaque sortie. Ainsi, autour d’un gros pressing et d’une bonne tenue de sa ligne défensive, les Berlinois ont su interrompre la série victorieuse de Mayence et n’auraient pas volé leur victoire notamment si la tête de Kempf qui s’est écrasée sur la barre à la 69’ avait connu un meilleur sort. Élément important, la société d’investissement américaine 777 Partners a racheté le club et particulièrement la totalité des parts de Lars Windhorst à hauteur de 64,7 % pour un investissement de 100 millions d’euros. Le Hertha intègre une galaxie qui compte déjà le Séville FC, le Genoa, le Red Star, Vasco de Gama, le Standard de Liège et Melbourne Victory. World compagny in progress.


Castagne pour un maintien qui ne se gagnera pas ici mais qui peut assurément se perdre s’il y a défaite pour l’un des deux protagonistes. Match de chiffonniers. Berlin dans les points.

Score 1-2


VfL Bochum 1848 - RB Leipzig


Match déséquilibré entre le 14ème et le 3ème.

Regonflé à bloc par sa belle victoire à Cologne, où la chance lui a aussi sourit à l’image du second but inscrit sur coup-franc indirect suite à une combinaison ratée et des contres favorables, Bochum se sait aussi capable de gagner à domicile contre les grosses cylindrées depuis sa série passée de 5 victoires consécutives notamment au détriment de l’Union et de l’Eintracht. Reste maintenant à reprendre le fil car les 2 dernières réceptions se sont soldées par 2 défaites. Mention spéciale à son défenseur central Erhan Mašović à qui a inscrit son troisième but de la saison, tous marqués sur l’année 2023.


Lors de sa victoire (3-0), Leipzig a inscrit 3 buts singuliers : Werner a nettoyé la lucarne après avoir tiré comme un sourd dans la surface sans un regard sur la position du gardien (il a dû fermer les yeux), comme quoi tout peut arriver dans le football, un pénalty très bien exécuté par Forsberg et un but de genou de Gvardiol à la retombée d’un corner. Mais la dure réalité du haut-niveau a rattrapé le club de l’ex-Allemagne de l’Est mardi soir en Ligue des Champions.

Concassés façon puzzle par les Tontons Flingueurs du Manchester City de Guardiola qui adorent martyriser les clubs allemands en Coupe d’Europe, les taureaux rouges ont certainement très mal au crâne. Je pense notamment à Gvardiol qui s’est complètement crashé dans son duel avec Haaland (aucun tacle) et qui a montré ses limites alors que Chelsea intéressé va forcément y réfléchir à deux fois avant de faire un nouveau chèque astronomique.

Bochum n’a rien à perdre alors que Leipzig voudra s’assurer de sa capacité à bien rebondir. Difficile d’imaginer autre chose qu’une victoire du RasenBallsport, même si je souhaite le contraire. La raison l’emporte sur la passion. Lucidité et rationalisme.


Score 1-3


FC Augsburg - FC Schalke 04


Le 13ème reçoit le 17ème, séparés par 7 points. Match important dans la lutte pour le maintien.


Malgré la défaite, Augsbourg a réussi à marquer 3 buts au Bayern, ce qui en soit en dit déjà beaucoup sur le potentiel offensif de cette équipe évoluant dans son classique 4-4-2. A domicile, les Bavarois sont sur une série en cours de 4 victoires consécutives. L’ex-brestois et monégasque Cardona a ouvert son compteur d’une reprise que certains qualifieraient de volée peu orthodoxe alors que d’autres y verront un tacle offensif.

Toujours invaincu en Buli depuis la reprise post Coupe du Monde, Schalke revit avec une série remarquable de sept matches sans défaite en championnat (2v, 5n). Le match nul arraché dans le Revierderby a eu chez les Knappen un goût de victoire. Les joueurs de Reis, qui a joué à Augsbourg, viendront donc gonflés à bloc pour faire un coup. Et compteront sur leur nouvel Ange Bleu, Marius Bülter rentré dans le cœur des supporters avec son but et sa décisive dans le nul arraché dans le Revierderby (2-2).

Match passionnant, Augsbourg ne doit pas perdre sous peine de s’inviter à une course anxiogène au maintien. Autant dire que les Fuggerstädter n’ont pas à lésiner sur la débauche d’énergie à déployer pour parvenir à leur fin. Équipe en forme, Schalke ne viendra pas en victime et voit dans ce match une occasion de se sauver tout en ramenant leur hôte dans les bas fonds. Un nul serré.


Score 1-1


VfB Stuttgart - VfL Wolfsburg


Le 16ème veut gagner à la maison face au 8ème, deux équipes qui ont un besoin immédiat de points.


Une nouvelle fois, Stuttgart n’est toujours pas rentré d’un déplacement avec les 3 points de la victoire : c’est le joker Silas qui a égalisé pour offrir un précieux point au VfB. A noter le superbe geste défensif de Mavropanos dans la surface sur Kolo-Muani, une intervention qui vaut un point et qui me confirme que ce joueur ne fera pas de vieux os chez les Souabes quelque soit l’issue de cette saison. A domicile, le bilan est tout juste passable (4v, 3n, 5n). Les joueurs d’un Bruno Labbadia vont devoir se faire violence et enfin gagner. A défaut, la tension sera constante jusqu’à la fin de saison.


Wolfsbourg reste sur deux matchs nuls contre l’Eintracht Francfort et l’Union Berlin. Une victoire à l’extérieur viendrait bonifier ces résultats. Problème, les Loups ont du mal à gagner depuis le mois de février (1v, 3n, 2d) et ont donc perdu du terrain dans la course aux places européennes. A Kovac de retrouver le bon tempo et de l’infuser à son groupe pour que celui-ci retrouve le rythme endiablé de la Danse avec les Loups. Parce que ce groupe pue le talent. A l’image de l’égalisation contre l’Union Berlin qui est l’œuvre du gaucher Wimmer d’un subtil et léger extérieur du droit. Un délice de caresse au ballon, bravo l’artiste !


Match vraiment indécis entre 2 clubs qui ont bâti leur projet actuel sur la jeunesse de leur groupe. Je ne crois toujours pas en Labbadia alors que les joueurs me semblent avoir des ressources morales intéressantes. Les Loups ne rentreront pas à la maison sans point.


Score 1-1


Borussia Dortmund - FC Köln


Le second voudra maltraiter le 12ème, distant de moins de 100 km. Comme un parfum de derby !

Sans surprise, le Borussia a laissé des plumes dans l’enchaînement Ligue des Champions – Revierderby. Deux fois devant au score, deux fois rattrapés par un Schalke déterminé et vaillant qui espère bien avoir hypothéqué les chances des Marsupiaux de gagner à nouveau un titre de champion d’Allemagne. Dortmund est encore dans la course et ce n’est pas vraiment le moment de lâcher le manche. Maintenant, c’est à Terzic de montrer qu’il a L’étoffe d’un héros de la Ruhr.


Cologne a d’ores et déjà raté sa saison de Buli, notamment par rapport au potentiel de l’effectif. Capable de bonnes sorties en 2023 comme par exemple le match contre le Bayern, l’Effzeh ne met aujourd’hui plus un pied devant de l’autre et doit regarder derrière. Dans le dur actuellement avec une spirale négative (1n, 3d), le maintien doit être la priorité surtout quand on vient de perdre contre Stuttgart (3-0) et Bochum (0-2) qui eux se battent pour ne pas descendre. Comme l’impression que les Boucs n’ont plus trop de marge sur les équipes de la zone rouge. Et la dernière sortie de l’entraîneur Steffen Baumgart qui incrimine le Carnaval (celui de Cologne est incontournable, un peu comme celui de Granville pour un Normand, parole de Breton) est tout simplement lunaire. Peut-être que revoir les ateliers spécifiques devant le but pour remédier à la disette offensive qui frappe son équipe (aucun but inscrit depuis 4 matchs) serait au moins à tenter ?


Duel entre deux équipes qui ont déçu le week-end dernier, réactions attendues. Le Borussia pour garder le titre en véritable objectif, Cologne pour cautériser un orgueil forcément atteint après La gifle reçue par Bochum.Dortmund reprend sa marche en avant et fait preuve de caractère.


Score 2-1


1. FC Union Berlin - Eintracht Frankfurt

Le TopSpiel, où le 3ème prépare un accueil aux petits « Union » pour le 6ème, 5 points les séparent. Comme un parfum d’Europe.


L’Union Berlin ne pouvait pas tenir la cadence sur la durée. On s’en doutait mais j’espérais le contraire. Les 4 derniers matchs de Buli (1n, 3d) et l’élimination logique en Ligue Europa sont venus confirmer cette réalité qui s’est rappelée à notre bon souvenir. Ça, c’est le verre à moitié vide. Le verre à moitié plein, c’est une équipe toujours dans le coup pour une éventuelle qualification en Ligue des Champions et un nouveau statut sur l’échiquier du football allemand. Et c’est maintenant que le plus dur commence : rester en haut de l’affiche.


Pour l’Eintracht, le moment n’est pas non plus des plus simples. L’équipe tourne au ralenti (2n, 1d) et l’élimination face au Napoli a souligné l’écart béant entre le niveau actuel de l’équipe et le top niveau européen. La défaite paraît interdite face à ce concurrent direct aux places qualificatives à une compétition européenne, sous peine de devoir regarder derrière.


Match au sommet que cette Ballade berlinoise entre deux équipes très proches finalement qui ont beaucoup à perdre en cas de défaite. Au niveau des dynamiques, l’Union paraît émoussée alors que Francfort dispose d’individualités capables sur une fulgurance de faire basculer le match. Pas de vainqueur mais des buts.


Score 2-2


Bayer 04 Leverkusen - FC Bayern München

Le 9ème mettra-t-il ses petits plats dans les grands pour la réception d’un leader revigoré ?


Leverkusen s’est imposé au Werder (2-3) ce qui était loin d’être acquis. Tout comme le fait que mon copain Bakker soit capable de marquer d’une volée surpuissante un but en pleine lucarne. En manager prévoyant et avisé, Xabi Alonso a préservé Wirtz qui n’est pas entré en jeu au contraire de Frimpong sorti à l’heure de jeu après une nouvelle master-class (un but, une passe dé). Le Bayer est dans le bon wagon, à 6 points de la dernière place directement qualificative pour une compétition européenne. Sa qualification jeudi soir en Coupe d’Europe entretient une dynamique positive pour un groupe qui aurait dû jouer les premiers rôles cette saison.


Petit relâchement du Bayern avec l’ouverture précoce du score par Augsbourg dans le derby bavarois, avant un déchaînement offensif ( dont 4 buts inscrits entre la 15’ et la 45’) qui offre une précieuse victoire (5-3), 3 points et le fauteuil d’unique leader de Bundesliga. Avec un compartiment défensif sous le feu de projecteur : Pavard et Cancelo, pas exempts de tout reproche sur le premier but parti en plus d’une touche adverse, ont répondu avec 2 buts pour le français et un but et une passe décisive pour le portugais alors que Davies le canadien marquait à son tour d’une reprise peu académique mais au rebond dévastateur. Nagelsmann a offert à Mané sa première titularisation depuis son retour de blessure alors que Mazraoui a rejoué. Un après-midi bien géré pour un Bayern qui est clairement sur la pente ascendante.

Un mot sur le timing surprenant dans la communication, pourtant planifiée, d’un géant bavarois qui a l’art d’envoyer parfois comme des messages subliminaux et presque antinomiques.


Alors que Pavard a discuté mercredi avec la justice bavaroise de ses déboires au sens premier d’une virée aoûtienne bien arrosée (1,46 gramme, quand même) et à l’amertume certainement grandissante, le Benji a rappelé à tous qu’il reste aussi un maître-ès expert en reprise de volée bien claquée. Et histoire d’être bien sûr de faire la une, une semaine avant la première liste post-Mondial de Didier Deschamps, c’est un petit bijou en mode Shaolin Soccer sur la seconde volée que l’inclassable Ben nous a offert. A déguster ralentis à l’appui.


Et au même moment, lundi plus précisément, les dirigeants bavarois annonçaient un accord de partenariat pour une collaboration autour des jeunes talents. En effet, pour déployer ses Ailes du désir d’une domination mondiale, le FC Bayern s’est trouvé un Ami Américain du côté du Los Angeles FC. Normal me direz-vous que le FC Hollywood pose symboliquement une nouvelle pierre de son extension « naturelle » dans la capitale mondiale de l’entertainment. Une stratégie globale qui mêle l’industrie des loisirs, le business avec un joint-venture des plus classiques et une conquête culturelle de la planète. Tous les atours d’un développement globalisé qui passe déjà par trois bureaux à l'étranger : New York pour le marché américain, Shanghai pour le marché chinois et Bangkok pour le marché d'Asie du Sud-Est. Les tournées estivales venant appuyer les territoires ciblés commercialement.


Finalement, on assiste à un condensé de soft-power bavarois sophistiqué et globalisé où jonglent savoir-faire d’une technicité reconnue (exemple de l’ex-défenseur argentin De Michelis, ancien joueur du Bayern puis entraîneur de la réserve, qui vient de prendre en main River Plate), popularité mondiale d’une fête de la Bière (qui marque l’imaginaire du citoyen postmoderne), slogan marketing adapté aux conquêtes mondiales (Mia San Mia) et éclatante démonstration d’une suprématie sportive au détriment d’un pâle concurrent représentant d’une Ville Lumière devenue humiliée en mondiovison.

Allégorie de la puissance allemande à l’export.

Ma chemise que l’ambitieux Xabi Alonso, qui a porté avec succès 3 saisons le tricot du FC Bayern, voudra frapper un grand coup notamment pour revendiquer un avenir de coach que l’on imagine radieux au regard des talents que ce maître tacticien a exhibé sur les pelouses. A voir si sur le banc, il est adepte de la haute-couture ou du survêtement. Sacré challenge. Surtout que c’est le petit Mozart du coaching qui lui fera face : piètre joueur mais incroyable entraîneur de 35 ans, Julian Nagelsmann a un avenir probablement doré devant lui et déjà une haute opinion de sa personne. Et son présent, c’est tenir le volant de cette énorme cylindrée qu’est le moteur bavarois. Ce qu’il fait plutôt bien cette saison. Le duel Frimpong le droitier - Davies le gaucher va valoir le détour avec ces deux dragsters qui, défenseurs sur le papier aux indéniables qualités offensives, astiquent le même côté. Pour rappel, la vitesse sur les autoroutes allemandes n’est pas limitée. Accrochez vos ceintures et vos bretelles, ça risque de dépoter sur l’autobahn ! Excès de vitesse autorisés et recherchés. Comme ce Bayern encaisse (trop ?) des buts et se repose quand-même beaucoup sur ses individualités, une sortie de route reste possible bien que peu probable notamment au regard de l’inévitable émulation au sein des forces offensives redevenus pléthoriques, j’imagine un match enlevé car le Bayer Leverkusen dispose aussi d’arguments offensifs talentueux. Avantage à l’armada bavaroise.


Score 1-3


1. FSV Mainz 05 - SC Freiburg


Le 7ème attend de pied ferme le 5ème, l’Europe en ligne de mire malgré les 9 points d’écart.

Freiné par le Hertha Berlin, Mayence reste sur une excellente dynamique (4v, 1n) qui lui permet de toujours espérer se qualifier à une prochaine compétition européenne. La qualité de jeu produite a toutefois sacrément baissé dans la capitale et c’est un joli but de sa recrue Ajorque qui a permis de sauver les apparences. Comme des Faux-semblants.


Fribourg est toujours solide en championnat alors que l’épopée européenne s’est achevée jeudi soir à Turin. Le club de la Forêt Noire va dorénavant pouvoir se consacrer pleinement à la défense de sa position au classement qui autorise bien des espoirs à l’orée du rush final. Invaincu depuis 5 matchs (3v, 2n), Streich peut compter sur la qualité de ses joueurs capables de loger le week-end dernier deux reprises volées bien différentes au fond des filets par Eggestein et Doan. Cette équipe a de la ressource.


Duel équilibré entre une équipe en forme qui voudra garder le rythme à domicile et un Européen éliminé cette semaine de la Ligue Europa, et qui peut légitimement envisager jouer la prochaine Ligue des Champions. Pas un feu d’artifice mais plutôt des pétards mouillés.


Score 1-1



PLAYER PICKS 25#


Dernière journée avant le break international et sa prochaine fenêtre de transferts illimités.


On cible les 3 premiers du classement pour constituer nos équipes en privilégiant fortement les cadors que sont le Bayern, Dortmund et Leipzig. Seul le Borussia évoluera à domicile.


Les autres équipes étant impliquées dans des oppositions plutôt serrées et donc indécises, on privilégiera les approches individuelles pour choisir nos picks. Pour tenter de faire quelques précieuses différences.


A noter que j’ai découvert à mes dépens une petite subtilité du jeu fantaisiste dimanche dernier lors du dernier match. A h29, j’ai voulu faire un changement d’animation (passer d’un 433 à un 532, en rentrant Frimpong capitaine pour Kolo-Muani). Le match étant démarré vers , le changement n’a pas été pris en compte et ma team s’est retrouvée à dix joueurs. Frimpong buteur et passeur soit une perte de 27points et de près de 300 places au général. Rageant mais un moindre mal à 113 points puisque je ne savais pas qu’une équipe incomplète était quand même prise en compte au niveau du ranking général. En tout cas pour le moment, à moins d’un 49.3 arbitraire de l’organisateur du jeu...On en apprend tous les jours sur la misère humaine et pas que dans le football.


GARDIENS

Plusieurs fois, j’ai eu la dent dure avec Blaswich (Leipzig, 3,3 M). Particulièrement sur pénalty. Preuve de ses réels progrès, il a arrêté celui tiré par Pléa la semaine dernière. Et sur les 7 buts encaissés à City, c’est surtout un naufrage collectif, sa responsabilité n’étant pas particulièrement engagée. Il reste une option de choix à prix réduit.


Ralf Fährmann (Schalke, 2,6 M) continue de performer dans les cages des Knappen. Pas de raison que ça change.


Pour un clean-sheet, on visera Dortmund qui affronte Cologne incapable de marquer le moindre but depuis 4 matchs : l’habituel titulaire Gregor Kobel (11,2 M) est annoncé dans les bois. Absent ces derniers matchs, son remplaçant Meyer (1 M) a fait le taff. On guette les infos du vendredi soir.


Enfin, si vous êtes fauché et kamikaze (ce qui fait beaucoup pour une seule et même personne), il y a Fabian Bredlow (Stuttgart, 1,1 M, en promo) qui en plus de vous rapporter d’hypothétiques points fantasy (et il en est capable), vous permettra de briller auprès de vos amis footeux. Pas titu en début de saison, il a profité de l’intronisation du nouveau Labbadia pour gratter du temps de jeu. Avec plus ou moins de réussite, en fait moins...Du domaine de la roulette de la risquette : on double avec un autre gardien jouant après le multiplex du samedi après-midi (du côté de Dortmund par exemple).


DÉFENSEURS


On peut essayer de profiter du repositionnement de Guerreiro (Dortmund, 13,4 M) en tant que milieu par Terzic qui lui préfère Wolf et Ryerson en tant que latéral. L’ex-lorientais a facturé à ce poste une passe décisive et un but lors du derby face à Schalke. Avoir en tête qu’en fin de contrat, il n’évoluera plus au club l’année prochaine et pourrait donc voir son temps de jeu se réduire en fonction du scénario des matchs, une fois le score acquis.


Excellent fantaisiste, Sosa (Stuttgart, 13,7 M) déçoit rarement dans ce jeu. Son coéquipier Mavropanos (12,6 M) pourrait aussi briller.


Raum (Leipzig, 11,8 M, en promo) est à rentrer pour ceux qui sont en panne d’idées et pour les autres aussi. C’est un match où ses qualités offensives et de vitesse trouveront à s’exprimer. Conviction.


Cher mais intéressant Davies (Bayern, 18,6 M). Cancelo est annoncé sur le banc mais je vois bien le Portugais prendre le relais du Canadien une fois le score débloqué et assuré.


Si vous pensez qu’Hoffenheim va encore s’enfoncer, non seulement c’est votre bon droit mais cela passera par une bonne performance de la défense du Hertha Berlin (non, ce n’est pas une blague!!) : Kempf (7 M), Rogel (4,2 M, en promo) ou Dardai (3,3 M) sont des options low cost, capables de scorer entre les duels défensifs et un cou de casque bien senti sur CPA. Qui relèvent toutefois du domaine de la risquette.


Fischer (Wolfsbourg, 2,3 M) a gratté du temps de jeu. Si vous êtes court en budget.


MILIEUX


On se précipite sur Szoboszlai (Leipzig, 16 M), un incontournable de la semaine.


Marco Reus (Dortmund, 15,8 M) devrait être performant ce week-end, autant en profiter. Tout comme Bellingham (16,1 M). Giovanni Reyna (10 M) est en promo, doué mais pas titu ce week-end. Mais autant l’année dernière, je lui faisais confiance autant je fais l’impasse sur ce joueur trop souvent au cœur de polémiques concernant la sélection des USA (comportement détestable au Qatar, sa maman qui déboîte le sélectionneur pour des affaires privées très condamnables mais qui ne relèvent pas de la sphère sportive). Bref, le voilà habillé pour l’hiver comme dirait ma grand-mère et surtout je n’en veux pas dans mon équipe. Ethique.


Vétéran bon pied, bon œil, Lars Stindl (Gladbach, 11,6 M) reste vaillant et intéressant. Son coéquipier Hofmann (Gladbach, 16,6 M) a toutefois ma préférence.


J’ai Grifo (Fribourg, 15,2 M, en promo) dans ma team mais je vais le vendre pour faire de la place (d’ailleurs pas le meilleur moment d’un point de vue économique). Peut-être à tort tellement le garçon brille en Fantasy. A vous de voir. Cadeau empoisonné.


Si vous pensez qu’Hoffenheim va se réveiller, Christoph Baumgartner (12,9 M, en promo) sera dans le coup. C’est le seul joueur frisson du club.


J’aime beaucoup Marco Richter (Hertha, 8,7 M) qui apporte technique et vista. Une vraie option si vous devez limiter vos dépenses sur un spot du milieu de terrain. Surtout que la période de transferts illimités vous permettra de revoir totalement votre team.


A Wolfsbourg, on peut choisir un milieu parmi les 5 suivants qui ont des caractéristiques différentes (sans parler du prix du bien entendu) : Wimmer (11,9 M) à gauche et Baku (11,4 M) à droite jouent sur les côtés et sont plutôt haut sur le terrain. J’adore le premier et le second est régulier en points fantaisistes. Arnold (10,7 M, en promo) tire bien les CPA. Svanberg (11,1 M) et Gerhardt (7,2 M) sont de bons joueurs, capables de fulgurances. Embarras du choix, pour se différencier de la masse.


Pour tenter un coup, Chris Führich (Stuttgart, 8M), Zalazar (Schalke, 4.9 M), Arne Engels (Augsbourg, 1,6 M).


ATTAQUANTS


Musiala (Bayern, 16,1 M) en gars sûr de la ligne d’attaque. Mané et Müller devarient l’accompagner en tant que titulaire de la ligne d’attaque bavaroise.


Auteur de 4 buts sur ses 4 derniers matchs de Buli, Emil Forsberg (Leipzig, M) pourrait bien continuer sa série. Son coéquipier Werner (15,3 M), pas ma tasse de thé, a la cote auprès des suiveurs. Je le cite pour être complet...Je lui préfère le Suédois qui en plus tire les pénos.


Dans le Revierderby, Marius Bülter (Schalke, M) a marqué et passé. Il est l’homme offensif en forme des Knappen. Cette semaine, il est de toutes les sélections et autres conseils pour vos équipe fantaisiste. Donc pas forcément le différentiel si puissamment espéré. Dans un nouveau match à haute tension, il pourrait encore truster le devant de la scène. Reste une risquette au regard des autres possibilités disponibles en attaque.


Si Füllkrug (Werder, 9,5 M) cristallise à raison l’attention des fantaisistes, son coéquipier Ducksch (8,1 M, en promo) est doté d’un pied droit soyeux et comme le duo fonctionne bien, il peut faire l’affaire si vous devez serrer votre budget.


Pas spécialement en forme en ce moment et décrié depuis son affaire du plongeon dans la surface, Thuram (Gladbach, 13,9 M) a un match abordable, joue vendredi soir et est sélectionné en Equipe de France ce qui devrait lui permettre de faire le plein de confiance. Autant de raison qui pourrait un différentiel puissant car il finira bien par remarquer. Son coéquipier Alassane Pléa (12,3 M) a été évoqué comme une risquette : il l’est assurément et encore plus différentiel.


Parce que je l’ai vendu faute de retour suffisant, Mergim Berisha (Augsbourg, 10,5 M) a rappelé quel attaquant de qualité il était en marquant 2 buts au Bayern. Possédé par 1% des fantaisistes, il pourrait vous faire faire un sacré bon au classement.


Pour conclure, je vous mets un tout petit budget avec Jessic Ngankam (Hertha, 2,5 M), annoncé titulaire. Il a tiré le pénalty la semaine dernière. Formé au club, je trouve qu’il a quelque chose. Demander à Tah défenseur central de Leverkusen et ex-international allemand aspirant à le redevenir ce qu’il en pense : il s’est chauffé avec lui sur une action défensive et qu’un molosse expérimenté comme lui en arrive à utiliser ce genre d’arguments minables pour impressionner un joueur de 22 ans, avec 34 matchs de Buli au compteur, me conforte que cet avant-centre est à surveiller. Risquette pour aventurier fantaisiste.


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