28 Spieltag Player-Picks Bundesliga
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  • Photo du rédacteurRwano Breizh

28 Spieltag Player-Picks Bundesliga

Dernière mise à jour : 19 avr. 2023


Spieltag 28#


Billet rédigé le 13 avril, où l’on y parle boîte à coucou, double pivot, TOP 50 et musique punk.



« Parfois, il faut traverser l'enfer pour revoir la lumière »,

Oliver Baumann, gardien de but du TSG 1899 Hoffenheim, où les sages paroles d’un homme en construction permanente et en passe d’intégrer le top 25 des joueurs ayant joué le plus souvent en Bundesliga après avoir intégré tout récemment le top 50 (420 matchs au compteur).





PRÉSENTATION


La dernière journée a livré un début de vérité à cette belle campagne de Bundesliga, marquée par un suspens à tous les étages. Même si commence toutefois à prédominer le sentiment qu’au bout du compte, le verdict final ne pourrait finalement livrer que quelques surprises alors que les suiveurs espèrent (espéraient ??) encore tous un grand tremblement de terre. Il reste sept journées pour nous offrir ce grand frisson dans ce championnat à nul autre pareil.


Sur une belle praline en lucarne de De Ligt, le FC Bayern est resté leader après sa victoire ramenée de Forêt Noire où il n’est jamais simple de s’imposer (0-1). A voir comment les Bavarois vont digérer la beigne reçue mardi par un Manchester City au-dessus sans aucune contestation possible (3-0). Il reste un match retour pour que Thomas Tuchel puisse faire prendre son envol à une aventure qui depuis le coup d’éclat du Klassiker peine à bien décoller.

Dans le duel des courtisans, le Borussia Dortmund a eu raison d’une Union Berlin qui a fini par craquer sous les crampons de l’entrant Moukoko (79’) qui inscrit ici un but important dans la course au podium. Les Borussen sont toujours en vie pour le titre, reste maintenant à se donner les moyens de ses envies.

Pour les Eisernen, la défaite de Fribourg conjuguée à la victoire de Leipzig leurs permet de conserver la troisième place avec 3 points d’avance soit un joker encore disponible. J’espère que ce sera suffisant pour voir le club berlinois aussi sympathique qu’atypique décrocher une qualification méritée en Ligue des Champions : au regard, des 7 journées passées dans le fauteuil de leader et n’étant jamais redescendu au-delà de la 5ème place, occupée seulement deux fois (lors de la 2ème et de la 15ème journée), c’est une saison marquée d’une belle régularité. Le match du 13 mai lors de la 32ème journée qui verra l’Union accueillir Fribourg pourrait être déterminant pour obtenir ce plaisir qui n’a aujourd’hui plus rien d’une douce utopie.


Respectivement quatrième et cinquième du classement, Fribourg et Leipzig ne se lâchent pas d’une semelle et vont profiter des prochaines semaines pour développer encore davantage leurs affinités : séparé aujourd’hui d’un point en Buli, ils se retrouveront en Forêt Noire le 6 mai dans le cadre de la 31ème journée après avoir eu le privilège de s’expliquer trois jours plus tôt lors d’une demi-finale de Pokal (toujours en Forêt Noire) qui se déroulera le 3 mai. Voici une double confrontation qui s’annonce passionnante. Aspirant à être « Le Troisième Homme », le RB Leipzig va donc jouer une grande partie de sa saison au pays des horloges à coucou. A Marco Rose et son staff de trouver la bonne clef pour remonter au classement comme on remonte une pendule.


Beau nouveau sixième, le Bayer Leverkusen de Xabi Alonso qui n’a plus rien d’un élève n’en finit plus de gagner avec une cinquième victoire consécutive aux dépens de l’Eintracht Francfort (3-1) qui, n’y arrivant plus en championnat, va miser beaucoup sur la Pokal. Ce qui quelque part correspond bien à son profil d’équipe de Coupe. Surtout avec une demi-finale à jouer sur la pelouse d’un VfB Stuttgart qui a surtout en tête la lutte pour le maintien.


Parce que dans le bas du classement, la lutte fait rage pour rester la saison prochaine dans l’élite du football professionnel allemand.

Avec une belle victoire acquise dans l’un des matchs de la peur de la journée (2-0), Hoffenheim s’est donné un peu d’air et grignote une place pour poser au quatorzième étage des valises lestés de 28 points soit un matelas de cinq point sur la place de barragiste. En gagnant son troisième match consécutif, le TSG a en même temps torpillé un peu plus son adversaire du jour le Schalke 04 qui retrouve la dernière place du classement du haut de ses 21 points.

Dans l’autre rencontre de la peur, c’est Stuttgart qui s’est imposé à Bochum (2-3) : cette victoire permet au VfL et ses 23 points d’abandonner la lanterne rouge pour la place de seizième, rang synonyme de barrage. Sa victime du jour reste quinzième avec 26 points mais voit donc Hoffenheim lui passer devant et les poursuivants se rapprocher.

Alors que le Hertha Berlin, autre grand perdant de cette journée, en concédant à domicile une défaite face à Leipzig (0-1) perd une place et occupe dorénavant avec ses 22 points le très inconfortable dix-septième strapontin, celui qui mène tout droit à la 2.Bundesliga.


Un rapide coup d’œil au classement de cette anti-chambre pour voir qu’à sept journées du terme, Darmstadt (58 points) qui occupe toujours le fauteuil de leader et Hambourg (53 points) celui de dauphin sont pour le moment les deux clubs élus pour retrouver directement l’élite la saison prochaine. Troisième, Heidenheim (51 points) s’accroche à sa place de barragiste alors que Sankt-Pauli (47 points) revient très fort à l’image de sa dernière rencontre qui l’a vu s’imposer à Heidenheim (0-1). Porté par sa folle dynamique de 10 victoires sur les 10 matchs disputés en 2023, le second club de Hambourg est un quatrième qui revient de très, très loin. Puisque le premier week-end de novembre, au soir de la quinzième journée, l’équipe des Pirates pointait à une piteuse seizième place avec 15 points (3v, 6n, 6d) c’est à dire occupait la place peu enviée de barragiste pour éviter une éventuelle descente en 3.Bundesliga, et uniquement au bénéfice d’une différence de buts favorable sur le dix-septième. Avec des confrontations à venir à Hambourg et à Darmstadt, le Sankt-Pauli du jeune coach Fabian Hürzeler a la possibilité de rappeler à tous que non, le punk n’est pas mort ! Et, il n’y a pas de plus belle vitrine que le football, opium moderne du peuple.


Enfin, un dernier mot, pour redire tout notre soutien aux joueurs, et plus généralement à tout être humain, victime d’injures et d’actes racistes, sexistes et/ou discriminatoires.



Et pour rejoindre notre Ligue qui répond au nom de « Fantasy Coach », c’est ici : https://fantasy.bundesliga.com/leagues/95705


Là aussi, on attaque le sprint final où FantasyNoJutsu (3493 points) est un beau premier qui mène le bal devant Rwano Breizh FC (3265 pts) et MeinBensBuli26 (3254 pts) qui sont lancés à sa poursuite.


Venez, vous inscrire pour les derniers matchs de la saison. Ils vous permettront de vous familiariser au jeu et d’attaquer la prochaine saison de bon pied dès le 18 août prochain ! Et en plus, c’est gratuit !


Et notre incomparable concours de pronostics made in Bundesliga :


Le podium actuel est emmené de main de maître par ajaboy58 (418 points) alors que l’on retrouve anfield33 (411 pts) à la seconde place et Fox Mulder (405 pts) à la troisième place. Rien n’est donc encore joué surtout avec un peloton d’enragés lancé à la poursuite du trio d’échappés.







MATCHS 28#


FC Schalke 04 - Hertha Berlin


En ouverture de ce vendredi soir, le Topspiel de la journée : le dernier accueille l’avant-dernier, un point les sépare.


Duel crucial dans les abîmes du classement entre les deux plus mauvaises équipes actuelles de Bundesliga. La défaite est interdite, le perdant éventuel devenant alors le candidat numéro un à la relégation .


Après une embellie de huit matchs consécutifs sans défaite (2v, 6n), Schalke avait recommencé à croire que le miracle était de nouveau possible. Hélas, les deux dernières rencontres se sont soldées par deux défaites cinglantes (5 buts encaissés, 0 inscrit) qui sont venues rappelées les affres de la réalité. Une défense orpheline de Moritz Jenz vu en stabilisateur ne peut qu’inquiéter alors que l’attaque est la moins efficace du championnat (21 buts inscrits pour toute l’équipe soit à peine 5 buts de plus que Füllkrug le meilleur buteur actuel du championnat). C’est dire l’immensité de la tâche que peut représenter la quête d’un maintien pour cette équipe. Thomas Reis, très déçu de la mauvaise prestation des ses joueurs à Hoffenheim (défaite 2-0) attend une réaction.


Le Hertha n’est pas non plus actuellement au mieux (2n, 3d). Souvent pas loin des points mais rarement gagnant, les Berlinois n’y arrivent pas comme l’a encore démontré la réception de Leipzig (défaite 0-1). Il reste des motifs d’espoir au regard de certaines séquences du jeu proposé par la Vieille Dame. Ce match est décisif pour les hommes de Sandro Schwarz et peut-être même pour son propre avenir au sein du club récemment repris par les Américains de 777 Partners. Je crois les Berlinois supérieurs collectivement à leurs adversaires du jour mais ce match risque de se jouer sur d’autres ressorts.


Une confrontation très certainement engagée à l’image des propos tenus par le Berlinois Kevin-Prince Boateng qui, retrouvant à cette occasion un ancien club, déclare dans la presse que le carton rouge sera tout à fait envisageable au regard de l’engagement à instiller dans ce type de rencontre. Voilà prévenus les Knappen qui trouveront du répondant à leur jeu physique et qui pourront une fois de plus compter sur leur formidable public pour faire de la populaire Veltins Arena une aire d’accueil particulièrement inhospitalière pour les visiteurs. Protèges tibias indispensables, débats tendus à conseiller pour ceux qui aiment quand ça frotte. Pour les adeptes du joga bonito, possibilité de faire relâche vendredi soir.


Score 1-1



FC Bayern München - TSG Hoffenheim


Match déséquilibré entre le leader qui reçoit le quatorzième.


Renversés à City, les Munichois ont probablement tiré un trait sur leur rêve de doublé malgré les déclarations du président du directoire Oliver Kahn cherchant à remotiver ses troupes après la leçon mancunienne reçue en Ligue des Champions (3-0). Pour Thomas Tuchel qui parlait encore de « fabuleux triplé » lors de son arrivée au club il y a seulement deux semaines, le bilan sportif est aujourd’hui défavorable (2v, 2d) avec une seconde quasi-élimination dans les tuyaux après celle de la Pokal déjà actée. On attendra donc mercredi prochain et le match retour de l’Allianz Arena pour sortir la sulfateuse sur la direction sportive bavaroise et son changement d’entraîneur à ce moment de l’année. Et puis comme si ce n’était pas suffisant, renouant avec une tradition bien bavaroise de la bagarre entre coéquipiers (Lizarazu-Matthaüs, la plus notable pour les Français), Sadio Mané a cogné Leroy Sané dans les vestiaires de Manchester. Leroy Sané aurait proféré des insultes racistes à l’encontre de son coéquipier. Sympa l’ambiance entre collègues ! Le Sénégalais en plus d’être décevant sur la pelouse le devient de plus en plus en dehors, surtout depuis que nous avons pris connaissance de sa précédente altercation houleuse avec Nagelsmann. Si tous ces faits sont confirmés, quelle déception que ce joueur qui se verra indiquer la sortie. Et, cette nouvelle erreur de casting viendrait encore un peu plus charger la barque de dirigeants qui bientôt ne sauront plus comment écoper. Sadio Mané est suspendu au moins pour ce match par son club et paiera une amende. Ça sent de plus en plus le flop que l’on veut faire partir…Parce que Leroy Sané, pour le moment, s’en sort lui sans encombre. Elle est vraiment surprenante la gestion bavaroise ces derniers temps, un modèle d’anti-management efficient en fait.

Et puisque j’en suis à faire les poubelles du Bayern, comment de pas taire l’exultation malsaine et anti-sportive de Joshua Kimmich devant les supporters fribourgeois lors de la petite victoire de son Bayern en Forêt-Noire. Bousculade, carton jaune, course dans les couloirs et mot d’excuse : encore un qui est aussi bon sur le pré que ras la casquette une fois rendu à la vie civile. Bonne idée que de lui avoir enlevé le brassard, il n’en a pas l’étoffe.

Autant dire que le FC Bayern aborde donc ce match de championnat sous haute pression, tout autre résultat qu’une victoire déclencherait alors une crise et de forts remous dans l’écosystème bavarois.


Il faut dire qu’Hoffenheim, auteur d’un magnifique sursaut constitué de trois belles victoires consécutives rapportant les neuf points nécessaires pour quitter la lanterne rouge et se retrouver catapulter à une quatorzième place beaucoup plus respirable, a tout d’un patient convalescent encore fragile. Sur la bonne voie, les hommes de Pellegrino Matarazzo, qui est un bon choix pour sortir le club de l’ornière dans laquelle il est tombé, n’ont strictement rien à perdre de ce déplacement à l’Allianz Arena, qui paradoxalement est peut-être le meilleur moment pour y évoluer.


Pour le Bayern, ce match doit être une formalité. Thomas Tuchel n’a plus que la Bundesliga comme seul titre en ligne de mire en cette fin de saison. On a eu la confirmation à Manchester que l’absence de Choupo-Moting, avant-centre capable de peser dans la surface et d’offrir un point de fixation (pour du jeu long par exemple et ainsi offrir une solution pour des sorties de balles lorsque le pressing adverse est fort), est préjudiciable. Comme le Camerounais est incertain (bien qu’annoncé titulaire dans certaines compositions), peut-être prendre l’occasion d’un pari risqué en jouant bloc bas contre les Bavarois, miser sur leur incapacité à peser dans la surface et prier pour que Baumann qui rentre dans le Top 50 des joueurs de Bundesliga au nombre de matchs disputés sorte un gros match ? Un Hoffenheim libéré pourrait alors être beaucoup plus coriace que prévu à taper. Ce qui fait quand même beaucoup de conditions simultanées à réunir. A la réflexion, je vois bien les Munichois passer leurs nerfs, surtout si Tuchel aligne Leroy Punching-Ball Sané titulaire (il était le meilleur bavarois face à City). Alors que mon côté punk se ferait une joie de voir le Bayern perdre rien que pour voir le FC Hollywood à l’œuvre dans une séquence qui deviendrait mythique...


Score 3-0



RB Leipzig - FC Augsburg


Match à priori déséquilibré entre un quatrième polarisé par l’Europe qui accueille un treizième qui n’a pas senti le spectre de la relégation se rapprocher.


Le RB Leipzig qui restait sur deux défaites consécutives a repris goût à la victoire en s’imposant au Hertha (0-1). Occasion rêvée pour renouer avec le succès à domicile, la venue d’Augsbourg est aussi l’opportunité de mettre la pression sur l’Union Berlin trois points devant et de se prévenir de celle appliquée par Fribourg un point derrière. La qualification en demi-finale de Pokal aux dépens de Dortmund a redonné de la confiance à un groupe qui a retrouvé en Dani Olmo ce joueur talentueux capable d’apporter de l’incertitude au jeu offensif des Saxons


Dans un match important pour la suite de sa saison, Augsbourg a perdu à domicile face à Cologne (1-3), une équipe plutôt en perdition qu’elle a ainsi remis sur de bons rails. A la lecture des résultats et du nouveau classement, les Fuggerstädter ont fait le douloureux constat que le maintien n’était pas encore acquis et donc que la relégation était encore possible. Avec un calendrier alternant rencontres face à des ténors visant l’Europe et équipes luttant pour le maintien, il n’y aura plus de match facile si ce n’est le dernier match (déplacement chez l’imprévisible Gladbach). C’est donc une équipe à la forme peu reluisante (2n, 2d) qui se retrouve avec le danger aux trousses.


Pour ces deux équipes, il n’y a plus de point à laisser traîner et les joueurs de Marco Rose sont à priori supérieurs à ceux d’Enrico Maaßen. Des buts avec deux équipes capables de produire du beau jeu et des coachs plutôt intéressants dans leurs choix. Curieux de voir mon chouchou Engels face aux deux tripoteurs de ballon que sont Szoboszlai et Olmo, vrai test sur sa capacité à jouer rapidement au-dessus.


Score 3-2



1. FC Köln - 1. FSV Mainz 05


Match entre les extrémités du milieu de tableau (eh oui, ça existe), le douzième reçoit le huitième, séparés par une amplitude de 10 points.


A Augsbourg, Cologne a renoué avec la victoire en retrouvant enfin le chemin des filets (1-3). Un succès apaisant qui fait le plus grand bien à l’Effzeh et évite d’avoir à trop regarder dans le rétroviseur. Le leitmotiv est connu, il faut maintenant enchaîner par un bon résultat à domicile où les sorties Rhein Energie Stadion se sont achevées sur trois matchs décevants (1n, 2d). Baumgart a reconduit son équipe dans un 4-2-3-1 avec un très gros match de sa paire de milieux défensifs (Skhiri et Martel) et un Kainz à nouveau placé en meneur de jeu. Problème, Skhiri est suspendu pour ce match, fin provisoire de ce double pivot ou plutôt une fin d’anticiper la vie sans le Tunisien qui évoluera la saison prochaine sous un autre tricot.


Alors que son jeune espoir Nelson Weiper lui avait donné l’avantage à la 93’ sur son second but de la saison, Mayence a été accroché au bout du temps additionnel devant son public par le Werder (2-2). Le verre à moitié vide constate que deux points se sont échappés dans la quête d’Europe alors que le verre à moitié plein se console avec une invincibilité préservée (5v, 3n) depuis la dernière défaite concédée sur le terrain de l’Union le 04 février dernier soit 10 semaines à martyriser les autres équipes de Buli. Avec un Ajorque de nouveau buteur, les Mainzers ne viendront pas en touriste dans la Ville Cathédrale.


A noter que les deux clubs se sont affrontés la semaine passée dans le cadre d'une demi-finale aller du championnat allemand des moins de 19 ans, disputée au Bruchwegstadion (ancien stade de Mayence qui a poussé ses jeunes pousses comme à ses plus belles heures), les 05 remportant la victoire 1 à 0 sur Cologne (but de Nelson Weiper). Le match retour aura lieu vendredi après-midi à Cologne.


Inséparables l’espace d’un week-end, je vois Mayence repartir au minimum avec un point de Cologne qui, forcément soulagé par sa dernière victoire, voudra retrouver des sensations analogues devant son chaud public, lequel n’a pas vraiment eu cette chance ces derniers temps (1n, 2d). Match équilibré, serré et accroché. Et si ça devait pencher d’un côté, Mayence surtout avec l’absence de Skhiri, le meilleur joueur de l’Effzeh.


Score 1-1



VfB Stuttgart - Borussia Dortmund


Match sur le papier très déséquilibré puisqu’un seizième sous respirateur accueille un second qui n’a pas encore perdu tout espoir de titre.


En gagnant à Bochum un match de la peur qui aurait bien pu lui être fatal (2-3), le Stuttgart de Sebastian Hoeneß a mis fin à une série de 23 matchs de Buli sans succès à l’extérieur depuis décembre 2021 (10n, 13d). Effet comptable immédiat avec l’abandon de la place de lanterne rouge pour celle de barragiste. Premier match de championnat pour le nouvel entraîneur devant son public de la Mercedes Benz Arena avec la ferme ambition de faire un coup. La composition d’équipe me semble plus rationnelle (un 352 avec des faux airs de 343) avec le repositionnement dans l’axe de Waldemar Anton pour stabiliser la défense, des pistons très actifs sur leur côté (Vagnoman et Sosa) et l’apport des ex-blessés à l’image de celui de Guirassy, buteur pour son retour en tant que titulaire, a vraiment fait du bien. Cruel pour Bruno Labbadia mais tellement vrai que ça en paraît simple !


En battant l’Union Berlin (2-1), Dortmund a bien réagi après ses désillusions de la semiane précédente. Le Borussia a pris sa revanche du match aller et reste à deux points du leader bavarois. L’ogre bavarois cumulant les impairs, c’est plutôt une bonne idée de lui coller le train au cas où...Histoire de ne pas avoir de regret. Les hommes de Terzic viendront à Stuttgart avec l’idée de repartir avec les trois points. Schlotterbeck blessé et Süle incertain (ischio-jambiers douloureux, pas d’entraînement de la semaine), grosse incertitude sur la défense centrale. En cas d’absence confirmée, Emre Can viendrait alors épauler Mats Hummels dans l’axe de la défense et Salih Özcan rentrerait en milieu défensif.


On peut s’attendre à un match avec de l’intensité. Dortmund doit gagner. Les interrogations pesant sur sa sa solidité défensive sont la seule réserve que je vois. Je ne pense pas que nous assistions à une victoire tranquille, Stuttgart ayant toujours réussi même dans la défaite a lutté les yeux dans les yeux avec les poids lourds venus lui rendre visite. Et comme les premiers pas de Sebastian Hoeneß sont une réussite (à ma grande surprise, pour être totalement honnête), les Marsupiaux seraient bien inspirés de se méfier.


Score 1-2



Eintracht Frankfurt - Borussia M'gladbach


Le septième accueille le dixième, six points d’écart.

Même si le championnat n’est pas encore fini, deux équipes qui auront globalement déçues sur cette saison.


Depuis presque deux mois, l’Eintracht a laissé filer sa saison : aucune victoire depuis celle obtenue le 18 février dernier face au Werder (2-0). Depuis ? Trois nuls et trois défaites. Revenu des tréfonds du classement, Leverkusen a même dépassé Francfort suite à sa belle victoire du week-end dernier (3-1). Comme indiqué dans un billet précédent, l’atmosphère de fin de règne a fini par prendre le dessus sur une équipe qui pourtant possède dans ses rangs d’excellents joueurs de ballons. Aujourd’hui, c’est plus le rayon transfert qui semble agiter des Aigles aux préoccupations plus individualisées. Il reste la Pokal pour sauver une saison qui prend une mauvaise tournure. Rappel, la septième place peut être qualificative à une Coupe d’Europe en fonction du vainqueur de la Pokal. Et offrirait donc une petite compensation suite aux énormes attentes nées de la belle saison réussie l’année dernière (vainqueur de la Ligue Europa + qualification en Ligue des Champions). L’arrière gauche Philipp Max est forfait (cuisse).


En face, c’est un impronosticable Mönchengladbach qui se présente au Deutsche Bank Park. Comme son hôte, le club est également embarqué dans une fin de cycle puisqu’il a officiellement annoncé que Lars Stindl, Ramy Bensebaini et Marcus Thuram le quitteraient cet été à la fin de leur contrat. Et s’il n’y avait plus grand-chose rien à espérer il y a encore quelques semaines, la Pokal a redessiné des perspectives européennes. Or, les Poulains ont le profil pour jouer les troubles fêtes. Par à-coups, comme toujours cette saison. Et avec le talent de cette équipe qui n’en manque pas dans chacune ligne, ils adorent empêcher la Bundesliga de tourner en rond et excellent à couper des têtes. Demander aux Loups de Wolfsbourg croqués le week-end dernier (2-0). Dans le sillage d’un vétéran toujours vert (encore un des meilleurs de son équipe sur cette dernière victoire), je veux parler de Lars Stindl (35 ans cet été), qui a les honneurs de cet opus 28. Il quitte le club après huit années à régaler de sa superbe technique et de frappes monstrueuses. Un vrai meneur doublé d’un battant, qui malgré un temps de jeu décroissant cette année, pèse encore 5 buts et 6 passes. Le club perd beaucoup plus que le capitaine qu’il est (Färke est passé à côté de sa gestion sportive). Lars Stindl part pour profiter pleinement de ses dernières cartouches. On devrait le retrouver du côté du Karlsruhe SC, là où tout a commencé pour lui. Pour boucler la boucle. Et ça devrait canarder la saison prochaine en 2.Bundesliga. Respect et merci.




Du talent des deux côtés de la pelouse. D’ailleurs, on retrouvera face à face deux artificiers français Kolo-Muani (Francfort) et Thuram (Gladbach) dans un match que j’espère enlevé. On devrait voir des buts et si tout va bien du spectacle. Même si la Buli est en ce moment moins généreuse qu’auparavant en buts, je vois un après-midi prolifique dans cette opposition de deux équipes qui avaient footballistiquement les moyens de jouer beaucoup plus haut que leur classement actuel. Il est donc grand temps de lâcher les chevaux. Ballottage favorable aux Poulains pour qui la septième et son éventuelle qualification pour une Coupe d’Europe sont un cadeau tombé du ciel pour sauver la saison du gâchis. Une nouvelle défaite des hommes d’Oliver Glasner sonnerait le glas d’un bon classement final, le calendrier n’offrant que des équipes intéressées et ultra motivées (Europe ou maintien).


Score 2-2



SV Werder Bremen - SC Freiburg


Onzième contre cinquième.


Le Werder a trouvé des ressources morales et physiques pour arracher le point du match nul à Mayence au bout du temps additionnel (2-2). Avec un but égalisateur de Füllkrug plus que jamais meilleur buteur de Buli (16 buts, 5 passes). Comme un rappel saisissant de ces émotions tant de fois vécues lors de cette si belle première partie de saison. Il ne manque plus que trois points pour arriver au total recherché de 35 points qui habituellement garantit comptablement un maintien, qui ne devrait donc plus échapper bien longtemps au promu. Il sera alors temps de se projeter dans la préparation de la prochaine saison et de gérer un mercato estival qui pourrait être très animé sur les bords de la Weser.


Battu à domicile par le Bayern (0-1), Fribourg a abandonné sa quatrième place qualificative à la lucrative Ligue des Champions au RB Leipzig et occupe dorénavant la cinquième place à un petit point derrière. Inutile de faire un dessin sur les desseins qui animent les Fribourgeois. Christian Streich est inquiet quant à son animation offensive puisqu’il trouve son équipe moins performante offensivement aujourd’hui que lors de la première partie de saison : entre des adversaires mieux préparés tactiquement à contrer le jeu fribourgeois, le départ de Kevin Schade cet hiver, la blessure longue durée de Daniel-Kofi Kyereh, l’absence des internationaux lors de certaines d’entraînement ou encore les difficultés à mettre Ritsu Doan et Vincenzo Grifo dans les meilleures dispositions sont, à ses yeux, autant d’éléments d’explications. Et oui, on ne peut pas lui donner tort sur le constat que son SCF a plus de mal lorsqu’il doit faire le jeu notamment face à des équipes regroupées.


Le Werder prend souvent trop de buts et Fribourg a la plus mauvaise attaque des dix premiers du classement (seulement 39 buts inscrits). Si Brême ferme le jeu et attend son adversaire pour mieux le contrer alors Fribourg pourrait avoir dû mal à exprimer son football. Toutefois, j’ai dû mal à imaginer les Hanseaten jouer un football d’attente alors qu’en s’ouvrant davantage, ce qui correspond plutôt au tempérament de cette équipe, ils vont s’offrir aux contres. La qualité défensive des Breisgauer sera soumise à un bon test de robustesse avec le duo Niclas Füllkrug - Marvin Ducksch. En espérant qu’un but soit inscrit rapidement pour débrider ce match.


Score 2-2



1. FC Union Berlin - VfL Bochum 1848


Nouveau match entre équipe du haut et du bas de tableau, le troisième reçoit le quinzième.


L’Union Berlin a perdu à Dortmund (2-1) et fait probablement une croix définitive sur cette utopie d’un titre de Buli. Au moins pour cette saison...Toujours sur la troisième marche du podium, les Köpenickers ont leur sort au bout de leurs crampons, ce qui est déjà un luxe. A eux de prendre les points pour jouer la saison prochaine le Real Madrid et autre Milan AC dans la prestigieuse des compétitions européennes. Surtout si Kevin Behrens continue de planter un but par match comme en ce moment !


Pour Bochum, la défaite à domicile face à Stuttgart (2-3) a engendré une pression supplémentaire sur le groupe. A l’image des regrettables frictions entre Riemann, au club depuis 2014, et des supporters qui lui ont reproché ses erreurs sur les buts encaissés. Même si ces toiles y sont (a-t-il joué blessé ?? car il est plutôt approximatif sur les ballons aériens), c’est vite oublier tous les points rapportés ces derniers mois par ce gardienque j’apprécie justement pour sa régularité et que c’est un sport collectif. Ce déplacement à Berlin n’est toutefois pas l’endroit le plus accueillant pour vite se remettre la tête à l’endroit.


Un club que j’apprécie accueille une équipe que je trouve sympathique ? Pas de sentiment, les Eisernen doivent plier Die Unabsteigbaren. La poursuite du rêve de matchs européens à disputer les mardi et mercredi soirs la saison prochaine est à ce prix. Urs Fisher va certainement faire un peu tourner tout en conservant son immuable structure d’équipe en 3-5-2 (enfin selon la façon dont on conçoit les 2 pistons/latéraux ou en 3-3-2-2, voir en 3-1-4-2 si on veut décrypter la zone occupée par le double pivot : de toute façon, ça reste une question d’animation). Alors que Bochum misera sur un 4-2-3-1 faisant la part belle aux ailiers. C’est donc un match intéressant à suivre pour qui aime le jeu sur les côtés. Un billet sur le jeu aérien de l’Union pour faire trembler les filets. Et comme je ne suis toujours pas impartial, je vote Union.


Score : 3-1



VfL Wolfsburg - Bayer 04 Leverkusen


Et pour finir cette session, le neuvième contre sixième, quatre points. La course à l’Europe pour seule préoccupation.


Avec une série tout juste moyenne pour qui aspire à jouer les places d’honneur (1v, 3n, 1d), Wolfbourg n’a pas retrouvé l’efficacité qui lui avait permis de réaliser une belle remontée au classement fin 2022. En perdant à Gladbach (2-0), les Loups se sont laissés décrocher dans la course aux places européennes par Mayence et Francfort (2 points devant) ainsi que par...Leverkusen, adversaire du jour. C’est donc un tournant dans la saison des hommes de Kovac que cette confrontation.


Grand gagnant du dernier week-end, le Bayer Leverkusen a facilement disposé de Francfort, balayé (3-1) et maintenant dépassé au classement, et continue sa série de cinq victoires consécutives en Buli. Une série qui rend tout à fait crédible une qualification en Coupe d’Europe. Compétition appréciée surtout que le Bayer est toujours en piste en Ligue Europa : lors du quart de finale joué ce jeudi soir à domicile face à l’Union Saint-Gilloise de l’excellent Boniface (venu de l’Eliteserien norvégienne et à nouveau buteur, à inscrire sur vos tablettes, je fais le pari qu’il bouge cet été), le Werkself n’a pu faire mieux que match nul (1-1) alors que Xabi Alonso avait aligné son équipe de titulaires. Une donnée importante même si le match se joue dimanche, les jambes seront lourdes. D’autant plus, que les Allemands ont dû courir après le score et que le résultat n’est pas la victoire escomptée.


Le Bayer est l’équipe du moment en Bundesliga alors que les Loups paraissent moins voraces sur cette même période. Contenir les flèches du Bayer (Diaby et Frimpong) et ses archers (Wirtz et Adli) est la clef principale de ce match et n’aura rien d’une partie de plaisir pour Wolfsbourg qui dispose toutefois de joueurs capables eux aussi de proposer de difficiles équations à résoudre. L’expérimenté Kovac risque fort de demander à son équipe d’imposer un tempo élevé d’entrée et Xabi Alonso le sait.


Rencontre intéressante, serrée et qui fera la part belle au duel de coachs. Si les Loups jouaient assurément comme en janvier, le nul serait largement à portée de crampons. Mais, sur les dernières sorties, je suis plus circonspect. On dira que l’argument fraîcheur équilibrera des débats animés. Score fétiche pour clore cette journée de Buli.


Score 2-2



PLAYER PICKS 28#


Au programme, les nombreuses oppositions déséquilibrées sur le papier entre des équipes du haut de tableau et des équipes moins bien classées nous incitent cette semaine à privilégier des actifs prétendument plus sûrs provenant particulièrement des équipes du Bayern, Dortmund ou Leipzig. A un degré moindre, on peut aussi piocher quelques bonnes idées du côté de l’Union et Fribourg.

Bref, un player-picks beaucoup plus main stream qu’à l’accoutumée.



GARDIENS


Comme indiqué la semaine dernière, la doublette Ralf Fährmann (Schalke, 2,6 M) et Manuel Riemann (Bochum, 8,6 M) forme toujours le binôme privilégié par les meilleurs fantaisistes. A vous de voir. Moi, j’ai Fährmann.


Jouent dimanche Koen Casteels ( Wolfsbourg, 10,2 M), Mark Flekken ( Fribourg, 11,5 M) et Frederik Ronnow (Union, 7,1 M). Et si je devais en recruter un, ce serait Ronnow. Dommage parce que j’ai Casteels dans mon effectif.


Gregor Kobel (Dortmund, 9,8 M) est en promo et il ne rejouera pas de la saison contre le Bayern, différentiel. Parfait pour finir la saison en de bonnes mains.


Janis Blaswich (Leipzig, 3,1 M) pour son prix et il joue samedi.



DÉFENSEURS


Incontournables


Jeremie Frimpong (Leverkusen, 14,1 M), capable de formidables retours.


Raphaël Guerreiro (Dortmund, 14,2 M), même si sa parenthèse enchantée au milieu est finie, Terzic l’ayant repositionné latéral.


Alphonso Davies (Bayern Munich, 18,7 M) : bousculé par City sur son côté gauche mardi soir, il doit une revanche à ses coéquipiers, son entraîneur et ses supporters.


Recommandés


Benjamin Pavard (Bayern, 13,6 M), fiable.


Matthijs de Ligt (Bayern, 14 M), s’est très ressaisi après un début calamiteux sous son nouveau tricot, mérite maintenant d’avoir sa chance dans vos teams.


Options


David Raum (Leipzig, 13,6 M), gaucher.


Benjamin Heinrichs (Leipzig, 9,9 M), droitier.


Danilo Doekhi (Union, 6,8 M), souvent conseillé, jamais décevant.


Robin Knoche (Union, 7,3 M), taulier adepte des coups de casques et tire les pénaltys.


Christopher Trimmel (Union, 9,3 M), capitaine courage, biker et passeur hors pair.


Pour préparer vos prochaines journées, et qui ont l’avantage de jouer dimanche :


Mitchell Weiser (Werder, 5,1 M) : un des meilleurs défenseurs du jeu. Je lui ai fait une infidélité pour son collègue Jung beaucoup moins cher. Erreur fatale, il me l’a fait payer au prix fort (14 points). A rentrer si vous êtes court pour le budget et surtout en perspective des 2 prochaines journées.


Christian Günter (Fribourg, 14,1 M), capitaine , passeur hors pair mais je ne sais pas s’il est aussi motard...Calendrier à venir favorable.


Risquettes


Joao Cancelo (Bayern, 13,7 M), dans cette rubrique parce que pas sûr du tout de démarrer titulaire parce que sinon c’est un facteur X, puissant différentiel s’il joue…


Ramy Bensebaini (Gladbach, 12,7 M), son départ officialisé, il pourrait se lâcher et comme l’Eintracht n’est pas au top en ce moment



MILIEUX


Incontournables


Dominik Szoboszlai (Leipzig, 16,9 M), taulier cette saison de mon milieu.


Vincenzo Grifo (Fribourg, 17,4 M), habituellement clinique, sa contre-performance de la semaine a dû l’agacer donc désigné revanchard de la semaine. Calendrier à venir favorable.


Recommandés


Jude Bellingham (Dortmund, 16,4 M), moins bien en ce moment sinon incontournable sur sa valeur intrinsèque.


Julian Brandt (Dortmund, 15,6 M), de retour et comme il était le meilleur joueur de son club avant sa blessure.


Florian Wirtz (Leverkusen, 14 M), devrait être dans la catégorie au-dessus mais a joué jeudi soir. Xabi sera tenté de gérer son temps de jeu.


Marco Reus (Dortmund, 16,2 M), capitaine qui devrait prolonger moyennant une baisse de salaire. Et en plus, il est positionné presque comme un attaquant.


Options


Arne Engels (Augsbourg, 1,8 M), je suis fan. Et, il est vraiment très bon marché. Titulaire.


Anton Stach (Mayence, 11 M), peut-être un peu tard pour le rentrer vu le calendrier à venir. Perso, j’ai toujours dans mon effectif son coéquipier Barreiro, qui s’est complètement craqué la semaine dernière d’où mon absence de recommandation.


Jonas Hofmann (Gladbach, 17,1M), reste une valeur sûre du jeu.


Joshua Kimmich (Bayern, 18,9 M), ici parce que déçu par son comportement à Fribourg et que même en fantasy, l’éthique peut exister.


Ritsu Doan (Fribourg, 11,4 M), moins cher et même calendrier favorable.


Risquettes



Ridle Baku (Wolfsbourg (10,2 M), pour jouer la promo et anticiper son éventuel apport de la semaine prochaine. En plus, pas forcément titulaire, Kovac lui préférant de plus en plus Fischer, plus jeune et sous contrat longue durée. Ça sent le transfert pour un joueur que j’aime bien, bonne affaire en perspective. Son prénom ? Un hommage du paternel à un avant-centre bien connu Karl-Heinz Riedle, champion du monde 1990.



ATTAQUANTS


Recommandés


Ludovic Ajorque (Mayence, 9,6 M), marche en ce moment sur l’eau. Et comme, c’est Cologne au programme, pas une semaine pour le sortir...Humour facile de fin de player-picks, désolé.


Marcus Thuram (Gladbach, 14,8 M), retrouve le chemin des filets et cherche un club pour la rentrée. Les deux ensemble, ça peut faire mal.


Kolo Muani (Francfort, 15,1 M),peu importe l’adversaire, une menace permanente.


Jamal Musiala (Bayern, 16,4 M), joyau bavarois, pas très câlin avec Christian Streich et ça peut se comprendre.


Options


Leroy Sané (Bayern, zéro), le meilleur bavarois à City, punching ball attitré de Mané et possible auteur de propos racistes. Je recommande donc de ne pas lever l’option, toujours pour des questions d’éthique. En attendant que cette histoire soit réglée, il y a suffisamment d’autres joueurs à sélectionner pour votre effectif. Merci pour votre acte citoyen.


Serge Gnabry (Bayern, 16,6 M), finalement son escapade parisienne paraît aujourd’hui bien légère comparée aux derniers écarts de ses coéquipiers.


Kingsley Coman (Bayern, 13 M), dragster multi-titré. En foot ? Me demande Timo. Oui en football, à onze.


Donyell Malen (Dortmund, 13 M), je le connais moins bien que d’autres joueurs mais il a l’air en forme en ce moment. Joueur hybride.


Karim Adeyemi (Dortmund, 11,6 M), petite fusée est de retour, casseur de reins, pas forcément titulaire en ce moment.


Youssoufa Moukoko (Dortmund, 9,7 M), supersub efficace.


Sébastien Haller (Dortmund, 14,2 M), retrouve peu à peu son niveau.


Dani Olmo (Leipzig, 12,8 M), pas toujours titulaire mais vrai joueur de football. Et en plus talentueux.


Timo Werner (15,3 M), souvent titulaire mais vrai sprinter déguisé en joueur de football. Et en plus très, très mais alors très maladroit. Même Marco Rose, son entraîneur, lui a demandé de faire des efforts, c’est dire...Dans mon équipe pour éviter que je lui casse gratuitement du sucre sur le dos. Personnage récurrent de ces billets. Finira un jour par jouer en vétéran.


Sheraldo Becker (Union, 12,4 M), finira en Premier League la saison prochaine. Ou la suivante.


Kevin Behrens (Union, 5,7 M), ambassadeur de la confrérie des Kévin, beau gosse ayant fait la couverture de l’opus précédent (un peu comme Marlène incarnation physique de la déliquescence de certains représentants décervelés de la République Française – mais je m’égare, mais ça m’agace, mais je m’égare, mais ça m’agace vraiment !!), buteur que je vous recommande et non, là, ce n’est pas une blague ! Très rarement décevant, un joueur à la trajectoire atypique que je vous recommande depuis mes premiers billets écrits il y a maintenant un an. Déjà.


Merci aux fidèles lecteurs.


Bienvenue aux autres.


Bon week-end à toutes et tous,


Et à la semaine prochaine !


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