Billet rédigé le 11 mai, on y parle de caramel ainsi que de fruits et légumes.
« Arrête de me faire chier. »
Oliver Glasner, entraîneur de l’Eintracht Francfort, défait à Hoffenheim (3-1), expulsé pour avoir délibérément envoyé un second ballon sur la pelouse pour interrompre le jeu et répondant à un journaliste en conférence de presse. Entre grosse fatigue, grosse tête et gros melon. Ou tout simplement les trois à la fois, ce qui fait beaucoup pour un seul homme.
PRÉSENTATION 32
Depuis 31 ans en Bundesliga, il n’y avait pas eu de vendredi soir avec deux matchs programmés simultanément : et comme cette année est lancée sur les rails de l’inhabituel, les deux affiches proposées en ouverture nous ont offert deux belles surprises. La plus inattendue est aussi la plus méritée au niveau de la physionomie du match puisque Schalke est allé s’imposer à Mayence (2-3), logiquement et avec la manière. Avec le but de la victoire inscrit au bout du temps additionnel sur un pénalty accordé après intervention décisive de la VAR, un but qui pourrait peser lourd à l’issue de la saison. Un excellent résultat qui permet au club de Gelsenkirchen de sortir enfin de la zone rouge pour la première fois depuis la huitième journée. Alors que dans le Rhein Derby, Cologne a fait des misères à Leverkusen (1-2) avec deux buts inscrits suite à deux centres venus du côté gauche de sa défense. L’Effzeh assure définitivement son maintien. Une journée qui démarrait donc sous les meilleurs hospices.
Confirmation quelques heures plus tard avec un suspens qui bat toujours son plein en tête de la Bundesliga.
Se déplaçant à Brême le samedi, le FC Bayern reste leader grâce à sa victoire acquise une nouvelle fois dans une difficulté toute relative (1-2) : après une domination longtemps stérile, c’est Serge Gnabry qui trouvant la faille à l’heure de jeu laisse éclater sa joie de manière vraiment démonstrative. A croire qu’il n’a pas gardé un bon souvenir de son passage au Werder, à moins que la pression soit très mais alors vraiment très forte du côté de la Säbener Straße à Munich. Leroy Sané, sur une très belle passe de Mazraoui, donne de l’ampleur au score et il le fallait car Niklas Schmidt se décide alors de nous régaler d’un caramel (presqu’aussi succulent que ceux au beurre salé breton) dans la lucarne bavaroise. Fin de match crispante pour un Rekormeister qui subira beaucoup trop la fin de match pour rassurer pleinement. Cette nouvelle victoire à l’arraché remettant un coup de pression sur Dortmund qui jouait le lendemain contre un Wolfsbourg restant sur deux victoires nettes. Réponse brutale du Borussia qui colle un set sec à des Loups atomisés et par la même occasion le train de Bavarois toujours coursés. Le duo ne se quitte plus et le titre pourrait bien se jouer lors de la dernière journée du 27 mai prochain. Si le Bayern reste maître de son destin avec un point d’avance sur son dauphin, il reste trois journées pour plier l’affaire avant d’offrir aux suiveurs que nous sommes un feu d’artifice fort en émotions. Un dénouement final qu’aujourd’hui j’espère lors d’une dernière journée qui a tout pour conclure une campagne de toute beauté par son indécision. Indécisions pour le titre, la Ligue des Champions, les qualifications en Coupe d’Europe et pour le maintien.
En attendant, forcément, les émotions continuent d’irriguer ce championnat à nul autre pareil. Avec un nouveau locataire pour la troisième marche du podium : le RB Leipzig gagne de nouveau à Fribourg (0-1) et fait un carton plein de son excursion prolongée d’une semaine en Forêt Noire : les Saxons rentrent avec une valise joliment alourdie d’une qualification en finale de Pokal et d’une troisième place de Buli. Une vraie publicité pour l’office du tourisme du Breisgau et la qualité de l’accueil offert aux visiteurs. Et pendant ce temps-là, l’Union Berlin s’est fait planter à Augsbourg (1-0). Proprement. Les Roten Bullen dopés à la boisson énergisante ont donc un point d’avance sur leurs deux poursuivants : les Berlinois restant quatrième à la faveur d’une différence de buts favorable sur Fribourg. Et comme le calendrier est parfois bien fait, un salivant Union Berlin-Fribourg sera l’affiche de cette 32ème journée...
Car si les trois premiers ont gagné, derrière, tous les autres clubs aspirant aux places européennes ont perdu. Un statu-quo dont personne n’a vraiment profité si ce n’est donc le RB Leipzig, grand gagnant de la journée pour la partie haute du classement.
Dans le bas du classement, le Hertha Berlin a renversé Stuttgart (2-1) et conserve encore un espoir de maintien. Toujours en vie et toujours lanterne rouge avec 25 points, les Berlinois ont ramené leur adversaire du jour à une peu enviable place de barragiste mais sont dorénavant à seulement trois (petits) points devant. Bochum battu à Gladbach (2-0) est avant-dernier avec le même nombre de points que Stuttgart soit 28 points. Schalke à Mayence (2-3), Hoffenheim contre Francfort (3-1) et Augsbourg contre l’Union (1-0) ont eu la bonne idée de gagner et affichent respectivement 30, 32 et 34 points. La lutte pour rester en Bundesliga est donc loin d’être terminée et concerne encore six équipes. Le Bochum-Augsbourg de samedi pourrait ainsi valoir cher pour les Unabsteigbaren.
On n' insiste pas suffisamment sur l’importance de la gestion des émotions dans le sport professionnel. La pression du résultat, des enjeux financiers croissants et de plus en plus délirants pèsent sur les épaules de ces individus qui au début ne sont probablement que des passionnés qui ramassent le jackpot pour les plus chanceux d’entre eux (et non le talent n’est pas le seul paramètre d’une carrière professionnelle). Ainsi, pour les lecteurs assidus de nos billets, la lente déliquescence de l’Eintracht Francfort n’est pas vraiment une surprise. Par contre, le craquage de son coach est lui beaucoup plus surprenant parce qu’aussi détonnant qu’inhabituel. Pour l’entraîneur Oliver Glasner, la nouvelle déconvenue de l’Eintracht Francfort à Hoffenheim a été celle de trop : déjà expulsé pendant la rencontre, il a perdu le contrôle en conférence de presse dans des proportions autrement plus délicates que les nombreuses fois où il avait dézingué dans les grandes largeurs son effectif ces derniers mois. Une ultime sortie de route dénoncée immédiatement par le board qui a annoncé en début de semaine que l’aventure commune avec le technicien autrichien prendrait fin au terme de cette saison, malgré un contrat courant jusqu’à l’été 2024. Officiellement pour non acceptation de la dernière proposition de prolongation contractuelle qui lui avait été formulée en mars. Il reste donc à Glasner une finale de Pokal pour partir la tête haute après la Liga Europa remportée la saison dernière. Je crois qu’il a perdu le fil cet hiver, quand son nom a été évoqué par les gazettes pour les bancs de Tottenham, Chelsea ou du Real Madrid : naïf et/ou prétentieux, il s’y est vu. Jusqu’à perdre pied et son gros craquage à Sinsheim. Je ne suis pas inquiet pour lui, c’est un bon entraîneur qui retrouvera cet hiver un poste de pompier de service dans un club en situation d’échec. Peut-être même dès cet été, même si des vacances devraient lui faire du bien avant de replonger. Surtout qu’il va commencer à traîner la réputation d’un coach difficile à gérer surtout après ses précédents départs mouvementés des clubs de LASK et de Wolfsbourg.
Parmi les noms évoqués pour le remplacer, j’en retiens trois : Dino Toppmöller, ancien membre du staff de Nagelsmann et aujourd’hui disponible depuis son départ de Munich (et pas parce que papa Dino a déjà coaché l’Eintracht !!), Matthias Jaissle étoile montante qui brille au RB Salzbourg et Mike Tullenberg, l'entraîneur danois des moins de 19 ans de Dortmund.
Dure la vie d’entraîneur en Bundesliga ? Mouvementée, ça s’est sûr. Pour ce qui est du reste...En tout cas, maintien en poche, l’entraîneur à la casquette Steffen Baumgart a été prolongé jusqu’en 2025 sur le banc de Cologne.
Enfin, un mot sur le Hertha Berlin qui semblerait avoir des difficultés à remplir l’ensemble des conditions indispensables à l’obtention de sa licence, pourtant obligatoire pour évoluer en Bundesliga ou en 2.Bundesliga. Selon la presse allemande et plus particulièrement le Süddeutsche Zeitung, la procédure d’instruction du dossier présenté à la Ligue Allemande de Football (DFL ) est plus que compliquée tant au niveau des ratios financiers que du profil du nouvel actionnaire propriétaire du club. Dans les bureaux comme sur la pelouse, la Vieille Dame va devoir s’activer pour continuer à évoluer aux plus hauts niveaux du football professionnel allemand. Peut-être déjà la fin des haricots (rouges) pour la lanterne rouge ?
Dans le money-time, et on y est, le moindre faux-pas peut être fatal : neuf matchs au programme pour s’en assurer !
D’ici là, notre Ligue qui répond toujours au doux nom de « Fantasy Coach » vous attend toujours : https://fantasy.bundesliga.com/leagues/95705
Avec un classement inchangé pour notre trio de tête avec Pilchard Rangers (3911 points) et Rosella (3806 points), comment ne pas féliciter notre beau leader FantasyNoJutsu (4028 points) qui appuie encore sur l’accélérateur avec une magnifique levée de 161 points. Une performance de choix qui le propulse à la 46ème place du ranking général et de ses 1 152 571 participants. Encore 3 matchs pour grappiller encore quelques places, tous nos encouragements !!
Et notre incomparable concours de pronostics est toujours disponible :
Toujours en tête, le leader Ajaboy 58 (477 points) voit fondre sur lui Fox Mulder (466 points) nouveau dauphin alors qu’Anfield 33 (463 points) descend d’une marche sur le podium mais reste à portée de fusil des deux premiers. Rien n’est joué.
Enfin un discord dédié pour échanger : https://discord.com/channels/737355915686182943/961962303304118282
MATCHS 32
1. FC Köln - Hertha Berlin
Le onzième reçoit le dix-huitième, un club qui respire à pleins poumons accueille une lanterne rouge en apnée.
Vainqueur du Rhein Derby à Leverkusen (1-2) avec le premier doublé sous son nouveau tricot du revenant David Selke, une asperge d’1m95 sous la toise, Cologne a une nouvelle fois beaucoup couru et proposé un football fait d’efforts, d’intensité, d’abnégation et de discipline collective. Et lorsque c’est le cas, cet engagement total est souvent payant. Pour la plus grande joie des supporters de la Ville Cathédrale qui ont définitivement acté leur maintien à dix kilomètres de la maison. Ou comment se fendre la poire en mettant fin à la série d’invincibilité de neuf matchs du voisin. Il s’agit maintenant pour les Billy Goats de finir le mieux possible.
Plus réaliste et enfin efficace, le Hertha a gagné le match de la survie face à Stuttgart avec un but aérien tout en détermination de Kempf face à son club précédent (2-1). Et non les carottes de la Vieille Dame ne sont pas encore cuites, à l’image de ce magnifique tacle désespéré dans la surface de Lucas Tousart qui a permis de préserver un avantage si difficilement acquis. Une première victoire pour Pal Dardai qui a installé son équipe dans un 4-2-3-1 en zone, à la différence de la défense individuelle déployée face au Bayern. Jovetic à la baguette et Dardai fils repositionné en milieu défensif : si cette organisation a bien fonctionné à Stuttgart, j’ai des doutes sur la pertinence du dispositif face au milieu de terrain de Cologne emmené par un duo Skhiri-Martel autrement supérieur que le double pivot aligné par Stuttgart.
Cologne reste sur une série pitoyable à domicile (2n, 3d), avec une dernière victoire au RheinEnergieStadion remontant au 12 février dernier. Pouvant maintenant jouer totalement libérée puisque le maintien est acquis, l’équipe de la Ville Cathédrale n’en sera que plus entreprenante. Le Hertha n’a guère d’autres choix que de gagner ce match, la feuille de route est donc simple pour les Berlinois. Problème, la Vieille Dame n’a pris à l’extérieur en 2023 qu’un seul point loin de ses bases (1n, 7d). Fort probable qu’une de ces deux équipes cassent sa série : et s’il y en a une, je crois davantage dans un Effzeh euphorique que dans une Hertha sous assistance respiratoire. Une défaite pour les Berlinois signifierait la fin des haricots...
Score 2-1
FC Bayern München - FC Schalke 04
Le leader accueille le quinzième, deux équipes sous pression.
Leader avec un point d’avance, une différence de buts très favorable (un delta de 16 buts d’avance), un calendrier à priori favorable avec encore deux matchs à disputer à domicile pour un déplacement, le Bayern a tous les atouts en main pour ajouter un onzième titre consécutif à son palmarès. Oui mais voilà au-delà de cette présentation simple et simpliste, l’inquiétude est forte en Bavière. En ce moment, les matchs se ressemblent pour le Bayern : une domination assez nette et toujours autant de difficulté à ouvrir le score face à des blocs bas et regroupés. Avec l’absence de Choupo-Moting, les Bavarois n’ont pas d’avant-centre de métier en stock et les équipes adverses s’adaptent donc en conséquence. Parfois ça passe (Werder, Hertha), ça frotte (Hoffenheim) ou ça coince (Mayence). Au Werder (1-2), la lumière est venue de Gnabry et Sané, avec une très belle construction collective des deux latéraux sur le second but. Concernant la gestion des hommes, Tuchel semble avoir fait ses choix : Musiala et Coman titulaires, confiance donnée à Gnabry qui en retour a une nouvelle fois marqué alors que Müller a de nouveau commencé sur le banc. Un choix fort que de se passer de la légende du club dans un sprint final inédit et tortueux. Et ressortent à nouveau les spéculations quant à l’utilisation du joueur de 33 ans par Tuchel et même des interrogations quant à son avenir proche dans son club de toujours, lui qui veut continuer à jouer à l’aube de son crépuscule. Pas le genre de joueur à ramener aujourd’hui sa fraise pour mettre en péril son club, le débat sera par contre (ré)ouvert cet été. Plus léger mais loin d’être anecdotique par rapport à la gestion humaine de son groupe, le coach a offert à Bouna Sarr ses trois premières minutes de la saison et donc une potentielle nouvelle ligne à son palmarès déjà riche de deux Buli. Classe et respect, le genre d’attention que j’apprécie. En tout cas, côté composition, les dés semblent jetés au FC Bayern.
Schalke a gagné ! Schalke 04 vient d’enregistrer une seconde victoire consécutive et qui plus est à l’extérieur (2-3). Dans des conditions toujours aussi rocambolesques d’une semaine sur l’autre puisque là c’est à la 112ème minute, et après une intervention de la VAR qui déjuge la première intention arbitrale, que Marius Bulter donne la victoire aux Königsblauen sur pénalty. A voir les joueurs sur la pelouse, dans leur attitude, par leur communication corporelle, l’équipe dégage une impression de force collective, une volonté commune de s’en sortir qui ne peut que forcer l’admiration : ils ont cravaché toute la saison et sortent enfin de la zone rouge pour la première fois depuis la huitième journée (à l’époque 15ème place et 6 points). Soit au meilleur moment de la saison. Là, nouvelle montagne en vue puisqu’il s’agit rien de moins que d’enchaîner un second déplacement consécutif et sur la pelouse d’un leader qui a besoin d’une victoire pour espérer conserver son titre. En plus, de nombreux titulaires dont le serial buteur Bülter risquant la suspension au prochain avertissement, Thomas Reis pourrait donc être tenté de faire certains changements pour s’assurer d’aligner sa meilleure équipe contre Francfort. Pas forcément une bonne idée de faire l’impasse vu la situation actuelle du club. Composition à suivre de près.
Victoire impérative pour le Bayern toujours talonné de très près par Dortmund, surtout que la semaine prochaine c’est le RB Leipzig qui se déplacera à l’Allianz Arena. Thomas Reis s’est donné les moyens, à trois journées de la fin, d’être en capacité de réussir une mission que je pensais quasi impossible à mener à bien lors de sa nomination, ce qui est déjà une forme d’exploit en soi même. Puisque la recette pour contrarier tactiquement les Bavarois est connue, le Bayern aurait comme la bonne idée de se méfier car le bus va être garé et l’engagement physique total. Presqu’envie de mettre une pièce sur un nul, le genre de match que tu joues dix fois et que tu gagnes neuf fois...On succombera à la force des probabilités. Et puis quelle histoire ce serait si Schalke accrochant le Bayern donnait le titre à Dortmund… !! Aussi improbable que mythique.
Pronostic 3-1
1. FC Union Berlin - SC Freiburg
Topspiel de cette antépénultième journée, le quatrième accueille le cinquième, même nombre de points, différence de buts favorable aux Berlinois (+12) contre (+8) aux Fribourgeois. Qualification pour la Ligue des Champions comme enjeu.
Battue à Augsbourg sur un centre consécutif à une touche (1-0), l’Union cale clairement sur cette fin de championnat (1v, 2n, 2d) avec un rythme qui n’est plus celui d’un prétendant au podium. Depuis le Printemps, Urs Fischer aligne dorénavant dès que possible ce qui est aujourd’hui son onze titulaire, abandonnant la rotation qui avait plutôt bien fonctionné à l’automne et cet hiver. J’ai tellement envie que le conte de fées s’achève par un happy-end.
Battue sur la plus petite des marges (0-1) contrairement à l’humiliation reçue quelques jours plus tôt en Pokal, Fribourg a mordu une seconde fois la poussière à domicile face à un Leipzig qui aura donc pris ses aises en Forêt Noire. Les joueurs de Christian Streich ont été trop frileux sur ce match, trop limités offensivement, trop stéréotypés dans leurs approches alors que l’adversaire paraissait plus prenable car moins dominant, moins étouffant qu’en début de semaine. Comme une impression de plafond de verre face aux grosses cylindrées, d’ailleurs Christain Streich a reconnu la différence de talents entre les deux effectifs qui n’ont pas non plus bénéficié des mêmes investissements financiers pour se constituer. La pression doit être importante cette semaine puisque le club de Breisgau sort des places qualificatives pour la Ligue des Champions alors qu’il ne reste plus que trois journées.
Deux équipes qui auront beaucoup à perdre car une victoire ne garantira pas pour autant le ticket pour la lucrative compétition. Entre une équipe redoutable à domicile et qui a assis sa belle saison sur un système défensif performant et une équipe visiteuse habile à défendre et à mordre sur transition ou CPA, les débats risquent d’être quelque peu fermés. Sauf à ce qu’un but précoce ne vienne chambouler les plans de jeu établis par deux coachs au demeurant sympathiques mais pas forcément connus pour être de grands apôtres d’un jeu offensif débridé. Je ne demande qu’à avoir tort. Comme depuis le début de la saison, mon biais partisan est revendiqué, pas de raison que cela change lors de ce qui s’apparente d’ors et déjà comme l’un des matchs de la saison du côté de la Maison Forestière : allez les Eisernen !! Victoire étriquée mais victoire pour mes chouchous qui vont en profiter pour se refaire la cerise. Un but de la tête après un CPA.
Pronostic 1-0
Eintracht Frankfurt - 1. FSV Mainz 05
Le neuvième accueille le huitième, deux points d’écart et 30 kilomètres de distance. Les deux fréquentent l’infirmerie de la Buli : un grand malade et un nouveau patient.
Du côté de Francfort, ça part vraiment en vrille depuis une semaine car jusque-là la lente déliquescence de l’équipe était plutôt discrète ou du moins sans énorme remous mais cette tragi-comédie a pris une nouvelle tournure depuis quelques jours. De nouveau défait à Hoffenheim dans une léthargie collective affligeante (3-1), l’Eintracht a poursuivi sa série de dix matchs sans victoire (5n, 5d). Avec un dérapage non contrôlé du coach Glasner tant durant le match qu’en conférence pour aboutir à l’officialisation en début de semaine par le club de la fin de leur collaboration. Ce n’est donc plus une fin de cycle que le directeur sportif Markus Krösche a à gérer mais bel et bien une mini crise. Difficile d’imaginer une révolte de joueurs qui me semblent avoir lâché leur entraîneur depuis un sacré moment. Faut dire que ce dernier les a bien cartonné lors de sorties médiatiques précédentes.
Renversé à domicile par Cologne (2-3), Mayence aurait dû dire adieu à tout espoir européen. Les autres candidats aux places européennes ayant aussi été battus, cela reste encore envisageable surtout si Leipzig termine dans les six premiers (quasiment acquis sauf accident industriel) et gagne la Pokal (faisable). Les hommes de Svensson ont tout intérêt à jouer le coup à fond plutôt que de se perdre dans des comptes d’apothicaire et de se presser le citron inutilement. Barreiro suspendu, Aaron Martin qui a une nouvelle fait admirer la qualité de son pied gauche sur coup de franc direct sera titulaire.
Celui qui perd dira adieu à toute qualification européenne via le championnat, Francfort misant de toute façon sur la finale de la Pokal pour y parvenir. Alors qu’elle était une des équipes très en forme de ce Printemps, Mayence reste sur deux défaites consécutives depuis sa belle victoire sur le Bayern. Je veux croire dans la capacité de Bo Svensson à réveiller ses troupes, surtout que l’Eintracht apparaît quand même en lambeau. Petite victoire à l’extérieur dans ce Rhein Main Derby.
Pronostic 1-2
VfL Wolfsburg - TSG Hoffenheim
Le septième accueille le quatorzième. Europe et maintien, deux salles, deux ambiances, une même passion.
Atomisés à Dortmund dans des proportions peu prévisibles par une tornade noire et jaune (6-0), les Loups de Kovac vont avoir à cœur de redresser la barre devant leurs supporters. Les autres résultats du week-end ayant été finalement favorables, Wolfsbourg n’est qu’à deux points de la sixième place qui garantit l’Europe la saison prochaine. La Volkswagen Arena n’est cependant pas vraiment une adresse qui fait peur aux visiteurs ces derniers temps (1v, 4n). J’avais fait du déplacement à Dortmund un test pour jauger du potentiel de poil à gratter pour la saison prochaine, on peut dire que je n’ai pas été déçu du test de l’œil. Réaction d’orgueil attendue.
En s’imposant à domicile avec la manière face à Francfort (3-1), et malgré l’expulsion du Français Nsoki, Hoffenheim a gagné certes un match et ses trois points mais surtout s’est octroyé un joker dans la folle bataille qui fait rage dans le bas du classement. Le matelas de quatre points sur la zone rouge n’est pas épais mais il a le mérite d’exister et de placer les Kreichgauer dans les meilleures dispositions pour venir faire un coup à la Volkswagen Arena. A l’extérieur, le TSG est plus que moyen (3v, 3n, 9d) mais tous les derniers déplacements ont eu lieu chez des cadors et ont souvent été équilibrés au tableau d’affichage (et sans grosse valise dans les bagages). Aussi, je les sens prêt pour faire un hold-up. Avec en chef des braqueurs l’excellent milieu offensif autrichien Christoph Baumgartner qui a les honneurs de la tête d’affiche de player-picks, opus 31. Autant pour sa contribution généreuse du week-end (un but, un pénalty provoqué sur les deux premiers buts du match) que pour sa bonne saison actuelle (7 buts, 3 passes décisives). Son transfert est évoqué que ce soit du côté de Leipzig ou de Brighton en Premier League anglaise. Si Hoffenheim se maintient, il y sera pour beaucoup.
Avec deux entraîneurs de la qualité de Kovac et Matarazzo, c’est un match qui pourrait être agréable à regarder pour celui qui n’est pas supporter d’un des deux clubs car ces deux équipes ont un besoin impératif des points distribués pour atteindre leurs objectifs. Opposition équilibrée, des buts et un partage insatisfaisant des points.
Pronostic 2-2
VfL Bochum 1848 - FC Augsburg
Le dix-septième accueille le treizième, six points les séparent. Un match déterminant pour les locaux.
En s’inclinant à Gladbach (2-0), et au regard des autres résultats, Bochum a réalisé la très mauvaise opération de la journée et occupe désormais la place de premier relégable avec 28 points soit le même nombre de points que Stuttgart barragiste mais qui possède une différence de buts tellement favorable que cela équivaut presqu’à une avance d’un point (-36 pour le VfL, -15 pour le VfB). A nouveau vainqueur, Schalke est dorénavant devant avec 30 points donc l’équation est simple pour les hommes de Thomas Letsch ce week-end : la victoire sinon rien. Mais la dynamique actuelle n’est pas bonne (2n, 3d) et le Vonovia Ruhrstadion ne fait plus peur aux visiteurs (6v, 2n, 7d) avec un triste bilan sur les dernières réceptions (1v, 1n, 3d). Le calendrier n’a plus rien d’évident en proposant un déplacement mortel au Hertha avec la probable mise à mort d’au moins un des deux protagonistes et pour finir la réception du Bayer Leverkusen qui devra encore cravacher pour assurer sa qualification européenne. Autant dire que les choses se sont donc singulièrement compliquées pour les partenaires du capitaine Anthony Losilla.
En s’imposant à domicile face à l’Union Berlin (1-0), Augsbourg a enregistré sa première victoire depuis le 23 mars, mis fin à une série de sept matchs sans victoire (4n, 3d) et a signé enfin un clean sheet depuis le 17 février dernier. Bref, une prestation qui a dû mettre la banane à tout un club qui avec une nouvelle victoire renouvellerait son bail en Buli. Avec un bilan à l’extérieur mi figue – mi raisin compte tenu de l’adversité rencontrée ces derniers temps (2n, 3d), j’imagine les Bavarois attendre que Bochum prenne le jeu à son compte pour mieux piquer en contre.
Bochum est dans le dur à l’image des latéraux (Soarès et Gamboa) tous deux remplacés à la pause à Gladbach ou du milieu de terrain complètement noyé par les Poulains. Un constat qui n’a pas dû échapper au maître tacticien Enrico Maaßen. La qualité des attaquants d’Augsbourg fera peser une menace constante sur les buts de Riemann et de ses partenaires. Match stressant et tendu, avec de probables rebondissements. Que le meilleur gagne. Deux clubs que j’aime bien, avantage aux points pour les Fuggerstädter d’Augsbourg mais j’ai toujours pensé que les Unabsteigbaren de Bochum trouveraient leur salut à domicile...C’est donc le bon moment pour appuyer sur le champignon !
Pronostic 2-2
Borussia Dortmund - Borussia M'gladbach
Le second reçoit le dixième, 80 kilomètres et 25 points plus loin. Que des Borussen sur la pelouse !
Vainqueur sur un score sans appel (6-0), Dortmund a peut-être livré son match le plus abouti de la saison en mettant en pièce Wolfsbourg qui restait pourtant sur deux belles victoires. Une démonstration collective avec des performances individuelles de tout premier ordre : Adeyemi en dynamiteur en chef au jump made in NBA (2 buts, 1 passe), doublé de Bellingham qui retrouve la forme, trois passes décisives pour Brandt alors que les autres attaquants Malen et Haller ont aussi fait trembler les filets. Une tempête, une furie qui aurait renversé ce jour-là n’importe quel adversaire, à l’en faire tomber dans les pommes. Si le Borussia avait joué toute la saison de la sorte, il serait déjà champion. Terzic qui tient enfin son match référence semble voir, à trois journées de la fin, sa méthode enfin porter ses fruits. Peut-être au meilleur moment. Fin de saison pour Jamie Bynoe-Gittens opéré cette fois-ci de l’autre épaule, bon joueur mais vraiment fragile...des épaules.
Solidement ancré en milieu de tableau, Gladbach continue d’alterner les prestations ô combien irrégulières. En battant le voisin Bochum au terme d’une partie enlevée (2-0 au tableau d’affichage et 25 frappes), les Poulains n’ont mathématiquement pas encore dit adieu à l’Europe, surtout parce que les six équipes juste devant au classement ont perdu. On peut imaginer que contre son autre illustre voisin la motivation sera là, et elle sera nécessaire tant l’adversité sera d’un autre niveau. Enfin, dernier argument, un bon classement est aussi une autre façon de mettre du beurre dans les épinards à l’heure où le club se prépare à traverser un mercato estival agité.
Dortmund enchaîne avec une deuxième réception consécutive qui est rarement simple à négocier. Les Schwarzgelben voudront reproduire ce football alléchant qui fait se lever les tribunes et donne la pêche pour la semaine. Les Poulains adorent glisser des peaux de banane sous les crampons des grosses cylindrées mais à l’extérieur, ce n’est pas vraiment ça sur les derniers déplacements (2n, 3d). Alors qu’au contraire, le Borussia est sur une impressionnante série de huit victoires consécutives à domicile : le Westfalenstadion n’a célébré en 2023 que des victoires de ses protégés. Aucune raison rationnelle que cela change.
Pronostic 4-0
VfB Stuttgart - Bayer 04 Leverkusen
Le seizième accueille le sixième, un demi-finaliste de Ligue Europa rend visite au barragiste.
Le VfB façon Sebastian Hoeneß a enregistré au Hertha sa première défaite en Bundesliga (2-1) et a surtout laissé passer la possibilité d’enfoncer définitivement son adversaire du jour, qui était une lanterne rouge décrochée avant cette rencontre. Une sacrée occasion d’éliminer un adversaire direct qu’il ne faudrait pas regretter le 27 mai en fin d’après-midi car Stuttgart est aujourd’hui barragiste au bénéfice de sa différence de buts plus favorable que celle de Bochum. Et son programme de fin de saison a de quoi inquiéter : déplacement à Mayence et réception d’Hoffenheim, on a connu issue de secours plus facile d’accès. Le maintien est loin d’être dans la poche et le risque de faire chou blanc dans cette quête est bien réel. Son roc défensif Mavropanos est forfait (blessé au tibia), Dan-Axel Zagadou devrait à nouveau être titulaire. Le retour de Karazor au milieu devrait faire du bien.
Fin de série pour les hommes de Xabi Alonso qui ont baissé pavillon au mauvais moment mais y -a-t-il un bon moment pour mordre la poussière ? La défaite à domicile dans le Rhein Derby contre un Cologne combatif mais guère créatif pèse lourd à ce moment de la saison (1-2). Surtout, le Bayer a perdu le fil dans une rencontre engagée, où les provocations et l’intensité mise par les voisins de la Domstadt ont eu raison de la belle série de neuf matchs sans défaite (6v, 3n). Donnant ainsi une piste tactique pour les prochains adversaires. Forfait de Karim Bellarabi (déchirure) probablement jusqu’à la fin de saison, ça sent la fin de carrière pour ce technicien trop souvent blessé.
A l’heure où j’écris ce billet, le Bayer dispute sa demi-finale de Ligue Europa contre l’AS Roma à Rome et vient de perdre Odilon Kossounou sur blessure. D’ailleurs, le match vient de se finir par une défaite du Bayer (1-0) dans un match plutôt décevant du Werkself qui a oublié de jouer préférant se perdre dans les provocations romaines. D’ailleurs, la tactique employée par Mourinho n’est pas sans rappeler celle employée quelques jours plus tôt par le Cologne de Baumgart. Il est évident que le résultat influencera directement l’état d’esprit du Werkself pour le match de Buli qui se disputera dimanche. Si Xabi Alonso procédera certainement à un léger turn-over afin de jouer autant que possible sur les deux tableaux, vu l’importance de ce match, il gardera très certainement la structure de son onze titulaire.
Beau match en perspective entre deux équipes plutôt joueuses car le VfB semble plus consistant et cohérent depuis l’arrivée de Sebastian Hoeneß alors quela fatigue du Werkself liée à sa demi-finale de Ligue Europa de jeudi soir devrait niveler quelque peu les valeurs intrinsèques. En temps normal, le Bayer serait un favori sans contestation mais Stuttgart va s’envoyer car le maintien demande de prendre au moins un point. Accroché, couper la poire en deux n’arrangerait probablement aucun des deux clubs.
Score 2-2
RB Leipzig - SV Werder Bremen
Le troisième rencontre le douzième, au cinéma on dirait que le troisième type rencontre douze hommes en colère.
A la faveur d’une précieuse victoire ramenée de Fribourg (0-1), le RB Leipzig s’empare de la troisième place du podium. Les Taureaux Rouges s’offrent ainsi une fin de saison palpitante entre une qualification pour la Ligue des Champions à verrouiller, un titre de Pokal à défendre (finale le 3 juin) et un possible rôle d’arbitre dans la course au titre puisque les Saxons se rendront à l’Allianz Arena la semaine prochaine défier le Bayern dans son antre. L’équipe a retrouvé ses meilleurs joueurs et semble sur la phase ascendante.
Le Werder a fini par craquer devant le Bayern (1-2) en tordant le cou à la légende qui veut que sa défense soit plutôt à la noix. Logés en milieu de tableau, les Grün-Weißen s’offrent eux une rencontre plaisircontre Leipzig et joueront surtout pour la gloire. Niclas Füllkrug est toujours incertain (mollet) et je pense qu’on ne le reverra plus cette saison. Ce qui change énormément de chose sur l’appréhension de ce match.
Match qui oppose aussi les deux meilleurs canonniers de Bundesliga pas vraiment épargnés par les pépins physiques (Füllkrug meilleur buteur actuel avec 16 buts et Nkunku 13 buts). Le buteur allemand ne sera probablement pas sur la pelouse au contraire de l’armada offensive saxonne : outre Nkunku, Szoboszlai, Werner et Olmo devraient s’en donner à cœur joie. Des buts dans une partie emballante que je vois prolifique et riche en buts.
Pronostic 4-1
PLAYER PICKS 32
Malgré une moisson honorable la semaine dernière (122 points), la team recule au général mais reste dans le top 1000, à la 998ème place pour être précis. Ce qui est dorénavant l’objectif de fin de saison.
Cette semaine, les actifs du Bayern seront privilégiés, tout en gardant à l’esprit que la semaine prochaine un Bayern-RB Leipzig sera au menu. On répartira les risques avec des atouts venus de Dortmund, Leipzig et Leverkusen.
Probablement, une semaine où la risquette sera notre compagnon de voyage pour ce 32ème opus, notamment en saupoudrant avec des paris venus de Cologne, Mayence, Hoffenheim, Stuttgart ou Wolfsbourg. A petite dose uniquement.
GARDIENS
Ma paire Koen Casteels (Wolfsbourg, 11,7 M) et Fabian Bredlow (Stuttgart, 1 M)s’est crashée car comme prévu, le week-end a été compliqué. Bredlow me déçoit, plus je le vois évoluer, plus je pense qu’il n’a pas le niveau d’un gardien titulaire d’une équipe de milieu de tableau de Bundesliga.
Casteels a un calendrier abordable et sauf impératifs budgétaires ou s’il me reste un transfert , mon idée première est de finir la saison avec lui. Peut-être qu’en rédigeant ce player-picks, mon avis pourrait changer.
Pour remplacer Bredlow, on ciblera Tomas Koubek (Augsbourg, 1,6 M) qui en plus d’être en promo a sorti un bon match face à l’Union et joue à Bochum.
L’autre gardien à recruter est Janis Blaswich (Leipzig, 3,3 M), toujours aussi bon marché pour un gardien qui garde les cages d’un cador.
Lukas Hradecky (Leverkusen, 11,1 M) et Manuel Riemann (Bochum, 8,4 M)sont deux autres alternatives séduisantes, pour managers financièrement aisés.
Une risquette avec Marvin Schwäbe (Cologne, 5,7 M).
DÉFENSEURS
La défense s’appuiera sur l’incontournable Jeremie Frimpong (Leverkusen, 14,4 M)et les actifs du Bayern et du Borussia qui sont les vôtres.
Pour ma part, on redonnera une chance au duoJoao Cancelo (Bayern, 14,4 M)et Benjamin Pavard (Bayern Munich, 14,2 M)qui m’ont déçu à Brême alors que des incertitudes planent sur la participation de Raphaël Guerreiro (Dortmund, 14,4 M), qui du coup devient un vrai différentiel. Car s’il joue, il devrait vous permettre de bondir au classement. Si vous avez besoin de liquidités, il faut le vendre car sa participation est loin d’être garantie. Et il était forfait la semaine dernière.
En cas de vente de l’ex-lorientais, j’aime beaucoup Benjamin Henrichs (Leipzig, 10,8 M) très performant cette saison. Alors que nombreux sont ceux qui feront du poste pour poste avec son coéquipier Julian Ryerson (Dortmund, 6,1 M).
Même s’il n’est pas dans mes intentions de le rentrer étant déjà fourni en défenseurs munichois, Noussair Mazraoui (Bayern, 10,6 M) devrait avoir des situations pour briller, au moins offensivement.
Pour les risquettes, plusieurs options :
Josha Vagnoman (Stuttgart, 4,6 M) a vraiment quelque chose en cette fin de saison. Son prix et son calendrier en font une recrue pertinente.
Pour ceux qui ont suivi le conseil de la semaine dernière concernant Aaron Martin (Mayence, 7,9 M, en promo), on conserve. Pour les autres, c’est une candidature intéressante sur le spot risquette de la défense. Francfort ne ressemble plus à grand-chose et la semaine prochaine offre la réception de Stuttgart, le pied gauche de l’Espagnol qui est libre cet été pourrait à nouveau délivrer quelques sucreries.
Jonas Hector (Cologne, 11,6 M) pour une de ses dernières sorties en professionnel.
Pour faire l’intéressant Micky Van de Ven (Wolfsbourg, 3,4 M). Il devrait alimenter la rubrique transfert de l’été. On en parle à Leipzig en cas de départ de Gvardiol.
MILIEUX
On structure notre milieu autour de deux incontournable Jude Bellingham (Dortmund, 15,8 M) en promo etJoshua Kimmich (Bayern, 19,7 M). C’est le money-time, ces deux joueurs devraient répondre présents.
Il était en sursis et il a sorti une grosse performance, on conserve Julian Brandt (Dortmund, 16,1 M).
Et on rentre obligatoirement un milieu venu des Taureaux Rouges, voir les deux : Christopher Nkunku (Leipzig, 17,4 M) ou Dominik Szoboszlai (Leipzig, 17,4 M)sont deux excellents placements.
Florian Wirtz (Leverkusen, 14,3 M) a joué toute la demi face à la Roma ce jeudi soir : Xabi Alonso risque encore de gérer son temps de jeu. Et comme cette semaine, on est plutôt confort dans la gestion des cinq transferts autorisés, on pourrait envisager un mouvement le concernant.
Contraint, on avait dû conserver notre d’affiche de cet opus 32 : Christoph Baumgartner (Hoffenheim, 15,2 M)a été extrêmement fiable et a bien répondu. Il a un beau profil de risquette et présente l’avantage d’être déjà dans l’effectif. En mode risquette.
Pour les risquettes, on pioche dans les promos :
Yannick Gerhardt (Wolfsbourg, 6,6 M), Leon Goretzka (Bayern, 14 M) qui n’en est pas vraiment une de risquette mais ses retours sont parfois décevants d’où sa présence dans cette catégorie et enfin Florian Kainz (Cologne, 11,1 M). Ma préférence allant plutôt à celui-ci.
Pour les risquettes hors promos :
Ellyes Skhiri (Cologne, 9,9 M) ou Linton Maina (Cologne, 4,9 M) seront de puissants différentiels.
J’ai toujours eu un bon feeling avec Patrick Wimmer (Wolfsburg, 12,2 M).
Son coéquipier est fait du même bois Felix Nmecha (Wolfsburg, 4,5 M).
Enzo Millot (Stuttgart, 3,6 M) est vraiment à suivre. Autant en fantasy que dans la vraie vie. Vraiment.
ATTAQUANTS
La sagesse recommande de répartir vos actifs entre le Bayern, Dortmund et Leipzig. Les trois ne jouant pas en même temps.
A vous de trouver la combinaison qui cadre avec votre contrainte budgétaire.
Karim Adeyemi (Dortmund, 12,7 M) est en feu en ce moment alors qu’il y a tout juste deux semaines, c’est Donyell Malen (Dortmund, 13,8 M)qui brillait. Un des deux dans votre team.
Mon ami Timo Werner (Leipzig, 14,7 M) a ses partisans. Je préfère son coéquipier Dani Olmo (Leipzig, 13,2 M) plus à l’aise dans le jeu en petit périmètre et comme le RBL joue à domicile…
Au Bayern les options ne manquent pas chez les titulaires pressentis : Kingsley Coman (Bayern, 14,6 M), Jamal Musiala (Bayern, 14,9 M) est dans mon équipe alors que Serge Gnabry (Bayern, 17,2 M)de nouveau buteur a les faveurs des suiveurs.
Rayon risquette, on retrouve du classique. Pour ceux qui cherchent à être contrariant parce que la majorité des managers vont aller sur une structure offensive mixant des joueurs des trois équipes présentes sur le podium. C’est donc des risquettes toutes relatives mais à trois journées de la fin, chaque point compte...
Randal Kolo Muani (Francfort, 15,2 M), sans conviction par rapport à son équipe mais lui est capable de tout.
Moussa Diaby (Leverkusen, 14,8 M) pourrait être émoussé après la demi aller face à l’AS Roma où il a été décevant.
Ludovic Ajorque (Mayence, 10,3 M)marchait sur l’eau il y a encore 15 jours, il doit bien lui en rester un peu dans chaque godasse, non ?
Bons matchs à toutes et tous, on se retrouve la semaine prochaine !
Comments