Spieltag 19#, Player-Picks, Bundesliga
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  • Photo du rédacteurRwano Breizh

Spieltag 19#, Player-Picks, Bundesliga



Billet rédigé le 2 février


Cette saison de Bundesliga est la plus disputée depuis bien longtemps : un Bayern moins dominant, des challengers plus nombreux et mieux armés font que les positions au classement sont si rapprochées qu’elles changent toutes les semaines, la lutte pour le podium est passionnante et concerne au bas mots sept équipes. Avant d’entamer la dix-neuvième journée, le FC Bayern reste leader, talonné de très près par l’Union Berlin à un point, le RB Leipzig à deux points. Le sixième Francfort pointe à cinq points.


Avec un classement si resserré en haut, chaque confrontation directe va permettre à son éventuel vainqueur de creuser des écarts sur l’équipe vaincue. Ce qui promet lorsque l’on connaît le caractère offensif de la Buli.


En bas de classement, la relégation semble promise à Schalke, bon dernier alors que la seconde descente directe nous promet une belle bagarre entre le Hertha, Bochum, Stuttgart, Augsbourg et Hoffenheim.


Le fait marquant principal de la dix-huitième journée ? Le nouveau match nul du Rekordmeister pour la troisième fois consécutive sur les trois rencontres disputées depuis la reprise, et à nouveau sur le même score (1-1). Désillusion d’autant plus forte pour ses supporters que ce partage des points a eu lieu à domicile face à un concurrent direct déclaré. L’Eintracht Francfort, avec un Randal Kolo-Muani épatant en figure de proue, s’affirme de plus en plus comme un légitime prétendant au sacre. Eh oui, rien que ça… ! Julian Nagelsmann devrait être particulièrement chahuté ces prochains jours, tellement die Roten n’ont pas l’habitude de démarrer l’année civile sans victoire au bout de trois matchs (15 ans !). Si on ajoute la perspective de rencontrer dans deux semaines un Messi champion du Monde et un Kyky revanchard (Neymar et/ou Verratti, voir les deux si 2023 est un bon cru, sera forfait, comme d’hab) ne rassure certainement pas les dirigeants de la Saberner StraBe qui ont fait d’une place en quart de finale de la Ligue des Champions un objectif de début de saison.


Mes pronostics des matchs du samedi ont été totalement déjoués, la faute à des fulgurances retrouvées du côté de Gladbach (dans le sillage de son international Hoffman double buteur), du Werder (doublé de Füllkrug, nouveau meilleur buteur avec 13 pions) et de Mayence (triplé d’un Onisiwo déchaîné présent sur les deux autres buts). Grand bonhomme de ce dernier match, c’est donc l’attaquant autrichien Karim Onisiwo qui a les honneurs de la tête de gondole de ce player-picks opus 19.

Vase communicant, on note que Wolfsbourg met fin à sa belle série de six victoires consécutives et qu’Hoffenheim s’enfonce dangereusement dans des profondeurs non visitées depuis longtemps.


Enfin, le derby berlinois revient à l’Union qui s’impose tranquillement sur la pelouse d’un Hertha actuellement relégable.


On retrouve un rythme plus familier d’un match par semaine. Ce qui n’est pas fait pour déplaire au rédacteur que je suis ! On embarque



FC Augsburg - Bayer 04 Leverkusen



En match d’ouverture du vendredi soir, le 14ème accueille le 9ème : deux équipes en quête de rachat.


Malgré des qualités évidentes dans le jeu, Augsbourg n’y arrive pas. Une nouvelle fois défait, les Bavarois vont donc devoir lutter jusqu’au bout pour le maintien. Avec un mercato actif que je trouve bien pensé, les autres Bavarois de Buli confirment concevoir leur salut en développant un football offensif et attrayant. Pour que cette ambition soit couronnée de succès, ça commence par prendre des points à domicile parce qu’à présent ce n’est pas folichon du tout à la WWK Arena (2v, 2n, 5d, 8 buts pour, 15 buts contre).


En perdant à domicile face à Dortmund, Leverkusen a mis fin à une série de cinq victoires consécutives dont trois clean sheets à domicile : pourtant, lors de ce derby rhénan, le Werkself s’est montré dominant et plutôt à son avantage dans le jeu. Forts de quelques certitudes accumulées depuis le mois de novembre dernier, les joueurs de Xabi Alonso viendront pour relancer la machine à victoire et continuer à croire dans une qualification européenne.


Match certainement équilibré avec de bons techniciens sur la pelouse. Augsbourg, comme souvent, finira par craquer.


Score 1-2



Borussia Dortmund - SC Freiburg



Le TopSpiel de cette journée : le 4ème reçoit le 5ème, deux équipes avec le même nombre de points et qui pointent toutes deux à 3 unités de la tête.


Dortmund, malgré un jeu toujours aussi insuffisant au regard des moyens à disposition, continue d’engranger les victoires avec une belle série de 3 succès consécutifs. Vainqueur du derby à Leverkusen, les Marsupiaux ont pu compter sur un Adeyemi, enfin buteur puisqu’il a ouvert son compteur but en même temps que la marque, et sur un précieux Kobel, qui a écarté les nombreuses tentatives adverses (20 frappes subies dont 7 cadrées) : efficacité maximale dans les deux zones décisives du terrain. Pour gagner ce match, il faudra offrir plus.


Car Fribourg s’est remis la tête à l’endroit avec une victoire toute en maîtrise, et notamment en ayant enregistré le retour de Grifo remplaçant au coup d’envoi et passeur décisive sur le troisième but (3-1 devant Augsbourg). Plutôt une bonne idée avant de ferrailler avec Dortmund et son Mur Jaune. Le très expérimenté Christian Streich qui vient de prendre à Volker Finke le record de matchs dirigés en Bundesliga à la tête du SC Fribourg (plus de 340 matchs) sait qu’une solidité défensive retrouvée est nécessaire pour espérer faire quelque chose lors de ce déplacement où il n’a jamais brillé.


Match intense en vue même si je ne vois pas Dortmund subitement être en capacité de développer un jeu de haute qualité. A nouveau en piste pour le titre, le Borussia est solide à domicile (6v, 1n, 1d). Face à un Fribourg probablement prudent qui cherchera à punir son adversaire sur de la verticalité dès la perte de balle, les locaux ont cette année cette capacité à gagner sans bien jouer : ce qui peut-être la clef d’un match fermé. J’ai envie de dire 0-0 mais comme c’est de la Buli, un nul bien serré avec des buts. En espérant une ouverture rapide du score pour obliger un des deux protagonistes à prendre des risques.


Score 1-1



1. FC Union Berlin - 1. FSV Mainz 05



Un solide dauphin reçoit une équipe irrégulière nichée dans le ventre mou du classement (11ème).


L’Union se rapproche à grand pas de son objectif prioritaire, le maintien. Tellement près que le petit poucet de la Buli est second de la classe, à un point de l’imposant Bayern. Urs Fischer continue de faire tourner par petite touche son effectif à chaque match autant pour profiter des pics de forme de certains joueurs que pour concerner au maximum son effectif. Une saison déjà marquante pour le club et ses supporters, avec une seule question : pourra-t-on maintenir ce rythme jusqu’au bout ? Parce que l’Union en Ligue des Champions (pendant que la Juventus empêtrée dans ses magouilles n’y serait pas) serait un formidable pied de nez aux avides promoteurs d’une mercantile Super Ligue et sonnerait comme une des dernières survivances d’un football d’autrefois Oui mais tellement romantique diraient certains, fun diraient d’autres, punk diraient les Berlinois...Loin des compétitions aseptisées et formatées que les puissances financières (Etat, fonds d’investissement, groupes mondialisés, multipropriétés, milliardaires...) veulent imposer à un football de plus en plus domestiqué, merchandisé, dénaturé. En attendant de refaire (ou pas) le monde capitaliste et libéral, l’Union doit d’abord battre Mayence. Content qu’Isco n’est pas signé, on était proche de la faute de goût !


Difficile de cerner avec certitude quels Mainzers se présenteront au Stadion An der Alten Försterei.

Ceux qui ont martyrisé Bochum (5-2), dans le sillage d’un Onisiwo virevoltant pour lui signifier qu’ils ne luttaient pas dans le même championnat, sont difficiles à manier et vendront chèrement leurs peaux. La première victoire du club depuis octobre dernier a dû regonfler le moral des troupes. Côté effectif, titularisé pour la première fois, Ajorque devrait faire du bien surtout que Burkardt, si proche de la sélection la saison dernière, est toujours blessé. J’ai été surpris de la mise sur le banc d’Aaron Martin, l’excellent arrière gauche espagnol. Possible explication avec une fin de contrat en juin 2023, il est pisté par les Italiens de Bologne et du Torino.


Les hommes de Svensson sont trop inconstants cette saison pour atteindre leur objectif de début de saison (lutter pour l’Europe), j’espère qu’ils le resteront une nouvelle fois lors de ce déplacement à Berlin. Intraitable à domicile (6v, 2n), l’Union parce que ces trois points sont nécessaires pour continuer cette formidable aventure !


Score 2-1



1. FC Köln - RB Leipzig



Douzième contre troisième, attention match potentiellement piégeux pour les ambitieux Saxons.


Dans la même semaine, Cologne a ramené de Munich un nul mérité obtenu sur la pelouse du Bayern (1-1) avant de décevoir ses supporters en ne faisant pas mieux que 0-0 sur la pelouse de la lanterne rouge, Schalke. Si on ajoute que la réception du Werder pour le match de reprise s’est soldée par un festival de buts (7-1), on a là toutes les qualités (flamboyance, solidité, médiocrité) d’une équipe capable finalement du meilleur comme du pire. Le profil du visiteur devrait transcender l’Effzeh et ses supporters.


Grâce à une efficacité offensive performante, Leipzig est bien revenu sur le leader au prix d’une longue remontée entamée avec Marco Rose comme nouvel entraîneur. Cependant, les blessures n’épargnent pas les Red Bulls puisque Dani Olmo est à nouveau touché musculairement à la cuisse et sera forfait pour un long moment. Après l’absence longue durée de N’Kunku dont le retour est espéré d’ici 2 à 3 semaines, il s’agit d’un nouveau coup dur. Szoboslaï devient le quasi-dépositaire du jeu, et ça tombe plutôt bien puisque le garçon est en forme : doublé lors du dernier match, il facture pour le moment (3 buts, 8 passes). Je pense toutefois que le Rasen Ball Sport ne pourrait plus encaisser la perte d’un de ses derniers joueurs majeurs à vocation offensive sous peine de décrocher de la bagarre d’un titre qui n’a jamais paru aussi accessible.


Clef du match, la capacité rare cette saison de Cologne à garder ses cages inviolées. Difficile de prévoir les conséquences de l’absence d’Olmo sur l’animation offensive de Leipzig que je vois malgré tout gagner. Dans la souffrance mais gagner.


Score 1-2



Eintracht Frankfurt - Hertha Berlin



Match déséquilibré entre le 6ème et le 17ème.


L’Eintracht a ramené de sa visite au Bayern un point très encourageant dans le sillage d’un Kolo-Muani à nouveau décisif et toujours aussi insaisissable pour les défenses de Buli (7 buts, 10 passes). Le mercato hivernal a vu l’arrivée en prêt du PSV Eindhoven du très intéressant Phillip Max, latéral allemand, pour solidifier un côté gauche qui avait perdu Pellegrini retourné à Turin qui l’a prêté de nouveau à la Lazio. Les Hessen sont au point pour attaquer avec détermination et conviction les prochaines échéances, ils dégagent une certaine force qui pourrait les emmener loin, très loin.


C’est un Hertha en lambeau qui se déplace dans la capitale économique du pays. Battue à domicile lors du derby perdu face à l’Union (0-2), la Vieille Dame a encore accentué le côté dramatique de la situation puisqu’à la crise sportive s’ajoute une (nouvelle) incertitude dans le cap donné par la gouvernance actuelle qui a décidé, à la surprise générale, de mettre fin au contrat du directeur sportif Fredi Bobic. Lui reprochant de ne plus « cadrer avec le projet actuel » ( mais quel est-il ce projet ? Si ce n’est de se maintenir !! diront les mauvaises langues et les supporters de l’Union) car engagé par les anciens dirigeants, Kay Bernstein , le nouveau président et ancien kappo des ultras du club, a préféré affronter les prochaines échéances avec une nouvelle direction. Pas surprenant au regard de l’ingérence croissante du Président dans le domaine sportif (notamment sur les transferts), d’autant que les profils Andreas "Zecke" Neuendorf et Benjamin Weber ne garantissent pas une rupture fondamentale puisque le duo de successeurs était déjà au club il y a deux saisons. Quel sens du timing pour flinguer en bonne et due forme le mercato berlinois puisque les transferts des joueurs en négociation avec Bobic n’ont finalement pas vu le jour alors qu’ils étaient conclus...Même si Sandro Schwarz a été confirmé pour le moment à son poste d’entraîneur, ce qui est un moindre mal, le gâchis continue. Et puis Felix Magath, pompier de service il y a quelques mois, vient de se déclarer ouvert à un retour...La lente déliquescence continue.


L’Eintracht comme une évidence. Et une bonne secouée histoire de faire de la Buli ce championnat à nul autre pareil !


Score 3-0 (version light)



VfL Bochum 1848 - TSG Hoffenheim



Match de milieu de tableau le 12ème recevant le 14ème, deux points les séparant. Défaite interdite.


Son équipe menée à la pause (3-0), l'entraîneur Thomas Letsch a réagi en faisant entrer quatre nouveaux joueurs pour finalement s’incliner au final 5-2 à Mayence : avec cette nouvelle défaite à l’extérieur, Bochum est devenue la plus mauvaise défense du championnat avec 44 buts encaissés. Mais à domicile, les occupants du Vonovia Ruhrstadion sont une autre équipe (4v, 1n, 3d) et restent invaincus depuis 5 réceptions. A l’image de victoires vraiment significatives face à l’Union, l’Eintracht ou Gladbach, je reste persuadé que cette équipe, avec cet entraîneur qui a su la revitaliser, peut se maintenir en prenant à domicile les points nécessaires à son maintien. Tout l’enjeu de cette réception.


Car, dans le dur depuis longtemps, et malgré un mercato volontaire (Delaney, Dolberg et Brooks), Hoffenheim est en crise, surtout après la dernière défaite enregistrée à domicile la semaine dernière face à Gladbach. Peu habitué à lutter pour le maintien, le club découvre un autre pan de ce qui fait le sel de ceux qui luttent pour leur survie dans l’élite. Illustration de ces tensions croissantes, les spectateurs ont bruyamment manifesté leur mécontentement avant de se faire tacler par l’entraîneur André Breitenreiter. Vu les mœurs à l’œuvre cette saison en Bundesliga, je dirai qu’une nouvelle défaite qui plus est à Bochum scellerait définitivement le sort du technicien maladroit. Déjà qu’il n’y a pas beaucoup de supporters du club de Sinsheim alors si en plus, tu les tances alors que tu perds face à une équipe qui n’avait pas encore gagné une seule fois à l’extérieur, tu peux préparer ta valise. Eliminé en Pokal cette semaine et enfermé dans une spirale de défaite, ce match face à un concurrent direct est ultra important pour Hoffenheim et l’avenir immédiat de son entraîneur.


Club historique et symbole du football d’association made in Germany, Bochum affronte Hoffenheim, club en plastique pour ses détracteurs et laboratoire d’un football plus « contemporain et novateur» pour les autres dans un match qui sent bon la poudre. Tant footballistique qu’idéologique. Je vois des buts et des injustices parce que cette chienne de vie est injuste, même avec une VAR autour des terrains.


Score 3-3



Borussia M'gladbach - FC Schalke 04



8ème contre lanterne rouge. Rencontre déséquilibrée.


Porté par le retour de ses vétérans Stindl et surtout Hofmann (retour fracassant 2 buts, 1 passe), Mönchengladbach s’est imposé pour la première fois de la saison à l’extérieur. La première de Daniel Frake qui coache pour la première saison en Bundesliga. Le jeu des Poulains est trop dépendant de certaines individualités pour espérer mieux que quelques coups d’éclats.


En arrachant le point du match nul grâce à un clean-sheet obtenu de haute lutte et surtout en fermant le jeu, Schalke marque son premier point de l’année et met fin à une série de 3 défaites consécutives. Eclaircie dans la grisaille le retour de blessure de Salazar, seul joueur un peu frissonnant de cet effectif. La route est encore longue pour les Knappen.


Sur sa valeur football, Gladbach ne fait qu’une bouchée de ce Schalke, qui va probablement bétonner un max et découper du steak chevalin comme dans ses meilleures années.Même pour un pari contrariant, à grosse cote, il me semble difficile de jouer le Revierklub gagnant.


Score 2-0



VfB Stuttgart - SV Werder Bremen



15ème contre 10ème, le maintien en toile de fond.


Stuttgart n’est devant le barragiste qu’à la différence de buts et n’a toujours pas gagné en Buli en cette nouvelle année. Dans cette grisaille sportive, un peu de soleil pour le VfB qui a obtenu sa qualification en Pokal aux dépens du SC Paderborn en milieu de semaine. Et c’est bien tout car à Stuttgart, on aime complexifier les challenges déjà un peu compliqués donc après avoir viré l’entraîneur et le directeur sportif , qui faisaient jusqu’à présent du bon travail, on a transféré le milieu de terrain français Ahamada, révélation de l’équipe pour 12 M€ à Everton en Premier League. Ça va finir par craquer et pour le coup, Bruno Labbadia aura une vraie excuse bien trouvée, l’incompétence crasse du nouveau dirigeant pharaon du VfB, Alexander Wehrle. Et il n’aura pas tort.


En gagnant 2-1 face à Wolfsbourg, le Werder a mis fin à deux séries : la sienne de 3 défaites consécutives et l’invincibilité de Loups qui restaient sur six victoires. Le bourreau en chef est l’incontournable Niclas Füllkrug nouveau meilleur buteur de Bundesliga (13 buts). Contrairement au jeu attrayant habituellement pratiqué, cette victoire a été obtenue en faisant le dos rond face à un adversaire qui a eu la possession mais qui a laissé des espaces suffisants pour que l’animation offensive du Werder puisse s’exprimer. Je doute que la physionomie de la rencontre face au VfB soit identique.


Dans un bon jour, je crois ce Werder capable de taper quasiment toutes les équipes du championnat. Cette année, les éléments sont souvent défavorables à Stuttgart. La conjonction des deux verrait une victoire tranquille des promus, pourtant j’ai envie de croire dans la capacité collective de révolte des Souabes.


Score 1-1



VfL Wolfsburg - FC Bayern München


Match de gala avec la réception du leader par un 7ème qui était (trop?) chaud voir en surchauffe ?


Affiche qui aurait à une semaine près fait office de TopSpiel avec deux équipes ayant été freinées lors de leurs derniers matchs et qui ont donc la volonté affichée de repartir de l’avant.


Les Loups ont vu leur série s’interrompre à Brême face à un Werder au profil de coupeur de tête. L’élimination en Pokal par l’Union étant venue confortée cette impression de moment charnière de la saison : un résultat positif contre l’ogre bavarois relancerait la belle mécanique carnassière qui a tout englouti sur son passage ces derniers temps.


En face le Bayern, à nouveau accroché sur le même score (1-1) pour son troisième match consécutif, voit ses poursuivants revenir à grands pas. Ce nouveau cafouillage n’est pas complètement surprenant cette fois-ci, surtout après le match nul précédent enregistré face à Cologne.

Nouveau déclassé, Pavard campe sur le banc : c’est une lente chute continue ou comment passer de titulaire en ouverture de Coupe du Monde à cireur de banc dans la froideur d’un mois de janvier en Bundesliga. Son remplaçant Stanisic, formé au club, a fait un bon match et a délivré la passe décisive sur le but de Sané. Le français, entre ses états d’âmes, ses revendications en tant que défenseur central et son écart pénal du mois d’octobre, peut se mettre à l’espagnol. En espérant que le Barça soit toujours intéressé pour le poste...de latéral droit. Surtout que dans la ligne droite du mercato hivernal, c’est Cancelo qui a signé au Bayern en provenance de Man City. Prêté, c’est le gros coup de ce mercato. Il peut jouer des deux côtés et a été titularisé d’entrée à droite en Pokal cette semaine (qualification aisée). A noter que Pavard avait trouvé un accord avec l’Inter Milan mais les Bavarois ont bloqué le transfert pour que, dans le jeu de domino, le PSG ne récupère pas Skriniar de l’Inter avant la LDC. Bref pour Pavard, ça sent la fin de son aventure bavaroise.


Les dirigeants bavarois, et en tête Oliver Kahn le président, commencent à perdre patience et s’agitent médiatiquement. Si la victoire n’est pas au bout de ce déplacement à la Volkswagen Arena, je m’attends à une montée en température propre à faire exploser le joint de culasse de la cylindrée bavaroise. Niko Kovac a une belle occasion se rappeler au bon souvenir de son ex-employeur. Un résultat positif des Loups les lanceraient totalement dans la course à une qualification européenne. Match indécis c’est dire si cette Bundesliga est cette année serrée. Les Bavarois sur le fil.


Score 1-2




PLAYER-PICKS



Pour être différenciant ce week-end, et avec une petite dose de risque quand-même, on regardera du côté d’une équipe comme le Bayer Leverkusen. Trois équipes doivent, à mon sens, être présentes dans votre team : Leipzig, l’Union Berlin et Mönchengladbach.


Le Bayern doit être pris en considération mais juste une pincée surtout en considération du calendrier à venir.


Enfin, mettez le paquet sur l’Eintracht Francfort, les points de cette semaine s’y trouvent.



Gardiens


Trapp (8,7 M) a le clean sheet au bout des gants et deux matchs intéressants à suivre.



Si vous cherchez un gardien, Jonas Omlin (7 M) qui est en promo a devant lui deux matchs qui devrait le mettre en valeur. A saisir.


Sur le pénalty inscrit la semaine dernière par Fuhrich, Blaswich (Leipzig) n’a pas une nouvelle fois la main assez ferme car il est sur la trajectoire et touche le ballon qui finit malgré tout au fond. Je n’arrive pas à voir si ce gardien n’est pas assez bon pour un top club ou si j’ai la dent trop dure avec lui . Comme il est dans ma team, je le conserve mais vraiment sans conviction aucune.



Et pourquoi pas :


Pour les petits budgets, Dahmen (2,5 M) et surtout Fährmann (1,4 M) qui est le nouveau titulaire dans les bois de Schalke vont être sur-sollicités. Le choix de ce dernier est très risqué et n’est envisageable sereinement que si vous possédez le gardien de Wolfsbourg ou Bayern qui s’affrontent après.


Défenseurs


Frimpong (13,2 M) devrait avoir des espaces pour s’exprimer.


Bensebaini (12,6 M) devrait lui avoir des ballons pour scorer.


Trimmel (9,7 M) est en forme et décisif. Le biker roule à vive allure en ce moment, ce serait dommage de s’en priver.


Suspendu pour accumulation de carton, Mitchell Weiser du Werder est absent.

Dans le même club, Anthony Jung (2.3 M) est une vraie alternative sinon deux joueurs en promo cette semaine sont de bons remplaçants . Smolcic (3,7 M), intégré à la rotation de l’Eintracht lorsqu’Hasebe ne joue pas (et ça arrive de plus en plus souvent, il ne peut plus enchaîner pareil à 39 ans!!) me plaît, autant que Chabot (3,9 M) qui s’impose comme titulaire à Cologne.


En pseudo risquette, 2 recrues du mercato:


João Cancelo (13 M) arrivé au Bayern , ceux qui suivent la PL savent...Attention différentiel éprouvé.

Philipp Max (9 M) arrivé à Francfort n’est pas sûr de débuter mais ceux qui suivent la Buli savent...Attention différentiel potentiel.



Et pourquoi pas :


Juranovic (7,1 M) est annoncé sur le banc : il fait une arrivée tonitruante en Buli et son prix en promo est l’occasion de le rentrer. Surtout qu’il pourrait rentrer en cours de match.


Ryerson et Günter s’affrontent, dommage sinon c’était une recommandation.



Milieux


Vous n’avez pas Szoboslai (15,1 M) mais que faîtes-vous ?


Hofmann de Gladbach (16,1 M) revient bien et fort, à intégrer d’urgence à votre squad.


On pioche à pleine main à l’Eintracht : en priorité Lindström (13,4 M) puis Kamada (11,9 M) et/ou Götze (10,4 M) qui sont kiff-kiff.


Si vous possédez Wirtz (12,8 M), à conserver.


Vous manquez d’argent ? Arne Engels (1,2 M), recrue épatante d’Augsbourg est en promo ! Au-delà du jeu, je l’ai vu sur deux matchs, je suis emballé par le joueur. Ça demande confirmation.


Ma risquette de la semaine au milieu ?


Un joueur que j’aime beaucoup et qui, en général, le rend bien : Christoph Baumgartner (14.1M). Son Hoffenheim est dans le dur mais en face c’est Bochum, un match pour lui le joueur de stats.


Et pourquoi pas :


Match dans le match Bellingham reçoit Grifo, où quand deux des trois meilleurs milieux de terrain du jeu de fantasy s’affrontent (le premier est toujours N’Kunku).


Stöger (5,9 M) et Schlager (10,2 M), qui ne sont pas dans un bateau où l’un tombe à l’eau, sont en promo et collent bien au titre de la rubrique.



Attaquants


L’incontournable Kolo-Muani (13,5 M).


Thuram (13,7 M) va bien finir par se réveiller maintenant qu’il finit la saison dans son équipe. Et ça pourrait faire mal.


Dani Olmo est blessé donc un de ses coéquipiers dans votre team : moi, j’ai Silva (13,9 M) et sinon il reste Timo Werner (14,7 M), l’homme aux pieds carrés.


Nouveau bomber de Buli, un billet sur Füllkrug (8,5 M) pour faire trembler les filets.


Je crois toujours dans Musiala (15,3 M), s’il ne revient pas dans la team cette semaine, ce sera la semaine prochaine.


Ma risquette de la semaine, à ne pas forcément suivre : Behrens (4,9 M) de l’Union, j’aime bien le joueur mais je ne le rentre pourtant pas encore dans ma team. Plus pour des questions de calendrier. Vous l’aurez lu ici en premier...#différentiel


Et pourquoi pas :


Leroy Sané ( 14,9 M) en promo pour préparer les prochains matchs.


Un des trois va cartonner mais lequel ? :

Becker (11,7 M)

Diaby (14,4 M)

Hlozek (10,6 M)




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