Fantasy Coach Bundesliga - Players Picks - 9.Spieltag #
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  • Photo du rédacteurRwano Breizh

Fantasy Coach Bundesliga - Players Picks - 9.Spieltag #

Dernière mise à jour : 19 mai 2023

Billet rédigé le 06 octobre.


On ne s’embête jamais dans la Bundesliga. Et, c’est pour ça qu’on apprend à l’aimer :


Vendredi, mise en bouche, au goût normalement fruité de l’offensive

.

Samedi, le Klassiker, le choc consistant du championnat.


Dimanche, le derby rhénan, petite douceur entre deux clubs vraiment rivaux.


Toujours leader d’un classement dont elle savoure avec grand plaisir ces instants historiques, l’Union Berlin n’est plus invaincue et a connu sa première défaite chez un Eintracht Francfort, toujours aussi impeccable dans son costume saillant de coupeur de tête et revenu comme promis à une sixième place plus conforme aux légitimes ambitions du club. Toutes les équipes de Bundesliga ont donc maintenant au moins connu une défaite alors que Stuttgart et Bochum sont les deux seules équip es à ne pas avoir encore gagné. Fribourg, sans bruit, est second avec le même nombre de points (17) mais avec une différence de buts moins favorables (+6 contre +9 aux premiers). Le podium est complété par deux équipes à 5 points : Bayern Munich (+17) et Borussia Dortmund (+1). Inséparables, ces deux-là vont en découdre dans l’affiche de cette neuvième journée : le Klassiker.


Oktober Fest, la Fête de la Bière, touchant à sa fin, le Bayern relâche enfin la pression en gagnant à nouveau. Sûrement une simple coïncidence. Et c’est le jeune mousse Musiala qui s’est transformé en capitaine de soirée pour ramener son équipage au port de la victoire. Après la victoire contre un Bayer Leverkusen en perdition (4-0), le débat sur Nagelsmann va se calmer au moins jusqu'à…samedi prochain !! Car il va falloir maintenant aller confirmer chez le rival numéro un, Dortmund et son si célèbre Mur Jaune.


Un chiffre ? Le 23 : c’est à la fois de nombre de buts marqués par le Bayern Munich et celui des buts encaissés par Bochum.


Dans le bas du classement, les 4 derniers ont perdu et restent englués dans les profondeurs du classement : Schalke (6 points), Stuttgart (5 points), Leverkusen (5 points) et Bochum (1 point) ferment la marche.


Alors que l’on attaque la neuvième journée, nous en sommes déjà au troisième licenciement d’entraîneur de la saison avec l’intronisation d’un nouveau coach sur un banc de Bundesliga : c’est l’espagnol Xabi Alonso qui devient l’entraîneur principal du Bayer Leverkusen. J’ai comme l’impression que la série n’est pas forcément encore finie. Ainsi, plusieurs entraîneurs sont sur la sellette à des degrés plus ou moins élevés : Kovac (Wolfsbourg), Matarazzo (Stuttgart), Frank Kramer (Schalke) ou Nagelsmann (Bayern). Cette instabilité chronique sur les bancs de touche interpelle sur l’envers des décors internes qui font et défont ces clubs de football professionnel. Les enjeux non exclusivement sportifs semblent prendre le pas sur l’essence primaire de ce jeu universel définitivement entré dans l’ère des produits aujourd’hui mondialement commercialisés.


Enfin petit teasing : on tient avec le Hertha Berlin une matière première romanesque exceptionnelle qui mériterait un billet dédié ou peut-être plus sûrement une rubrique à part entière, histoire de feuilletonner. Vous aimez les séries à la sauce Netflix alors ce club est fait pour vous. Promis, je vous prépare un focus berlinois pour les prochaines semaines.


Bons matchs, bon week-end en perspective et à la semaine prochaine.

Pour jouer, il faut se créer un compte, ici : https://fantasy.bundesliga.com/


Et pour rejoindre notre Ligue qui répond au nom de « Fantasy Coach », c’est ici : https://fantasy.bundesliga.com/leagues/95705

TSG Hoffenheim - SV Werder Bremen

En ouverture de la journée, une opposition entre 2 équipes qui ont jusqu’à présent bien réussi leurs entrées en matière.


Cinquième au général, Hoffenheim réussit un bon début de saison et comme l’année dernière performe à domicile où la PreZero Arena n’a jusqu’à présent pas connu la défaite (3v, 1n). Le coach André Breitenreiter a remis la tête à l’endroit à ses joueurs qui ont l’occasion de se rapprocher du podium en cas de nouvelle victoire.


Après un bon début de saison remarqué par le jeu déployé et les émotions procurées, le Werder avait quelque peu ralenti le rythme avant de remporter brillamment le week-end dernier sa première victoire à domicile de la saison. En roustant Mönchengladbach avec la manière (n’est-ce pas Didier !?) sur le score sans appel de 5-1. Huitième, les hommes d'Ole Werner sont de sérieux clients en déplacement puisqu’ils sont toujours invaincus à l’extérieur (2v, 2n). Et si par hasard, ils sont menés, ils savent trouver les ressources pour revenir de nulle part (menés trois fois au score sur ces 4 déplacements, buts décisifs souvent inscrits après la 80ème minute) et rentrer dans les points. Brême peut compter sur Niclas Füllkrug qui, avec 7 buts marqués, est actuellement à 29 ans le meilleur buteur du championnat et qui reste sur une performance de choix lors de son dernier match disputé (2 buts, 1 passe). Avant-centre classique, physique et enfin débarrassé de ses pépins de santé, il donne en ce moment sa pleine mesure à tel point que son nom circule pour qu'il soit appelé en équipe nationale allemande. Dernier stimuli, le sélectionneur allemand Hansi Flick devrait être au stade pour observer l’artificier en chef de la seconde attaque de Bundesliga (18 buts).


Beau duel en perspective où les buteurs Kramaric et Füllkrug pourraient régaler tout comme leurs coéquipiers respectifs Baumgartner et Ducksch. Des buts et des rebondissements entre ces 2 équipes assez proches. Je ne vois pas Hoffenheim perdre.


Score 2-2


Bayer 04 Leverkusen - FC Schalke 04


Match entre mal-classés. Défaite interdite.


Une nouvelle fois battu, Leverkusen occupe l'avant-dernière place du classement avec cinq petits points glanés après huit journées. La crise est là et bien là, surtout avec le directeur général du club qui lâchait dans la presse que le club était prêt à toutes les éventualités. Tu m’étonnes, le Werkself avait déjà contacté Thomas Tuchel qui a décliné le poste. Menacé dans ses fonctions d’entraîneur depuis plusieurs matchs, le sympathique Gerardo Seoane n’a pas résisté à la nouvelle défaite enregistrée mardi à Porto 2-0 en Ligue des Champions alors que dans ce match, Schick a raté un pénalty, le Bayer a eu la possession et davantage de tirs cadrés que les Portugais. Dur mais inévitable car l’entraîneur suisse savait que toute déconvenue lui était interdite cette semaine. C’est l’espagnol Xabi Alonso qui a été nommé entraîneur ce mercredi. Passé par la Castilla (U13 en 2018-2019) et la réserve de la Real Sociedad (2019-2022), c’est son premier poste d’entraîneur principal avec un contrat courant jusqu’en 2024. C’était un formidable joueur (un milieu de terrain tactiquement surdoué et très intelligent dans le jeu, passé par le Real Madrid, Liverpool et le Bayern Munich et surtout avec sa sélection nationale Champion du Monde et double Champion d’Europe), reste à voir si l’entraîneur est fait du même bois. Sur les premiers éléments, Xabi Alonso préfère évoluer avec une formation flexible en 4-2-3-1, avec la possibilité de passer en match à 3 axiaux derrière et des latéraux très présents soit dans le système de pression soit dans la possession de balle. Il revendique un jeu intense, du contrôle, jouant un bon football tout en étant actif avec le ballon. C’est alléchant, c’est beau et ça mérite bien la tête d’affiche de ce neuvième épisode de notre saison de Buli. La réalité pourrait être plus brutale pour une équipe qui sur 4 réceptions à domicile n’a toujours pas gagné dans sa BayArena (1n, 3d). Aux indisponibilités connues de Bellarabi (genou), Palacios (cuisse) et Wirtz (reprise), Sardar Azmoun est absent pour à six à huit semaines (mollet). Je pense que Xabi Alonso est un bon choix (gros QI football). Le chantier défensif est énorme, le milieu peu complémentaire alors que la ligne offensive est talentueuse. S’il y a bien des possibilités avec cet effectif, il y a surtout beaucoup de travail pour solidifier collectivement cet effectif. Par contre, un mot sur ces directeurs sportifs qui recrutent en empilant les profils sans équilibrer leur effectif sur d’autres lignes pourtant tout aussi nécessaires à la viabilité d’une performance collective. Si l’entraîneur n’arrive pas à faire tourner l’effectif mis à disposition, il saute. A Leverkusen, le DG Simon Rolfes me semble aussi responsable de la situation actuelle que le Gerardo qui lui a été renvoyé.





La chance de Xabi Alonso, c’est que son premier adversaire est Schalke qui ne voyage pas super bien depuis le début de saison (2n, 2d). En plus, la défaite face à Augsbourg contre un adversaire pourtant réduit à dix a laissé des traces morales, comptables et physiques puisque Van den Berg (cheville) et Zalazar (métatarse fracturé) ne rejoueront pas avant 2023. Au rythme où vont les directions techniques des clubs de Bundesliga, une nouvelle défaite fragiliserait à son tour l’entraîneur Frank Kramer. Les critiques croissantes lui reprochent de plus son approche restrictive du jeu, loin des envolées offensives de l’autre promu.


Intrinsèquement, le Bayer est au-dessus mais je pense qu’actuellement Schalke dispose de vertus morales supérieures notamment de combat parce que ce club est préparé depuis le début de saison à lutter pour le maintien. Apprentissage heureux pour coach Xabi.


Score 3-1


1. FSV Mainz 05 - RB Leipzig


Duel de milieu de tableau avec deux équipes à onze points, l’occasion de se départager.


Bien parti, Mayence cale et n’arrive pas à relancer la machine (pas de victoire depuis le 04 septembre et un déplacement à M’gladbach). La défaite de la semaine dernière à Fribourg a été qualifiée d’encourageante. Bof, je n’aime pas cette expression : cela ne fait pas avancer le compteur point, seul juge de paix en fin de saison. A domicile, les joueurs de Bo Svensson sont dans le dur avec 2 nuls et une défaite pour un but inscrit et quatre encaissés. Un sursaut comptable pérenne passera par une amélioration des performances à la MEWA Arena où il faut prendre des points. A noter que l’équipe a évolué en 3-6-1 avec un système de double 10 derrière la pointe Onisiwo avec Burkardt et Stach. Ce coach a la cote et son nom circule toujours dans les gazettes mercato.


Onzième au classement, Leipzig et son nouvel entraîneur Marco Rose sont lancés dans une course vers les premières places. S’il y a du mieux depuis son arrivée, ce n’est toujours pas ça. Die Roten Bullen alternent victoires à domicile et défaites à l’extérieur. Le salut passera par une régularité retrouvée c’est-à-dire avec des points ramenés des déplacements : avant-dernier du classement des matchs à l’extérieur, Leipzig reste depuis le début de saison sur 1 nul, 3 défaites pour 3 buts marqués et 10 encaissés. Impossible pour une équipe qui aspire au podium. L’entraîneur a réorganisé son animation offensive en titularisant Silva en pointe, Nkunku au soutien et Werner côté gauche. Avec succès. Une victoire en Ligue des Champions 3-1 sur le Celtic Glasgow est venue confirmer la pertinence de cette option. Malheureusement, lors de ce match européen, une grosse tuile pour l’équipe qui a probablement perdu jusqu’à la fin de saison son gardien titulaire et capitaine Peter Gulacsi (déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit). A 32 ans, cela ne sent pas bon. Il s’est blessé suite à une passe en retrait foireuse de Timo Werner Le même qui n’étant pas très heureux de rejoindre le banc à la 71e minute a hurlé de colère en quittant le terrain. Pour aller bouder sur le banc des remplaçants. Sympa le gars à 20 millions !! Pas irréprochable en terme d’efficacité, ce genre d’attitude individualiste mâtiné d’un comportement de diva ne poussera pas ses coéquipiers à jouer pour lui. Au contraire. Ça sent de plus en plus l’erreur de casting, surtout avec la future arrivée de Benjamin Sesko l’été prochain en provenance de Salzbourg.


Match serré entre deux équipes qui ont besoin de se rassurer en prenant des points.


Score 1-1

VfL Bochum 1848 - Eintracht Frankfurt


Match à priori déséquilibré entre une lanterne rouge qui n’a toujours pas remporté le moindre match de Buli cette saison et qui affronte des visiteurs qui montent en puissance avec 4 victoires sur les cinq derniers matchs de championnat. Une stat marrante pour ce match : sur CPA, Bochum est la plus mauvaise équipe du plateau (10 buts encaissés) alors que Francfort est première exæquo (6 buts marqués). Donc pour moi, une petite piécette pour un but sur CPA.


Bochum a eu beau changer d’entraîneur, le résultat a été le même avec une nouvelle défaite dans un vide offensif abyssal (sidéral, fatal fonctionne aussi) : 2 tirs dont un seul cadré sur tout le match. Un changement à la 34ème minute puis 3 autres à la 46ème, rien n’y a fait que ce soit en 3-5-2, 4-2-3-1 ou en 4-3-3. Il y a énormément de travail, ne serait-ce que pour faire illusion. A voir le langage corporel du nouvel entraineur Thomas Letsch au coup de sifflet final et surtout ses errements tactiques, je ne les vois déjà plus s’en sortir alors que nous n’en sommes qu’au mois d’octobre. J’espère me tromper car j’ai toujours trouvé ce club sympa. Et pour ne rien gâcher forfait du meneur de jeu Kevin Stöger (coronavirus).


Lors du dernier match, Francfort a démontré sa capacité à se projeter vite devant avec efficacité et réalisme, et notamment avec le retour d’un schéma préférentiel qui a fait ses preuves la saison dernière en 3-4-3 en phase de possession et en 5-3-2 en défense. La victoire obtenue face l’Union est un trompe l’œil car si les deux équipes étaient vraiment très proches l’une de l’autre (possession, occasions), les talentueux Trapp dans les bois, Lindstrom en soliste et Kolo-Muani en dynamiteur ont su faire des différences individuelles décisives. Le jeune français a écopé d’un rouge sévère et le coach Oliver Glasner a été rassuré de voir que la Ligue des Champions de ce milieu de semaine n’a pas apporté pas son lot de blessures car certains postes ne me semblent pas suffisamment doublés. Ce qui n’est pas le cas concernant la ligne offensive puisque les réservistes colombien Borré et argentin Alario devraient mécaniquement avoir du temps de jeu. Probable que le nul de prestige obtenu face à Tottenham renforce l’Eintracht dans sa confiance.


Des joueurs méfiants devant le manque de certitude et de conviction tactiques de leur nouvel entraîneur auront toutes les peines du monde à renverser des visiteurs guidé par un coach apprécié et qui a dorénavant trouvé la bonne carburation. Victoire à l’extérieur, avec but sur CPA.


Score 0-2


FC Augsburg - VfL Wolfsburg


Autre match important dans l’optique du maintien.


Augsbourg enchaîne une troisième victoire consécutive : en s’imposant au terme d’un match au scénario bien acidulé mais pas forcément d’un grand niveau technique, les Bavarois ont réalisé le bon coup espéré sur la pelouse d’un concurrent direct (victoire à l’extérieur 2-3) . Devant au bout de 21 minutes grâce à un doublé du bosnien Ermedin Demirovic, les coéquipiers de l’excellent latéral Iago ont vu leurs hôtes revenir à hauteur autour de l’heure de jeu, ont perdu leur pointe Mergim Berisha sur carton rouge dix minutes plus tard avant de forcer la décision en infériorité numérique par le toujours précieux Hahn. A voir les joies et tensions au coup de sifflet entre les deux équipes (d’un côté, Simon Terodde trop excessif et de l’autre Rafal Gikiewicz, récidiviste déjà impliqué dans des provocations face au Werder, ont vraiment l’air bas de caisse – et je reste poli), je pense qu’Augsbourg sait tenir le bon bout dans sa quête de maintien. Au chaud en milieu de tableau à une dixième place, les joueurs d’Enrico Maaßen reçoivent à domicile avec certainement la farouche volonté d’enchaîner sur une quatrième victoire consécutive. Et de mettre à nouveau six points dans la vue d’un autre concurrent direct à la course au maintien. Avant d’enchaîner ensuite avec 5 matchs difficiles. A noter la perte sur grosse blessure d’André Hahn (opération du cartilage, retour espéré début 2023) et la suspension de Berisha suite à son expulsion. Rafal Gikiewicz incertain.


Les Loups mordent à nouveau avec l’obtention de leur seconde victoire de la saison au dépens d’un Stuttgart mal en point. Ce succès va apporter enfin un peu de sérénité aux hommes d’un Kovac qui se sait déjà sur la sellette. Contrairement aux matchs précédents, il y a eu du mieux dans le jeu organisé dans un 4-1-4-1 où Wolfsbourg a eu la possession (55%), s’est procuré de nombreuses occasions (2 frappes pour 7 cadrées) et a su forcer la décision en fin de match avec une petite sucrerie de Mattias Svanberg pour une réalisation ô combien importante de Yannick Gerhardt. Car le couperet n’est pas passé loin pour le coach croate, toujours en sursis. Timing particulier en terme de cohésion d’équipe puisque le directeur sportif Marcel Schäfer a fait savoir que sur les huit joueurs qui peuvent quitter le VfL Wolfsburg sans indemnité de transfert cet été, seuls deux se verraient offrir une prolongation (Marmoush et Otavio). Pas sûr qu’ils voudront rester. La presse parle au prochain mercato hivernal de renforts en défense (centrale et latéraux) ainsi qu’en milieu de terrain axial.


Le verre à moitié plein voit un football ambitieux et chatoyant (surtout au regard de la culture locale !!) recevoir un club en pleine restructuration alors que le verre à moitié voit une équipe n’a pas encore les moyens techniques de ses ambitions accueillir un club désargenté en perdition footballistique. En d’autres termes, un festival à la Buli ou une purge ?


Score 1-1


Borussia Dortmund - FC Bayern München


Topspiel des topspiel : le Klassiker, attendu par toute l’Allemagne du football, intervient à point nommé pour jauger du niveau réel de ces deux équipes pas totalement épanouies.


Battu à Cologne, le Borussia n’a pas préparé ce choc de la meilleure des manières. Le coach Terzic a pointé la faiblesse de la force de caractère déployée par ses joueurs au début de la seconde mi-temps : ces manques d’intensité, d'engagement, de générosité sont selon lui des points faibles récurrents. On ne peut pas vraiment lui donner tort lorsque l’on regarde les scénarii des matchs perdus de la saison. Toutefois, pour être juste, on peut aussi pointer du doigt la faiblesse des animations mises en place. En s’imposant facilement sur la pelouse de Séville (1-4), les Schwarzgelben ont probablement assuré leur qualification au prochain tour de la Ligue des Champions. De quoi arrivés à ce choc avec une forme de pression en moins car le bilan actuel en Buli est mitigé avec 5 victoires pour 3 défaites. Blessé, Reus est toujours absent.


Après 4 matchs sans victoire, un Bayern dominateur a collé quatre cartouches à un très léger Leverkusen pour renouer avec le goût de la victoire. Alors que l’on retrouve quatre buteurs différents avec le premier but à domicile de Sadio Mané, la faiblesse de l’opposition ne permet pas de tirer de conclusion définitive sur le niveau réel du Bayern. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il est trop tôt pour oublier tous les doutes exprimés ces dernières semaines. Surtout en regardant de plus près les buts marqués : les trois premiers buts marqués le sont sur des tirs contrés ou touchés par le gardien alors que dernier est le fruit d’une belle boulette du gardien (déjà évoqué dans le dernier billet). Toutefois, on soulignera une nouvelle fois la très belle performance de la pépite Musiala (autant dans le jeu qu’au niveau des stats 1 but, 2 passes) et la bonne copie du grognard Müller (1 but, 1 passe). L’intermède européen de Ligue de Champions, une punition de Plzen (5-0), n’est que venu conforter la préparation de cette affiche sur le mode « attention, nous sommes de retour ». Et, face à ce Borussia, je pense que ces Bavarois vexés le seront. Pour ce match, 2 joueurs positifs à la Covid étaient incertains : Joshua Kimmich qui est finalement dans le groupe et Thomas Müller forfait.


Les deux équipes ont quinze points : devant son magnifique public, le quatrième reçoit le troisième dans le 124ème Klassiker de l’Histoire. Et pourtant à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent. Enfin ceux du Bayern !


Score 1-2


Borussia M'gladbach - 1. FC Köln


Derby rhénan intéressant sportivement entre deux outsiders, le neuvième recevant le septième. S’il y a un vainqueur, il basculera alors du bon côté de la force.


A domicile, les Fohlen présentent un honorable bilan (3v, 1d). Mais le Borussia a pris une raclée à Brême (5-1) la semaine dernière. Dans des proportions qui interpellent : pour moi, au-delà de la qualité de jeu réelle du promu, une des pistes d’explication plausible de l’irrégularité chronique des Poulains pourrait venir de la situation contractuelle de 3 joueurs très importants de l’effectif (Sommer, Bensebaini et Thuram) qui , en fin de contrat l’été prochain, n’ont toujours pas prolongé. Auteurs tous trois de solides performances individuelles, leur côte augmente et il est fort probable de les voir atterrir libres chez de gros clubs aux moyens financiers importants. En tout cas, pour ce match haut en couleur car particulièrement attendu par les supporters, les joueurs de Farke ont la plus belle des occasions pour se faire pardonner auprès de leur public. D’autant plus que les deux derniers derbies joués au Borussia-Park ont été remportés par Cologne. Des changements pourraient intervenir par rapport au dernier onze titulaire.


Le 1. FC Cologne est sur la pente ascendante depuis que Steffen Baumgart a pris place sur son banc. C’est indéniable sur le terrain, dans les tribunes, dans les classements et l’équipe joue à nouveau les compétitions européennes. D’ailleurs, les Geissböcke ont connu hier leur première défaite dans le tour actuel de la Conference League à domicile face au FK Partizan de Belgrade (0-1). Moins de la moitié des joueurs qui joueront dimanche ont été alignés hier soir. Car, c’est le Championnat, une compétition où Cologne est invaincu à l’extérieur (1v , 3d) et compte bien le rester à la fin de ce week-end de derby. La confiance est là puisque les joueurs de la Ville Cathédrale restent sur une performance de choix après leur belle victoire sur Dortmund. Le score 3-2 ne reflète pas l’emprise que l’équipe a eu sur son adversaire lors de la seconde mi-temps. La majorité des joueurs ont pu se reposer et voudront satisfaire leurs enthousiastes supporters.


La pression dans un derby est sur les locaux. Et sera certainement aussi un peu sur le trio arbitral alors un match avec du rouge et une VAR en délire ? En tout cas, du spectacle, des centres, beaucoup de centres, des bonnes grosses minasses en dehors de la surface et des buts. Au moins, cinq. C’est dimanche !

Score 3-2


Hertha Berlin - SC Freiburg


Le Hertha reçoit une nouvelle fois à l’Olympiastadion une équipe du haut de tableau.


Les Berlinois sont donc bel et bien en progrès. S’ils gagnent peu (une seule victoire depuis le début de la saison), ils ne perdent plus non plus puisqu’ils sont invaincus depuis quatre matchs. Ils restent sur trois matchs nuls consécutifs pour un gain de trois points soit l’équivalent d’une victoire. Face à Hoffenheim, équipe visant l’Europe et adversaire permettant une juste évaluation du potentiel de l’équipe, les coéquipiers du capitaine Marvin Plattenhardt ont laissé le ballon à leurs adversaires (46% de possession), ont moins frappé au but (13 frappes contre 16) mais ont cadré davantage (5 frappes contre 4). Bref, pas un match à soulever les foules mais une production consistante venant confirmer les progrès entrevus. Il reste donc une étape franchir pour l’entraîneur Sandro Schwarz : trouver le bon ressort psychologique pour que son équipe score à nouveau un but de plus que son adversaire.


Club de la Forêt Noire, Fribourg se déplace à la capitale avec la seconde place du général solidement accrochée autour du cou mais surtout avec le même nombre de points que le premier. Et ce statut est renforcé par le titre honorifique de meilleure équipe du championnat à l’extérieur (3V, 1N) c’est-à-dire invaincue (et pour l’anecdote, quel que soit la compétition disputée Buli, Europe, Pokal).


Comme souvent dans les équipes affichant ce type de performance (6 buts encaissés, co-meilleure défense), on retrouve une excellente défense où toutes les lignes travaillent au service de l’équipe. Autant dire que cette équipe sait voyager et fait donc rarement le retour à vide. Vainqueur heureux le week-end en championnat de Mayence, Fribourg a fait connaissance hier soir avec mes copains nantais (2-0). Histoire de maintenir la belle mécanique sur des bases élevées dans toutes les compétitions. Seul bémol, et ce n’est pas nouveau, Christian Streich fait très peu tourner Limite de l’exercice ? La tuile. Blessé à la hanche, Michael Gregoritsch sorti à la 20’ du match contre Nantes. Probable forfait ce week-end.


Alors que les organismes fribourgeois pourraient être fatigués, le 4-1-4-1 habituel des Berlinois mis en place par Sandro Schwarz va tenir bon face au bloc hermétique dressé sur sa route. Avec un risque fort que les défenses se neutralisent.


Score 1-1


VfB Stuttgart - 1. FC Union Berlin


Match déséquilibré entre un club en plein doute et un autre euphorique. Parce que le football ne se résume pas à 90 minutes et à un rectangle vert.


Barragiste sans aucune victoire en championnat, le VfB accueille le leader avec un objectif simple : gagner. Car le manque de points se fait dorénavant pressant chez les Souabes qui vont entrer dans une série de matchs abordables à domicile et compliqués à l’extérieur. La défaite concédée à Wolfsbourg dans les derniers instants a fait mal, en fragilisant réellement la direction sportive du club. Car en coulisse, cela s’agite sérieusement. Dernièrement, le patron du directoire Alexander Wehrle a œuvré à l’arrivée dans l’organigramme des anciens joueurs Christian Gentner, Sami Khedira et Philipp Lahm. Si les 2 derniers n’auront à priori que des fonctions consultatives, Gentner lui est promis à des fonctions opérationnelles et là où le bas blesse, c’est que le directeur sportif Sven Mislintat, l'entraîneur Pellegrino Matarazzo et Markus Rüdt directeur de l'organisation sportive non seulement n’ont pas été associés à la démarche mais surtout l’ont fait savoir publiquement. A Stuttgart, on ne lave pas son linge sale en famille…


D’autant plus gênant quand on sait que tout ce beau monde va devoir travailler ensemble. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais elle prend une autre dimension quand le cinquième pouvoir s’en mêle. Tout d’abord, on apprend que le VfB Stuttgart était intéressé par le retour de l’ancien sélectionneur Joachim Löw au sein du club pour un poste de conseiller du comité directeur et de la présidence. Il a décliné et c’est Sami Khedira qui a pris ces fonctions. Avant que d’autres échos de presse plus récents n’évoquent deux entraîneurs au chômage Adi Hütter (ex Gladbach) et Sebastian Hoeneß (Hoffenmeim) comme candidats possibles pour succéder à l'actuel entraîneur principal Pellegrino Matarazzo. Celui-ci est défendu par Mislintat qui lui est en fin de contrat en 2023. Les discussions pour une prolongation s’annoncent corsées. Bref, une guerre des égos doublée d’une classique lutte pour le pouvoir ou comment flinguer un projet sportif que l’on croyait bien piloté par un directeur sportif plus malin que la moyenne et qui se mettait tranquillement en place. Pas sûr que cette tambouille exposée sur la place publique apporte la sérénité à des joueurs qui en ont pourtant bien besoin.


Tout l’opposé chez le visiteur du week-end. Si l’Union Berlin a perdu la semaine dernière son premier match de Buli de la saison, l’équipe a plutôt fait jeu égal et a plié devant le réalisme et l’efficacité de Francfort. L’entraîneur Urs Fischer qui vient de prolonger son contrat avait à nouveau procédé à de petites retouches de son onze titulaire. Avec moins de succès cette fois-ci. Dans le même ordre d’idée, le match européen du milieu de semaine gagné pour rester encore vivant dans cette Ligue Europa n’a pas permis à certains joueurs de souffler (Khedira, Trimmel, Becker) et d’autres de trouver du temps de jeu (Haraguchi, Doecki, Puchacz, Seguin, Leweling). Die Eisernen devront donc sûrement s’employer à la Mercedes-Benz Arena pour prendre les 3 points afin de rester encore quelques jours de plus en tête de la Bundesliga.


Pas simple à pronostiquer, l’équipe de l’Union n’a selon moi pas suffisamment tourné en Coupe d’Europe pour garantir que la victoire soit aisément au bout. Mais comme je les soutiens, j’en espère la victoire sinon rien alors qu’un nul est quand même beaucoup plus probable si je fais preuve d’objectivité.


Score 1-2


On attend comme chaque semaine vos petits pronos.

Player Picks


Pour cette neuvième journée de Fantasy, Francfort est à privilégier alors que Fribourg représente une option rassurante. Leverkusen, entre première de Xabi Alonso et fameux choc psychologique, pourrait rapporter gros en tant que vrai différentiel alors que les actifs du Bayern seront sous pression dans le Klassiker.

Vigilance sur les temps de jeu pour les équipes engagées en Coupes d’Europe car la semaine prochaine sera capitale pour les éventuelles qualifications puisque se jouera la si décisive quatrième rencontre de poules en comptant six. Une qualification mathématiquement obtenue permettrait alors de faire tourner sur les journées européennes 5 et 6 et de privilégier alors les championnats nationaux.


Vigilance sur la recrudescence de cas Covid dans les équipes et staffs. A l’image de notre quotidien. Sont concernés : Bayern, Bochum, Union, Fribourg.

Enfin, vigilance sur la multiplication des blessures.


Gardiens


Le titulaire habituel est out jusqu’à la fin de saison et pour le moment, c’est Janis Blaswich (Leipzig, 3.5) qui devrait faire un intérim plus ou moins long. En attendant un éventuel recrutement probablement inévitable cet hiver (la trentaine, il n’a jamais joué en Buli, arrive des Pays-Bas et derrière lui les n°3 et 4 sont mineurs – faudrait pas une nouvelle blessure ou un rouge), c’est cadeau, on fonce.


La stratégie consistant à jouer avec le gardien opposé au Bayern a souvent payé cette saison alors quoi de mieux pour un gardien que de briller dans les cages du Klassiker contre le Rekordmeister ? En Buli, ah vrai dire, vraiment pas grand-chose. Demander à Kobel (Dortmund, 10.4) qui revient de blessure.


Défenseurs


Je l’aime bien, il a pris un rouge mercredi, il a des choses à se faire pardonner et son nouvel entraîneur aime à priori le jeu dans les couloirs. C’est Jeremie Frimpong (Leverkusen, 11.3)


Des gars sûrs, il vaut mieux en avoir quelques-uns en défense :


Christopher Trimmel (Union, 9.8), classique

Willi Orban (Leipzig, 11.6), calendrier favorable

Iago (Augsburg, 8), potentiel différentiel


Luca Pellegrini (Frankfurt (8.5) a une belle frappe, surtout s’il y a l’organisation d’un tir aux pigeons derrière les cages.


Toujours aussi surprenant, Mitchell Weiser (Werder, 4.4) est performant, très bon marché et joue vendredi.


Milieux


La ligne la plus facile à pourvoir cette semaine si l’on regarde du côté de l’Eintracht Francfort :


Mario Götze (9.5), Daichi Kamada (11.3) et Jesper Lindström (11.8).


Parce qu’à Leipzig, ils savent prendre les taureaux par les cornes : Nkunku (16.3) ou Szoboszlai (12.4), un des 2 ou les 2.


Cologne joue un derby puis dispose d’un calendrier intéressant : Kainz (9.7), Dejan Ljubicic (8), Jan Thielmann (,7.4) et Linton Maina (4.2).


Chris Führich (Stuttgart, 7.1), potentiel différentiel


Si vous possédez des joueurs de Fribourg comme Vincenzo Grifo (14.6) ou Ritsu Dōan (9) : à conserver encore au moins une semaine.

Attaquants


Au Bayern, le danger numéro un s’appelle pour le moment Jamal Musiala (Bayern, 13.5). C’est dire le niveau du bonhomme dont la qualité n’a pas échappé à Liverpool qui serait sur le coup. Celui qui a joué pour les sélections anglaises en jeune est sous contrat jusqu’en 2026.


Patrik Schick (Leverkusen, 15.9) doit lancer la carrière de coach de Xabi Alonso


Vendredi soir, Niclas Füllkrug (Werder, 6.9) va jouer sous les yeux du sélectionneur et son envie de Qatar pourrait lui faire faire des folies.


Kramaric (Hoffenheim, 13.8) joue ce même match, ira au Qatar et disposera d’espaces pour montrer à Hansi Flick que la Croatie se sera une nouvelle fois du sérieux.


Werner (Leipzig, 14.6), je ne suis pas fan mais la dernière fois que je l’ai recommandé, il a marqué. Et je ne suis pas sûr qu’il aille au Qatar 😊


Alors qu’Ermedin Demirović (Augsbourg, 7.9), je l’aime bien et il a planté un doublé la semaine dernière.


La doublette de l’Union Berlin Jordan Siebatcheu (8.2) et/ou Sheraldo Becker (10.9)est fiable cettesaison et pourrait jouer mais attention au temps de jeu.

Enfin, pour les petites bourses, Nils Petersen (Fribourg, 4.9) pourrait jouer pour cause de blessure du titulaire. Sans garantie.


Alors bons choix et bons matchs.

Et à la semaine prochaine.

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