Guide CDM 2022, Groupe A
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  • robinnarguet

Guide CDM 2022, Groupe A

La Coupe du monde 2022 c’est pour cette semaine et si vous pensiez qu’on allait vous laisser tomber pendant 1 mois et demi et revenir pour la reprise du championnat c’est mal nous connaitre. Mieux que cela, on a décidé de vous fournir un guide de chaque groupe pour cette Coupe du monde et des player picks à chaque journée car oui il y a un jeu de Fantasy dédié à ce grand événement, j’ai d’ailleurs créé une ligue et je vous mets le lien pour rejoindre le jeu (il faut créer un compte Fifa au préalable) et le lien pour rejoindre notre ligue juste en dessous :




Voici aussi le lien du discord si vous voulez échanger sur le jeu ou bien sur la Coupe du monde en général :



Pour chaque équipe vous aurez à chaque fois :


En premier lieu, un résumé de l’historique de chaque sélection et de l’objectif de celle-ci pour ce mondial.


Deuxièmement, une présentation de la tactique qui sera utilisée par la sélection avec les différents joueurs sélectionnés et le système tactique employé par le sélectionneur.


Ensuite mon petit avis sur la sélection en question et la conclusion pour savoir si elle est capable ou non d’atteindre l’objectif qui est le sien.


Enfin, une partie consacrée au jeu de fantasy CDM 2022 ou je vous présente rapidement les joueurs les plus à même de rapporter des points sur le jeu.



On commence sans plus tarder par le groupe A, celui du pays hôte qatari qui est la vraie inconnue de ce groupe, le pays sera il prêt pour sa Coupe du monde et créera il la surprise où bien sera il une opportunité pour les autres nations de ce groupe de prendre trois points ? En dehors de cela on peut dire que c’est un pur groupe Coupe du monde avec 4 pays de 4 continents différents ce qui n’est pas pour me déplaire, on aura des Pays-Bas revanchards huit ans après leur dernier mondial, tout comme l’Equateur, enfin le Sénégal voudra confirmer son premier succès continental de l’an dernier par un joli parcours dans ce mondial, focus désormais sur chacune de ces sélections de manière plus précise.



Equateur


L’Equateur a toujours été en retrait des grandes nations de son continent que sont l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, le Chili ou encore la Colombie mais cela n’en reste pas moins un pays qui a une belle histoire footballistique et dont la sélection voit le jour en 1925. Il faudra attendre 1938 pour que La Tri dispute son premier match contre la Bolivie, dans un premier temps en retrait des qualifications pour la Coupe du monde, le pays participe uniquement aux Copa America et il faudra attendre sa quatrième participation en 1945 pour que l’équipe obtienne le premier point de son histoire dans la compétition face à la Bolivie, la sélection a globalement de grandes difficultés à exister au niveau continental lors des premières années de son existence. Les équatoriens progressent néanmoins petit à petit et l’édition 1959 de la Copa America donne de l’espoir à l’équipe qui remporte un match contre le Paraguay (3-1) et tient également en échec l’Argentine (1-1), par la suite l’Equateur commence à participer aux phases éliminatoires pour une qualification en Coupe du monde à partir de 1960. Malheureusement, le pays devra attendre 42 ans et la Coupe du monde 2002 pour disputer pour la première fois de son histoire un mondial en raison de la forte concurrence au niveau continental représentée par les nations citées plus haut.


Au niveau continental, l’Equateur connait une terrible période de 14 ans entre 1965 et 1979 sans remporter le moindre match en compétition officielle, cette série prend fin avec une victoire contre l’Uruguay lors de la Copa America 1979 mais cela est insuffisant pour passer un vrai cap dans la compétition et il faudra attendre les années 90 pour que la sélection équatorienne progresse réellement. En 1993, l’équipe accueille la Copa America et se retrouve au sein d’une poule abordable constituée de l’Uruguay, du Venezuela et des Etats-Unis, avec trois succès en autant de rencontres dont une clinquante victoire contre le Venezuela (6-1), La Tri parvient à atteindre les quarts de finale de la compétition pour la première fois de son histoire. Ce joli parcours ne s’arrête pas là puisque l’équipe s’impose ensuite assez facilement contre le Paraguay (3-0) ce qui lui permet d’accéder aux demi-finales, malheureusement la barre sera trop haute contre le Mexique et les équatoriens cèdent sur le score de 2-0 avant ensuite de perdre la petite finale contre les colombiens (0-1), cette quatrième place de 1993 reste tout de même encore à ce jour la meilleure performance de l’histoire de la sélection en Copa America. Echouant toujours à se qualifier pour une Coupe du monde, la sélection confirme en partie son beau parcours de 1993 en terminant en tête de sa poule devant l’Argentine, le Paraguay et le Chili lors de la Copa America 1997, cependant son parcours s’arrête de nouveau face aux mexicains en quarts de finale avec une défaite amère aux tirs aux buts après un match accroché (1-1).


Les progrès de la sélection au niveau continental finissent par porter leurs fruits au niveau mondial avec une première participation pour la Coupe du monde en 2002 à la suite d’une seconde place obtenue lors des qualifications derrière l’Argentine. L’Equateur sera vite éliminé pour le premier mondial de son histoire avec deux défaites contre l’Italie (0-2) et le Mexique (1-2), la sélection sauve tout de même l’honneur en remportant sa première victoire dans la compétition lors du dernier match contre la Croatie (1-0). Cette première participation sera suivie d’une seconde quatre ans plus tard en Allemagne puisque les équatoriens parviennent à terminer 3 ème de la poule de la zone Amsud derrière le Brésil et l’Argentine en se montrant notamment très performants à domicile. Lors de ce mondial 2006, l’Equateur réalise ce qui est encore aujourd’hui la meilleure performance de son histoire dans la compétition en atteignant les huitièmes de finale après des victoires contre la Pologne (2-0) et le Costa Rica (3-0) et ce malgré une défaite contre l’hôte allemand (0-3). Malheureusement, la belle aventure s’arrête contre les anglais ensuite mais l’équipe ne démérite pas et s’incline sur le plus petit des scores (0-1).


Cette Coupe du monde 2006 donne un nouveau statut à l’Equateur qui devient alors pour beaucoup l’une des meilleures équipes de la zone Amsud, cependant ce statut est difficile à assumer dans les années qui suivent puisque l’Equateur ne remporte aucun match lors des Copa America 2007 et 2011 et ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde 2010 à la suite d’une 6 ème place au classement juste derrière l’Uruguay et le Chili. Il faut attendre les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 pour que la Tri retrouve des couleurs en se qualifiant pour le mondial brésilien en terminant à la 4 ème place du classement et en se montrant comme toujours historiquement très solide à domicile et plus précisément à Quito à l’Estadio Olímpico Atahualpa. L’équipe hérite d’une poule composée de la France, de la Suisse et du Honduras, après une défaite inaugurale contre le Suisse (1-2) et un succès contre le Honduras (2-1) acquis grâce à sa star Enner Valencia qui marque les deux buts, l’Equateur joue un match décisif pour la qualification contre la France mais ne parvient pas à gagner et doit se contenter d’un score nul et vierge de 0-0 qui entraine l’élimination de l’Equateur à la 3 ème place du groupe. Incapable de se qualifier pour la Coupe du monde 2018 en Russie en raison d’une forte concurrence continentale, la sélection n’a pas non plus brillé lors des dernières Copa America avec des éliminations dès le premier tour en 2015 et 2019 et en quarts de finale lors des éditions 2017 et 2021. Lors des éliminatoires pour cette Coupe du monde 2022 au Qatar, le sélectionneur argentin Gustavo Alfaro en place depuis 2020 s’est surtout appuyé sur un collectif efficace et une défense de fer avec seulement 19 buts encaissés en 18 matchs de qualifications pour terminer à la 4 ème place du classement et ainsi se qualifier directement au mondial huit ans après. L’objectif de l’Equateur lors de cette Coupe du monde sera de créer la surprise et de se qualifier en huitièmes de finale afin de rééditer la très belle performance de 2006.


Tactique



Tactiquement, l’Equateur va jouer ce mondial dans un 4-3-3 qui est utilisé par Alfaro depuis un long moment et qui a permis de se qualifier. L’Equateur est une équipe qui aime bien avoir le ballon contrairement à ce qu’on pourrait penser, la possession est au centre du jeu de la Tri est elle copie en ce sens le 4-3-3 de l’Espagne pour pratiquer son jeu. A la différence de cette dernière, l’équipe dispose néanmoins de moins de qualité technique et n’hésite pas non plus à jouer de manière plus directe vers l’avant pour ne pas être trop stérile à l’aide de ses joueurs de côtés qui sont assez rapides que ce soit les latéraux mais aussi les ailiers.

Sur le plan défensif, l’Equateur est une équipe très solide qui n’hésite pas à se replier assez bas en nombre pour ne pas être prise au dépourvue, cela est assez bien représenté par leurs statistiques défensives avec seulement 6 buts encaissés lors de leurs 10 derniers matchs avant ce mondial. Cela a néanmoins un inconvénient car avec un pressing assez faible, l’Equateur n’a pas tant que cela le ballon et a donc des difficultés à marquer, 6 buts simplement lors des mêmes 10 derniers matchs cités plus haut. Une équipe qui a donc de belles intentions mais qui peine souvent à les mettre en place à cause d’une déficience de qualité globale, ce qui nous donne des matchs fermés.


Pour ce qui est des joueurs, au poste de gardien on devrait retrouver l’expérimenté Dominguez qui compte 66 sélections, il était en concurrence avec Galindez pour cette place mais il a été titulaire lors des derniers matchs de l’équipe et je ne le vois pas perdre sa place au dernier moment, il joue dans le championnat national et c’est un gardien correct qui ne déçoit pas vraiment au pays.


Au niveau de la charnière centrale, ce qui est certain c’est qu’Hincapié sera titulaire, il est la valeur sure de la sélection à ce poste, titulaire à Leverkusen, il a l’expérience de la Ligue des champions et de la Bundesliga. Du haut de ses 20 ans, il voudra confirmer son ascension fulgurante et montrer au monde entier qu’il est l’un des défenseurs centraux les plus prometteurs d’Europe. La seule question sera de savoir comment il va gérer la pression de l’évènement mais s’il est à son meilleur niveau ce sera le vrai roc de cette défense équatorienne et il sera difficile à passer. A ses côtés il y a une forte concurrence depuis quelques mois entre Felix Torres et Porozo, les deux ont joué lors des derniers matchs amicaux et c’est difficile de donner une tendance claire. J’ai mis sur le visuel Felix Torres car c’est le plus expérimenté des deux (25 ans contre 22 ans) et je me dis que dans une telle compétition, Alfaro voudra surtout de l’expérience d’autant qu’Hincapié en manque dans un évènement de cette envergure. Quoi qu’il en soit que ce soit l’un ou l’autre, ils sont assez complémentaires d’Hincapié et la défense centrale de cette équipe est clairement son gros point fort et ce qui lui permet de réaliser fréquemment des cleans sheets. A ce poste Arboleda est la 4 ème option d’Alfaro mais il ne devrait pas être en mesure de pouvoir réellement contester la hiérarchie.


Au poste de latéral droit, on retrouvera Preciado, moins rapide et offensif que Castillo qui est finalement absent de cette liste et avec lequel il était en concurrence pour une place de titulaire au mondial, il a le champ libre désormais et voudra briller. Surtout solide défensivement, il est assez brouillon par moment techniquement mais dans un tournoi de cette envergure on peut penser qu’Alfaro ne prendra pas trop de risques dans un premier temps et il semble donc idéal pour assurer une certaine assise défensive. A noter également qu’il a été mêlé à un scandale concernant sa nationalité car certains papiers ont été retrouvés et ils indiquaient qu’il était colombien et non équatorien bien qu’il n’y ait aucune certitude, un élément qui devrait lui donner encore plus de motivation. Sa doublure à droite pour ce mondial sera Palacios qui n’a pas eu assez temps de jeu en sélection pour être autre chose qu’un remplaçant en cas de blessure. A gauche, on retrouvera l’un des grands espoirs du foot équatorien et un joueur qu’on connait bien car il évolue dans le championnat anglais avec Brighton, Estupinan. C’est l’opposée de Preciado à droite, lui n’hésite pas à se projeter vers l’avant et ses qualités techniques et de percussion lui permettent de faire des différences balle au pied, son volume de jeu lui permet également de se replier défensivement bien que ce soit surement le joueur le moins défensif de la ligne de 4 équatorienne, un vrai latéral moderne en tout cas. Il n’a en plus pas de réelle doublure puisque les autres défenseurs de la liste d’Alfaro sont surtout des défenseurs centraux, il a donc tout pour briller lors de ce mondial et montrer encore plus l’étendue de son talent !


Au milieu de terrain, la tri dispose de nombreux joueurs de qualité mais le sélectionneur devrait partir sur un milieu à trois composé de Gruezo, Cifuentes et Caicedo. Gruezo est celui des trois qui va évoluer un cran plus bas devant la défense, titulaire avec Augsbourg en Allemagne, il a l’expérience de la Bundesliga et a un bon sens du placement, il protège assez bien sa défense et sera le garant de l’équilibre défensif de l’équipe lors de ce mondial, il en est d’ailleurs à 45 sélections ce qui prouve son importance dans le dispositif d’Alfaro. Un cran devant lui on retrouvera celui qui est surement le plus gros espoir du football équatorien en la personne de Caicedo (20 ans). Box to box, capable à la fois de récupérer des ballons mais également de se projeter vers l’avant pour apporter le surnombre, il impressionne les observateurs cette saison en Premier League avec Brighton où il entretient d’ailleurs une belle relation avec Estupinan. C’est le liant de cette équipe et il sera très certainement à l’initiative de nombreuses remontées de balles pour la tri. Enfin, Cifuentes est en concurrence avec Franco pour une place de titulaire mais la tendance est plutôt à une titularisation pour ce mondial. Il a un profil similaire à celui de Caicedo en un peu moins grand et il est assez jeune car il a seulement 23 ans, il est cependant moins populaire que ce dernier car sa vision du jeu est moins bonne et il fait donc davantage d’erreurs que son compère du milieu de terrain, il n’en reste pas moins un joueur clé de l’équipe et devra lui aussi faire le liant entre l’attaque et la défense de l’équipe. Sur le banc, Alfaro dispose d’autres options en dehors de Franco qui pourrait lui aussi démarrer titulaire. On retrouve ainsi Mendez qui a plutôt un rôle similaire à celui de Gruezo lorsqu’il est utilisé et Mena qui joue au poste de numéro 10 et qui peut être une option tactique pour Alfaro si besoin il y a de passer en 4-2-3-1 en cours de match.


Sur le plan offensif, la certitude c’est que Plata sera le titulaire de l’équipe sur le flanc droit. C’est un profil qu’on connait bien, dribbleur, qui rentre souvent sur son pied gauche mais il manque parfois d’efficacité et malgré le fait qu’il soit plutôt apprécié par le sélectionneur, il se montre généralement plus efficace en sortie de banc. Il est titulaire surtout car il bénéficie du manque de concurrence à ce poste en sélection, ce n’est donc pas l’homme fort de cette attaque qui brille d’ailleurs surtout par son collectif et non pas par une individualité plus forte qu’une autre, à 21 ans il voudra néanmoins prouver dans une compétition majeure pour peut être éclore complètement par la suite. A gauche pas mal de choix s’offrent à Alfaro, on retrouve Valencia, Preciado et Ibarra, les trois ont eu leur chance mais il semblerait que ce soit Valencia qui parte titulaire à ce poste pour ce mondial. C’est la star de cette équipe avec 34 buts en 75 sélections, ou du moins le joueur qui semble l’être car comme je l’ai dit plus haut c’est surtout le collectif qui prime du côté de l’Equateur, plutôt buteur de nature, il est utilisé dans ce rôle d’ailier car le volume de jeu d’Estupinan est suffisant pour avoir de la profondeur sur le côté gauche. Il n’est pas vraiment rapide mais se place assez bien et il est souvent attiré par le but donc rentre beaucoup à l’intérieur pour tenter d’enrouler, en forme cette saison du côté de Fenerbahçe, il voudra marquer autant qu’au mondial 2018 où il avait scoré à 3 reprises lors des phases de poules. Ibarra et Preciado sont eux de bons joueurs mais aucun n’est vraiment redoutable et ce seront donc surtout des options utilisées par Alfaro en sortie de banc pour amener de la fraicheur et de la vitesse en fin de match. Enfin, à la pointe de l’attaque on retrouvera Estrada qui est la seule vraie option d’Alfaro à ce poste car Reascao n’est que très peu utilisé et Valencia joue donc sur le côté gauche, c’est surement le point faible de la sélection car le buteur n’a marqué que 8 buts en 33 sélections. C’est un joueur assez grand qui est surtout bon sur du jeu long et sur des centres, un profil différent qui permet tout de même à l’équipe d’avoir une option s’il elle venait à avoir du mal pour ressortir le ballon proprement.


En conclusion, cette équipe de l’Equateur dispose de plusieurs joueurs intéressants à suivre et de jeunes joueurs prometteurs, ses principes de jeu semblent intéressants mais j’ai bien peur que l’enjeu prenne le pas sur le jeu et qu’on ait devant nous une équipe qui évoluera principalement en contre et qui s’appuiera surtout sur sa solide défense. La tri sera difficile à battre pour n’importe quel adversaire de ce groupe je pense mais j’ai également du mal à les voir marquer beaucoup de buts au vue de leur statistiques récentes, on peut donc s’attendre à des matchs assez fermés avec cette équipe et j’ai personnellement du mal à les voir sortir de cette poule assez difficile bien que je pense que tout leurs matchs seront accrochés.


Fantasy


Pour ce qui est du jeu, le joueur à avoir absolument dans vos équipes si vous voulez jouer l’Equateur c’est Estupinan car il a les moyens de réaliser un ou des clean sheets lors de cette phase de poules et parce qu’il peut également se montrer décisif offensivement. En dehors de lui, Caicedo est le second joueur que je recommande car c’est le milieu le plus susceptible de se montrer dangereux devant par son profil de casseur de lignes. Enfin, si vous voulez tenter davantage, Valencia est le meilleur buteur de l’équipe donc c’est forcément un pick tandis que le gardien Dominguez pourrait bien réaliser un clean sheet en ouverture si les équatoriens continuent sur leur dynamique défensive des derniers matchs amicaux.




Pays-Bas


Palmarès

1 Championnat d’Europe : 1988.


Les Pays-Bas malgré leur petite superficie sont l’un des pays européens les plus performants et influents au niveau footballistique et ce depuis de nombreuses années, bien entendu Johan Cruyff qui a révolutionné le jeu de possession est néerlandais et c’est en ce sens que ce pays est influent car il a apporté énormément de choses sur le plan tactique à ce sport. La sélection néerlandaise voit le jour en 1905 ce qui en fait l’une des nations les plus vieilles du continent, après avoir décliné une invitation pour la première Coupe du monde en 1930, les Pays-Bas participent au premier mondial de leur histoire quatre ans plus tard. Lors de cette Coupe du monde 1934, les oranges ne parviendront pas à dépasser les huitièmes de finale en raison d’une défaite face à la Suisse (2-3). En 1954, la fédération hollandaise de football crée son championnat national professionnel qui va notamment permettre à certains grands clubs dont surtout l’Ajax Amsterdam de voir le jour et de performer au plus haut niveau assez rapidement. Cependant, cette ascension du championnat national n’entraine pas de résultats positifs en sélection puisque les Pays-Bas échouent à de nombreuses reprises à se qualifier en Coupe du monde ou bien à l’Euro et il faut attendre 1974 pour que le pays retrouve la phase finale d’une Coupe du monde.


Lors de ce mondial 1974, les Pays-Bas vont se révéler à la face du monde à l’aide d’une génération dorée emmenée par Johan Cruyff qui joue alors en tant que meneur de jeu et par Ruud Krol qui est l’un des meilleurs défenseurs de sa génération, l’équipe entrainée par Rinus Michels va pratiquer un football total à partir de ce tournoi avec de nombreuses permutations entre joueurs en cours de match ce qui deviendra ensuite la marque de fabrique des hollandais. Après une phase de poules parfaitement maitrisée où l’équipe s’impose face à l’Uruguay (2-0) et face à la Bulgarie (4-1) puis concède le nul contre la Suède (0-0), les Pays-Bas impressionnent ensuite lors du second tour en balayant trois favoris successivement que sont l’Argentine (4-1), l’Allemagne de l’Est (2-0) et le Brésil (2-0). Ce superbe parcours leur permet alors de disputer la première finale de Coupe du monde leur histoire face à l’Allemagne de l’ouest. Malheureusement, malgré une rapide ouverture du score sur penalty de Johan Neeskens, les oranges ne peuvent rien face à l’équipe de Gerd Muller et s’inclinent sur le score de 2-1 ce qui constitue un vrai drame au pays car cette défaite est pour beaucoup la mère de toutes les défaites d’autant qu’elle va également entrainer le départ de son sélectionneur mythique Michels. L’équipe va tout de même réussir à surfer sur ce mondial pour se qualifier plus facilement lors des tournois suivants et changer véritablement de statut que ce soit au niveau continental ou mondial. Les Pays-Bas participent ainsi à leur premier Euro en 1976, après une victoire facile contre le Belgique en quarts de finale sur le score de 7-1 au cumul des deux matchs, l’équipe se retrouve opposée à la Tchécoslovaquie en demi contre laquelle elle ne pourra pas résister en prolongations (1-3), les hollandais finissent tout de même 3 ème du tournoi suite à leur victoire contre la Yougoslavie lors de la petite finale (3-2 après prolongations).


Après ces deux bons tournois, les hollandais abordent la Coupe du monde 1978 avec la volonté de remporter leur premier titre majeur, pourtant leur premier tour est difficile car ils n’obtiennent que 4 points en 3 matchs contre le Pérou, l’Ecosse et l’Iran et se qualifient pour le second tour uniquement grâce à une meilleure différence de buts. Cette seconde phase sera bien meilleure avec des succès convaincants contre l’Italie et contre l’Autriche (5-1) ainsi qu’un match nul contre l’Allemagne de l’ouest (2-2) le bourreau des hollandais il y a quatre ans, ces bons résultats permettent alors au pays de se retrouver en finale de la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, cette fois-ci face à l’Argentine. Malheureusement, le scénario de cette finale sera aussi cruel que la précédente puisque les oranges cèdent de nouveau mais cette fois si en prolongations sur le score de 3-1, subissant un doublé de Mario Kempes. Cette nouvelle contre-performance amorce un cours déclin pour les Pays-Bas qui parviendront uniquement à se qualifier pour l’Euro 1980 lors des années qui suivent, mais le parcours lors de celui-ci sera très décevant puisque l’équipe sort dès les phases de poules avec notamment une défaite contre l’Allemagne de l’ouest (2-3). Il faut attendre 1988 et l’Euro pour que les Pays-Bas connaissent l’apogée de leur histoire en foot de sélection, le retour de Michels héros du mondial 1974 en tant que sélectionneur n’y est d’ailleurs pas étranger. Lors de cet Euro, les hollandais emmenés par leurs stars Ruud Gullit, Marco Van Basten ou encore Franck Rijkaard terminent tout d’abord second de leur groupe suite à des succès contre l’Angleterre (3-1) avec un triplé de Van Basten et l’Irlande (1-0), la défaite contre l’URSS (0-1) leur coûte en revanche la première place. L’équipe retrouve de nouveau l’Allemagne en demi-finales ce qui est une nouvelle revanche de 1974 après celle de 1978, cette fois-ci les oranges ne laissent pas passer leur chance et s’imposent grâce à un but en toute fin de match de Van Basten (2-1). En finale, c’est l’URSS déjà rencontrée en poules qui se dresse devant les Pays-Bas, Van Basten marque de nouveau (2-0) et permet à l’équipe de remporter son premier trophée majeur après plusieurs années d’échecs frustrants, les Pays-Bas font désormais parties des grands au niveau continental tout comme Van Basten, véritable héros de ce succès avec 5 buts inscrits au total.


Reste alors à confirmer au niveau mondial en remportant une première Coupe du monde mais cela n’est pas chose aisée et les hommes de Michels s’en rendent de nouveau compte lors du mondial 1990 avec une défaite contre l’Allemagne de l’ouest en huitièmes de finale (1-2), qui est vraiment le rival des hollandais lors de cette période. La défaite aux tirs aux buts contre le Danemark en demi-finales de l’Euro 1992 et celle de trop pour Rinus Michels qui quitte alors définitivement son poste après avoir marqué l’histoire de la sélection. Les résultats lors des années qui suivent ne sont plus aussi bons puisque les oranges sortent en quarts de finale de la Coupe du monde 1994 au terme d’un match fou contre les brésiliens en quarts de finale (2-3) puis contre la France lors de l’Euro 1996 de nouveau en quarts de finale mais cette fois-ci aux tirs aux buts. Il faut attendre la Coupe du monde 1998 en France pour que la sélection retrouve le dernier carré d’un tournoi majeur, après une phase de poules parfaitement maitrisée, les oranges battent la Yougoslavie en huitièmes de finale (2-1) puis l’Argentine en quarts (2-1) avec un but légendaire de Denis Bergkamp. La demi-finale les oppose au Brésil mais l’équipe s’incline de nouveau aux tirs aux buts après un match nul (1-1).


La malédiction des tirs aux buts pour les hollandais se poursuit deux ans plus tard à l’Euro avec une élimination contre l’Italie en demi-finales, les Pays-Bas ne parviennent pas ensuite à se qualifier pour le mondial 2002 ce qui est une première depuis 1986. Lors de l’Euro 2004, les hollandais frôlent une élimination dès les phases de poules dans le groupe de la mort avec l’Allemagne et la République Tchèque mais parviennent à s’en sortir en battant la Lettonie lors du dernier match (3-0). En quarts de finale, les néerlandais mettent un terme à leur série noire lors des séances de pénalties qui durait depuis 1992 en venant à bout de la Suède après un score nul et vierge, cependant l’équipe de Dick Advocaat qui démissionnera après ce tournoi s’incline contre le pays hôte portugais en demi (1-2). Marco Van Basten star de la sélection par le passé en tant que joueur devient alors sélectionneur et a pour mission de mener la nouvelle génération hollandaise prometteuse (Van Persie, Kuyt, Sneijder, Robben) vers de nouveaux succès. Cela n’aura pas un effet immédiat puisque l’équipe échoue en huitièmes de finale du mondial 2006, de nouveau contre le Portugal (0-1) puis en quarts de finale de l’Euro contre la Russie (1-3), c’est lors de la Coupe du monde 2010 que les hollandais vont écrire la plus belle page de leur histoire récente.


Van Basten cède sa place à Bert Van Marwijk et l’équipe remporte ses trois matchs de poules contre le Danemark (2-0), le Japon (1-0) et le Cameroun (2-1) ce qui lui permet de retrouver la Slovaquie surprise du tournoi en huitièmes de finale, face à cette dernière les oranges se qualifient sur le score de 2-1. Le quart de finale sera historique pour le pays car Sneijder marque deux fois et permet à la sélection d’éliminer le favori brésilien (2-1), en demi-finales l’équipe confirme contre l’Uruguay (3-1) et atteint ainsi la troisième finale de Coupe du monde de son histoire, la première depuis 1978. Cette dernière sera très hachée et beaucoup de polémique éclateront d’ailleurs sur le style de jeu des oranges lors de ce tournoi qui est plus défensif que celui prôné par Michels et Cruyff par le passé, les Pays-Bas ne parviendront pas à marquer contre les espagnols malgré une immense occasion pour Arjen Robben qui se retrouve en face à face avec Iker Casillas mais qui bute sur ce dernier. Ils finissent par se faire punir en prolongations par un but d’Andres Iniesta (0-1), de nouveau les oranges sont passés tout proche du graal mondial.


Après un Euro 2012 qui sera catastrophique avec trois défaites en autant de matchs dans le groupe de la mort de la compétition (0-1) contre le Danemark, (1-2) contre l’Allemagne et (1-2) face au Portugal, Van Marwijk cède alors sa place à Louis Van Gaal dans l’optique du mondial 2014. Ce mondial 2014 est à ce jour le dernier parcours marquant des Pays-Bas dans une compétition majeure, avec un style de jeu un peu plus offensif qu’en 2010, l’équipe sort assez facilement de son groupe en humiliant notamment le champion sortant espagnol (5-1) dans un match légendaire de la Coupe du monde ce qui lui permet de prendre sa revanche sur le match d’il y a quatre ans. Après avoir renversé le Mexique en huitièmes de finale avec deux buts dans les dernières minutes (2-1), les Pays-Bas sont proches de sortir contre le Costa Rica véritable révélation du tournoi au terme d’un match terne (0-0) mais Tim Krul rentré en jeu uniquement pour la séance de tirs aux buts écœure les joueurs adverses et permet aux Pays-Bas de retrouver le dernier carré de la Coupe du monde. La demi-finale contre l’Argentine sera surement l’un des matchs les plus ternes de la compétition (0-0) et cette fois-ci les néerlandais ne parviennent pas à remporter la séance de tirs aux buts et échouent ainsi à retrouver pour la seconde fois de suite une finale de Coupe du monde.


Après cela, pas mal de joueurs historiques de la sélection décideront de prendre leur retraite internationale et les oranges vont connaitre un petit trou générationnel, l’équipe échoue à se qualifier pour l’Euro 2016 et la Coupe du monde 2018 ce qui est une vraie surprise à chaque fois et ce qui prive les Pays-Bas d’un tournoi majeur pendant 7 ans. Lors du dernier Euro en 2021, les oranges ont de nouveau déçus, malgré une bonne phase de poules avec trois succès en autant de rencontres contre l’Ukraine (3-2), l’Autriche (2-0) et la Macédoine du Nord (3-0), l’équipe se fait surprendre par la République Tchèque en huitièmes de finale (0-2) et quitte le tournoi de manière précoce. Cela a entrainé le retour de Louis Van Gaal au poste de sélectionneur dans le but de retrouver la Coupe du monde huit ans après, grâce à une campagne de qualifications à la Coupe du monde parfaitement maitrisée avec 7 victoires, 2 nuls et une seule défaite, les hollandais ont terminé à la première place de leur groupe et se sont facilement qualifiés pour ce mondial. Ils sortent également d’une belle campagne de Ligue des nations avec une grosse victoire contre le Belgique (4-1) et arrivent donc en confiance à ce mondial. L’objectif de la sélection est de briller de nouveau en Coupe du monde en retrouvant à minima le dernier carré de la compétition comme en 2010 et en 2014, Louis Van Gaal voudra également pratiquer un football assez attractif comme c’est l’usage aux Pays-Bas historiquement.


Tactique




Tactiquement, Louis Van Gaal va utiliser un 3-4-3 qui peut également se moduler en 3-4-1-2 selon les placements des joueurs offensifs, c’est le système de jeu utilisé par les Pays-Bas depuis quelques temps désormais et il n’a aucune raison d’en changer. Pour ce qui est des principes de jeu, les oranges vont essayer d’être fidèles à leur style de jeu historique basé sur un football total avec un gros pressing et une forte possession du ballon. Mais les Pays-Bas vont plus vraisemblablement alterner entre ce style de jeu et un style de jeu un peu plus défensif car ils peuvent s’appuyer sur une base solide en défense et des joueurs offensifs capables de se projeter rapidement vers l’avant comme nous allons le voir ensuite.


La question de l’équilibre défensif est très importante pour les oranges qui sont sortis lors du dernier Euro en raison d’un bloc équipe parfois trop porté vers l’avant et pas à même de se replier assez rapidement. Le rôle des pistons est essentiel pour maintenir cette équilibre et ce sont eux qui représentent l’une des clés tactiques de cette équipe de Van Gaal, le technicien néerlandais a d’ailleurs fait plusieurs tests avant d’opter pour un piston offensif et un piston plutôt défensif. Quoi qu’il arrive les Pays-Bas devraient nous offrir des matchs attrayants au vu des joueurs dont dispose l’équipe, petite mention tout de même pour Gravenberch qui n’a pas été appelé tout comme Malen ce qui a fait un petit peu polémique au pays lors de l’annonce de cette liste.


Au poste de gardien il y a vraiment débat et c’est surement le point faible de cette équipe néerlandaise, j’ai mis Pasveer qui a joué les derniers matchs en septembre et qui devrait logiquement enchainer lors de cette Coupe du monde. Ce n’est pas une valeur sure et c’est la même chose du côté de l’Ajax Amsterdam, c’est un gardien correct mais pas un gardien qui devrait sauver les Pays-Bas en cas de gros danger. Biljow devrait avoir le rôle de doublure, il est plutôt performant avec Feyenoord cette saison mais n’a pas encore eu réellement sa chance en sélection et je vois mal Van Gaal le lancer dans un tournoi de cette ampleur. Cillessen et Flekken qui étaient aux aussi en ballotage pour ce poste n’ont pas été appelés par le sélectionneur, preuve qu’il y a beaucoup de questions et qu’il est même possible que le gardien change en cours de tournoi si Pasveer ne donne pas satisfaction.


Pour ce qui est de la charnière à 3, il n’y a pas vraiment de questions à se poser, Van Dijk, De Ligt et Timber seront les trois titulaires. Van Dijk sera le patron, comme à Liverpool il est essentiel défensivement, très bon de la tête, sa couverture de la profondeur et sa puissance en font l’un des meilleurs défenseurs d’Europe depuis quelques saisons, il est également capable de renverser le jeu très facilement avec ses transversales ce qui est une vraie arme offensive afin de créer le déséquilibre chez l’adversaire. Pas besoin de vous présenter De Ligt à ses côtés, le grand espoir néerlandais monte en puissance cette saison au Bayern et sa qualité de relance balle au pied ainsi que son sens du placement lui permettent de former avec Van Dijk l’une des meilleurs défenses du tournoi sur le papier. Timber est lui moins connu que ses deux autres coéquipiers, pourtant il explose depuis deux ans du côté de l’Ajax et du haut de ses 21 ans il est déjà devenu un titulaire indiscutable de la sélection, ses qualités de vitesse vont lui permettre de couvrir les espaces qui devraient se créer dans le dos de la défense néerlandaise en phase offensive. La défense centrale des oranges est donc très bien dotée, d’autant qu’en cas de pépin, Aké et De Vrij sont également de belles options que bon nombre de sélections aimeraient avoir dans leur rang en tant que titulaires.


Au niveau des pistons, les Pays-Bas sont également bien fournis, à droite Dumfries qui était l’une des révélations de l’Euro 2021 avec deux buts et un passe décisive sera le titulaire indiscutable. Essentiel dans le système de Van Gaal, il permet de jouer sur la largueur et de créer des différences grâce à ses qualités de percussion, moins en vue cette saison avec l’Inter il avait tout de même réaliser une très belle saison 2021-2022 après son Euro prometteur. En cas de pépin, il sera parfaitement épaulé par Frimpong qui réalise une superbe saison à Leverkusen malgré les résultats en dents de scie de son équipe cette saison, lui aussi se projette beaucoup et a un profil similaire à celui de l’interiste. Sur le côté gauche, Van Gaal fait plutôt confiance à l’expérimenté Blind du haut de ses 92 sélections, on ne peut pas dire que ce soit le pendant de Dumfries mais il a d’autres qualités et intègre régulièrement le milieu de terrain pour former un milieu à 3 ce qui crée souvent un système asymétrique en phase offensive pour les oranges. L’autre option à ce poste est Malacia, plus offensif il est cependant en manque de temps de jeu du côté de Manchester United et sera une option à envisager uniquement en cas de pépin pour Blind ou bien si les néerlandais doivent revenir au score par exemple.


Au milieu de terrain, De Jong sera l’homme fort des oranges, capable de récupérer des ballons mais également de très bien distribuer le jeu grâce à son habileté technique, il a également la capacité de se projeter vers l’avant pour apporter le surnombre en phase offensive comme on peut le voir assez régulièrement en club avec Barcelone. Il n'est plus titulaire indiscutable en club cette année mais reste un excellent joueur et une vraie valeur sure de la sélection du haut de ses 25 ans. A ses côtés pas mal de joueurs peuvent prétendre à être titulaire mais Koopmeiners semble avoir un vrai temps d’avance, il est devenu titulaire indiscutable du côté de l’Atalanta et il est lui aussi capable de se projeter très régulièrement vers l’avant car il a déjà marqué plusieurs buts cette saison avec le club italien, Blind est donc assez important tactiquement comme dit plus haut pour compenser parfois les montées des deux milieux. Sur le banc, Van Gaal ne manquera pas d’options dans ce secteur, Klaasen toujours performant avec l’Ajax et en sélection est surement la meilleure option sur le banc, il pourrait apporter sa qualité technique dans les 30 derniers mètres à certains moments. On retrouve aussi Berghuis qui est un profil offensif capable d’évoluer un cran plus également au poste de numéro 10 et qui sera surement utilisé si les Pays-Bas doivent revenir au score, enfin De Roon est lui un profil plus défensif que les joueurs que je viens de citer, on pourrait le voir si les Pays-Bas doivent sécuriser un résultat.


Offensivement on touche surement au point faible des oranges, ce n’est plus la génération des Robben, Van Persie ou encore Sneijder et il faut donc jouer différemment et de manière plus collective qu’auparavant pour performer. La star c’est bien entendu Depay mais il est clairement en manque de temps de jeu au Barca cette saison et la question de sa condition physique et de ses performances est une vraie énigme. Il est capable de faire des différences balle au pied, de décrocher un cran plus bas pour faire le jeu mais il devra surtout être à la finition des actions car c’est le meilleur buteur de l’équipe avec 42 buts en 80 sélections, attention donc à ne pas perdre trop d’énergie à jouer plus bas d’autant qu’il arrive dans une condition physique assez moyenne comme on l’a dit. A ses côtés à la pointe de l’attaque on retrouve Bergwijn, il a un profil assez complémentaire de celui de Depay puisque c’est surtout un joueur qui aime bien prendre la profondeur, le problème c’est que c’est un ailier droit et c’est le poste qu’il occupe d’ailleurs à l’Ajax où il est d’ailleurs plutôt performant cette saison avec 8 buts et 3 passes décisives en 14 matchs de championnat. Il est un peu moins à l’aise en sélection à ce poste et il faudra voir s’il parvient à vraiment prendre ses marques pour être un élément très dangereux pour les défenses adverses. Derrière ce duo, on devrait retrouver le jeune Gakpo, il y a débat avec Berghuis dont j’ai déjà parlé plus haut mais c’est bien lui qui devrait partir titulaire au vu des derniers matchs des oranges. Il a une qualité technique assez bonne bien que je le trouve assez moyen parfois dans certains choix offensifs, il n’en reste pas moins un très bon joueur qui avait réalisé une superbe saison l’an dernier avec le PSV Eindhoven (21 buts et 15 passes décisives) et qui continue sur cette dynamique en club cette année, ce mondial est l’occasion pour lui de se montrer encore davantage et je pense qu’il va saisir sa chance. Sur le banc, je me dois de citer Xavi Simons l’ancien parisien qui réalise une très belle saison au PSV cette saison (8 buts et 14 passes décisives en 14 matchs de championnat) et qui aura surement un rôle à jouer en sortie de banc lors de certains matchs. Pour le reste on trouve aussi dans cette sélection Weghorst qui avait réalisé un bel Euro 2021 mais qui depuis s’est un petit peu perdu en Turquie et se montre moins performant en sélection, l’éternel Luuk de Jong qui dans un rôle de supersub peut être très performant et enfin la pépite Noa Lang qui est cependant en manque de temps de jeu avec Bruges cette saison.


Parmi les grosses nations de cette Coupe du monde, les Pays-Bas sont l’une de celles qui interroge le plus, la défense est très solide sur le papier mais l’équipe a un style de jeu déséquilibrant par nature et les joueurs offensifs en dehors de Depay ne sont pas du même acabit que la défense. Je pense que les oranges vont parvenir à passer leur phase de poules sans grande difficulté car aucune équipe ne semble capable de les mettre grandement en danger défensivement, cependant s’ils venaient à rencontrer des adversaires disposant de joueurs capables de rapidement se projeter dans le dos de leur défense, ils pourraient vite se retrouver en danger. Quoi qu’il en soit il ne faudra pas rater les matchs des néerlandais car ils seront certainement assez spectaculaires et très instructifs sur le plan tactique.


Fantasy


Sur le jeu, si je ne devais vous donner qu’un seul nom je vous dirais de prendre en priorité Dumfries, il était l’un des meilleurs défenseurs sur le jeu de l’Euro il y a un an et il devrait de nouveau rapporter pas mal de points car les Pays-Bas ont de bonnes chances de faire des clean-sheets dans cette poule et parce qu’il a largement les qualités pour nous apporter des retours offensifs. En deuxième choix, Depay est bien entendu un incontournable, certes il est en manque de rythme mais c’est lui qui tirera les penaltys s’il y a lieu et il reste quoi qu’il arrive le joueur le plus susceptible de marquer dans cette équipe. Pour le reste, De Jong me semble beaucoup trop cher pour que ce soit une option vraiment rentable sur le jeu, pour se différencier je mettrais plutôt une pièce sur Van Dijk qui est toujours un danger sur les coups de pieds arrêtés grâce à son très bon jeu de tête. Enfin, si vous êtes joueurs vous pouvez tenter de jouer Gakpo ou Bergwijn pour vous différencier en attaque, le résultat n’est pas garanti mais ils pourraient eux aussi marquer face à des adversaires globalement abordables pour les oranges. Blind n’est pas assez offensif pour être une option, Pasveer me semble trop juste pour figurer parmi les meilleurs joueurs du jeu au poste de gardien bien qu’il soit jouable au vue de la composition du groupe des oranges, les autres défenseurs sont eux bien moins intéressants que Dumfries et Van Dijk.





Qatar


Palmarès

1 Coupe d’Asie : 2019.


Le Qatar y est, 12 ans après avoir obtenu l’organisation de ce mondial 2022 auprès de la FIFA dans la controverse, les qataris vont disputer la première Coupe du monde de leur histoire, avant tout un pays qui n’a pu se montrer performant qu’au niveau continental jusqu’alors, le Qatar voudra briller et montrer qu’il peut avoir sa place à l’échelle mondiale. L’histoire footballistique de ce petit bout de désert et fortement liée à l’histoire du pays tout court, avant 1935, le Qatar est un pays assez pauvre et ses habitants vivent uniquement grâce à la pêche de perles. L’année 1935 marque un tournant dans l’histoire du Qatar puisqu’on découvre que le pays possède en fait du pétrole et du gaz naturel, c’est surtout au sein de la ville côtière de Dukhan que se développe l’exploitation du pétrole et c’est l’arrivée de nombreux ouvriers anglais pour exploiter ce dernier qui va donner naissance au football qatari dans les années qui suivent. En 1960, la fédération qatarie voit le jour puis adhère à la FIFA en 1963, le championnat national qatari voit lui le jour en 1972 et la sélection dispute ses premiers matchs au niveau continental à partir de 1970.


Les premières années du foot de sélection qatari ont été très difficiles et le pays n’a globalement jamais brillé au plus haut niveau devant simplement se contenter de participations en Coupe d’Asie au sein de laquelle elle était rapidement éliminée. En 2004, la fédération nationale décide d’agir et de faire progresser significativement le football au sein du pays, l’Aspire Academy voit alors le jour dans le but de détecter et de former des athlètes qataris et plus particulièrement des footballeurs qataris. Pour cela, la fédération fait notamment appel à de nombreux entraineurs étrangers dont Felix Sanchez à partir de 2006 qui va être tout d’abord en charge de l’équipe de l’Aspire qui défie les meilleures équipes de jeunes européennes. Il reste 7 ans à la tête de cette dernière et inculque notamment le style tactique de Barcelone qui est le plus populaire à l’époque, principalement basé sur la possession du ballon. Après avoir été coach des U17 qatari entre 2013 et 2017, il devient sélectionneur de l’équipe première qui est désormais dotée de nombreux joueurs formés par Aspire et prêts à disputer des matchs au plus haut niveau afin de se préparer pour ce mondial 2022. 112 ème pays au classement FIFA au moment de l’attribution de cette Coupe du monde en 2010, le Qatar est aujourd’hui 49 ème et c’est en grande partie du aux derniers résultats de la sélection.


En effet, alors qu’elle n’avait jamais dépassé le stade des quarts de finale lors d’une Coupe d’Asie avant 2019, la sélection qatarie va créer une vraie sensation lors de cette compétition continentale. Après une phase de poules parfaitement maitrisée avec trois victoires contre le Liban (2-0), la Corée du Nord (6-0) et l’Arabie Saoudite (2-0), l’équipe se retrouve opposée en huitièmes de finale à l’Irak qu’elle domine sur la plus petite des marges (1-0) avant de créer la surprise en battant la Corée du Sud de Heung-Min Son présente au mondial 2018 (2-0). En demi-finales, le Qatar affronte les Emirats Arabe Unis qu’ils vont facilement écraser (4-0), le pays se retrouve alors en finale d’une compétition majeure pour la première fois de son histoire avec un parcours immaculé jusque là car le Qatar n’a toujours pas encaissé le moindre but et a remporté tout ses matchs. Face aux japonais en finale, le duo phare de la sélection Akram Afif/Almoez Ali permet à l’équipe d’ouvrir le score rapidement et de se diriger vers le titre au terme d’un match parfaitement maitrisé (3-1) où le Qatar encaisse son seul but du tournoi. Almoez Ali est sacré par ailleurs meilleur buteur avec 9 réalisations en 7 matchs et devient par le meilleur buteur de l’histoire lors d’une édition de la Coupe d’Asie dépassant l’historique buteur de la sélection iranienne Ali Daei qui avait marqué 8 fois, au-delà de ça ce sacre envoie un vrai message mondial et prouve que le Qatar ne jouera pas au mondial uniquement pour faire de la figuration mais tentera bien d’être le plus performant possible et pourquoi pas de créer la surprise.


Après ce succès lors de la Coupe d’Asie, le Qatar a disputé plusieurs compétitions où il a été invité afin de continuer à progresser. Lors de la Copa America 2019, le Qatar se retrouve ainsi dans un groupe composé de l’Argentine, de la Colombie et du Paraguay, après un bon match nul en ouverture contre les paraguayens (2-2), ils ne pourront rien face à la Colombie (0-1) et contre l’Argentine (0-2) et se retrouvent ainsi éliminés dès le premier tour. La Gold Cup 2021 plus récente a elle en revanche permis au Qatar d’être performant, après deux succès contre Grenade (4-0) et face au Honduras (2-0) ainsi qu’un nul contre le Panama (3-3), le pays a facilement passé les poules avant de triompher du Salvador en quarts de finale (3-2). Malheureusement, leur parcours s’était arrêté contre les Etats-Unis en demi finales (0-1) au terme d’un match qui a laissé des regrets car l’équipe avait eu l’occasion d’ouvrir le score sur penalty mais celui-ci fut manqué. Le Qatar a également disputer de nombreux matchs amicaux entre 2019 et 2022, principalement contre les pays du groupe A des éliminatoires de la Zone Europe pour la Coupe du monde (Portugal, Serbie, Irlande, Azerbaidjan, Luxembourg) mais ils ont souvent perdus lors de ces matchs, on peut également mentionner l’Arabe Cup parmi les récentes performances du Qatar en préparation de ce mondial. Lors de cette dernière l’équipe avait réussie à se qualifier sans problèmes pour les demi-finales de la compétition avant de perdre contre l’Algérie (1-2) dans un match au scénario fou qui avait beaucoup fait parler, nul doute que Felix Sanchez voudra s’inspirer de cette compétition ainsi que de la Coupe d’Asie 2019 pour faire briller son équipe et montrer au monde entier que le Qatar peut être performant au niveau mondial et qu’il n’a pas volé sa place cet hiver.


Tactique




Tactiquement, Felix Sanchez utilise depuis son arrivée à la tête de la sélection un système à cinq défenseurs et avec deux attaquants et ce sera à coup sur le système utilisé par le Qatar pour cette Coupe du monde. La seule chose qui peut varier au niveau du système est le placement des milieux de terrain, Al-Haydos est capable d’évoluer un cran plus haut au poste de numéro 10 ou bien au poste d’ailier droit ce qui peut amener l’équipe à évoluer dans un 5-2-1-2 ou dans un 5-2-3 avec Afif au poste d’ailier gauche au lieu du 5-3-2 que j’ai affiché ici qui me semble cependant être l’option préférentielle pour Sanchez.


Pour ce qui est des principes de jeu, Sanchez a entrainé à la Masia avant d’être sélectionneur comme dit plus haut et on retrouve certains principes de jeu issus de cette dernière. La sélection qatarie ne possède pas des joueurs d’assez grande qualité pour exercer un pressing tout terrain et avoir une importante possession du ballon comme Barcelone mais on retrouve en revanche le style Masia lors des phases offensives de l’équipe avec une bonne utilisation des cinq couloirs de jeu guardiolien grâce à l’apport des milieux et des pistons. Le Qatar va surement évoluer assez bas lors de ce mondial et cherchera avant tout à être solide défensivement avant de se projeter rapidement vers l’avant, je pense qu’ils seront tout de même capables de nous offrir certaines phases de possession par moments malgré tout. Il est également important de noter que tous les joueurs de cette sélection évoluent dans le championnat national qatari et certains ont donc des automatismes entre eux.


Pour ce qui est des joueurs, au poste de gardien c’est assez flou, Barsham est en forte concurrence avec Al Sheeb en club du côté d’Al-Sadd SC et il se montre plus performant que ce dernier quand il joue, en sélection en revanche c’est Al Sheeb qui a joué les derniers matchs, j’ai mis Barsham sur la forme du moment mais les deux sont en ballotage . Au niveau de la défense centrale, Khoukhi et Hassan semblent indispensables pour Sanchez car ils ont été titulaires lors de la grande majorité des matchs importants de l’équipe ces dernières années. Des deux c’est Khoukhi le patron de cette défense, algérien d’origine puis naturalisé qatari par la suite, il a déjà 100 sélections à son actif à 32 ans et il sera un vrai danger sur coups des pieds arrêtés pour les équipes adverses car il en est déjà à 21 buts marqués. Hassan est lui une vraie légende du football qatari, plutôt piston gauche ou latéral gauche à l’origine, il a été replacé dans la charnière centrale par Sanchez depuis quelques temps et donne satisfaction à ce poste, c’est l’un des piliers de l’équipe avec Khoukhi et ces deux joueurs seront les valeurs sures défensives du Qatar. Pour accompagner ces deux joueurs dans la défense à trois la lutte est féroce entre Salman et Al-Rawi, j’ai plutôt opté pour Salman qui était le titulaire lors de la Coupe d’Asie 2019, il a l’avantage de jouer dans le même club que Khoukhi (Al-Sadd SC) et il a donc un peu plus d’automatismes avec ce dernier qu’Al-Rawi. C’est également un joueur qui a une belle qualité de relance ce qui est primordial pour ressortir le ballon proprement comme le demande Sanchez, Al-Rawi est lui un excellent tireur de coups-francs mais il est moins endurant et plus fragile physiquement que Salman.


Au poste de piston droit, il y a match entre Pedro Miguel et Mohammad, j’ai plutôt opté pour Pedro Miguel car c’était le titulaire lors de tout les matchs importants du Qatar ces dernières temps lorsqu’il était disponible, il joue également à Al-Sadd SC et c’est le second joueur naturalisé de cette équipe car il est cap-verdien d’origine, il compte déjà 78 sélections et sera une vraie valeur sure sur le plan défensif à ce poste. Mohammad sera plutôt une option de rechange en cours de match si le Qatar a besoin d’un apport offensif plus important à ce poste. A gauche, pas de débat car Ahmed semble incontournable dans le système de Sanchez, il a joué tout les derniers matchs de l’équipe et ne devrait pas être contesté, l’option de rechange à ce poste serait de décaler Hassan et de modifier la charnière centrale mais c’est peu probable que Sanchez remette en question ce qu’il a mis en place dernièrement.


Au milieu de terrain pas vraiment de suspense non plus car le trio Boudiaf/Hatem/Al-Haydos est une constante de la composition qatarie. C’est Boudiaf qui joue un cran plus bas devant la défense, il est comparé à N’golo Kanté car il est très performant à la récupération, de nombreuses blessures l’ont freiné ces dernières années mais il sera apte pour cette Coupe du monde et ses 100 sélections apporteront beaucoup d’expérience au Qatar dans cette zone. Il sera épaulé juste devant lui par Hatem qui est lui aussi très expérimenté du haut de ses 32 ans, dans un rôle de meneur de jeu il n’hésite pas à se projeter vers l’avant et on devrait le voir très souvent aux abords de la surface adverse pour apporter le surnombre. Enfin, Al-Haydos est surement le meilleur joueur qatari au milieu de terrain, il évoluait plus jeune au poste d’ailier droit mais il a fini par intégrer le milieu au fil des années, capable de beaucoup se projeter et très juste techniquement, il sera le plus gros danger de cette équipe au milieu de terrain. Madibo et Waad semblent être les remplaçant privilégiés par Sanchez au milieu de terrain car c’est eux qui ont eu le plus de temps de jeu lors des derniers matchs si l’on excepte le trio des titulaires, ils n’ont cependant pas vocation à venir chambouler la hiérarchie actuelle et cela ne devrait pas être le cas sauf blessure durant ce mondial.


En attaque on retrouvera le duo Almoez Ali/Akram Afif qui est la vraie force de cette équipe du Qatar. Afif est avant tout un électron libre dans le système de Sanchez, il redescend pour venir chercher le ballon au milieu de terrain et il est capable de faire des différences par le dribble ou par la passe, sa connexion avec Almoez Ali est très bonne, les deux hommes se trouvent très régulièrement comme ce fut le cas lors du but inscrit par Almoez en finale de la Coupe d’Asie 2019 contre le Japon. Afif est également un bon finisseur mais c’est surtout un distributeur de caviar que ce soit pour Almoez ou bien pour d’autres joueurs se projetant vers l’avant que ce soit les pistons ou les milieux, c’est le joueur à suivre dans cette équipe qatari et ce sera une vraie attraction lors de ce mondial, pour moi c’est le seul joueur qui a le niveau pour jouer dans un championnat du top 5 européen. Almoez Ali est lui le meilleur buteur de l’histoire de la sélection, il a profil très similaire à celui de Lukaku pour vous faire une idée, il est puissant mais également capable d’être rapide balle au pied, son seul défaut c’est qu’il rate pas mal d’occasions mais il compense cela assez bien en s’en créant un très grand nombre, s’il est aussi efficace qu’en Coupe d’Asie avec 9 buts inscrits en 7 matchs ce sera un vrai poison pour les défenses adverses. Le défaut côté qatari en attaque c’est qu’il n’y a pas vraiment d’alternatives crédibles à ces deux joueurs et hormis Muntari ils ne sont pas nombreux à avoir du temps de jeu dans cette équipe.


Mon avis final pour cette équipe du Qatar c’est qu’elle devrait en surprendre plus d’un car certains joueurs semblent vraiment intéressants avec en point d’orgue le duo offensif très complémentaire. Cependant le Qatar manque de références à ce niveau et même s’ils ont été performants lors des compétitons officielles ces dernières années, aucune n’avait le même niveau qu’un mondial, je pense que les qataris vont se donner à fond et qu’ils seront assez difficiles à jouer pour tout leurs adversaires en poules d’autant qu’ils pourraient bénéficier du fameux arbitrage maison. Si je devais me risquer à un pronostic, je pense qu’ils seront encore en vie pour une qualification en huitièmes de finale lors du dernier match de poules ce qui serait selon moi déjà une belle réussite pour une première participation en Coupe du monde et au sein d’un groupe assez relevé.


Fantasy


Sur le jeu difficile de vous conseiller des joueurs en dehors du duo offensif Almoez Ali/Akram Afif, les deux sont capables de marquer et étant donné que les deux sont classés attaquants, je vous conseille plutôt Almoez Ali qui est capable de marquer plus facilement que son coéquipier. Leur prix est par ailleurs assez faible ce qui peut être une belle opportunité de compléter votre attaque à moindre cout, si je devais me risquer à vous conseiller d’autres joueurs je mettrais une petite pièce sur Khoukhi capable de marquer régulièrement comme on l’a dit plus haut et sur Al-Haydos qui est le milieu de terrain se projetant le plus vers l’avant, il est malheureusement classé attaquant sur le jeu ce qui le rend assez difficilement jouable.





Sénégal


Palmarès

1 Coupe D’Afrique des nations : 2022.


Le Sénégal comme la grande majorité des pays africains a du attendre de nombreuses années avant de pouvoir créer sa fédération et participer aux grandes compétitions, dans le cas sénégalais c’est encore plus particulier puisque le pays a du attendre son indépendance vis-à-vis de la France qui est proclamée le 10 avril 1960 pour que sa fédération voit le jour. Lors de ses premières années, le Sénégal a du mal à exister, tout d’abord au niveau continental puisque le pays ne participe qu’à 3 Coupes d’Afrique des nations en 1965, 1968 et 1986 dont deux où l’équipe ne parvient pas à dépasser le premier tour et où elle ne fait pas mieux qu’un quart de finale en 1965. Au niveau mondial, le bilan est encore pire puisque le Sénégal ne parvient pas à se qualifier pour une Coupe du monde et devra attendre 2002 pour que cela arrive pour la première fois, les années 90 sont tout de même meilleures pour le pays qui parvient à se qualifier régulièrement pour la Coupe d’Afrique des nations entre 1990 et 2000 avec 4 participations sur 6 éditions. Malheureusement, le Sénégal ne parvient pas à dépasser le stade des quarts de finale au niveau continental hormis en 1990 où il atteint les demi-finales mais buttera contre l’Algérie (1-2), le pays peine à se faire une place dans l’histoire du football de sélection mais l’année 2002 va tout changer et va permettre au Sénégal de passer un vrai cap.


Tout d’abord la Coupe d’Afrique des nations organisée en janvier va être la meilleure de l’histoire du Sénégal à l’époque, après avoir terminé premier de leur groupe avec des succès contre l’Egypte (1-0), la Zambie (1-0) et un match nul contre la Tunisie (0-0), les Lions de la Teranga viennent à bout de la RDC du Congo en quarts (2-0) et du Nigeria en demi (2-1 après prolongations) ce qui leur permet d’atteindre la finale de la CAN pour la première fois de leur histoire. Malheureusement, celle-ci sera perdue contre le rival camerounais au terme d’un match très serré (0-0) qui se jouera au tirs aux buts, cette défaite a d’ailleurs été vécue comme un traumatisme pour beaucoup de sénégalais à l’époque malgré la fierté d’avoir atteint la finale. La belle année se poursuit à l’international pour le sénégalais qui joue alors la première Coupe du monde de son histoire après avoir terminé premier de son groupe de qualification principalement grâce aux buts inscrits par sa star El-Hadji Diouf et se retrouve au sein d’un groupe composé notamment du champion du monde français mais aussi du Danemark et de l’Uruguay. L’équipe crée la sensation lors de son premier match en battant l’équipe de France grâce à un but inscrit par Pape Bouba Diop (1-0), ce match a une portée historique au delà du simple aspect footballistique en raison des liens qui existaient entre la France et le Sénégal avant 1960. Lors des deux autres matchs, le Sénégal parvient à faire match nul contre le Danemark (1-1) puis contre l’Uruguay (3-3) ce qui lui permet de se qualifier en huitièmes de finale et de retrouver la Suède. La belle histoire se poursuit contre les suédois avec une victoire acquise au but en or qui sera inscrit par Henri Camara (2-1), cependant les sénégalais ne pourront rien en demi-finales contre l’une des autres surprises de la compétition en l’occurrence la Turquie (0-1), cela reste néanmoins le moment le plus marquant de l’histoire du Sénégal en Coupe du monde encore aujourd’hui.

Après cette superbe année 2002, le Sénégal peine à confirmer et n’arrivera pas à se qualifier pour les deux grandes compétitions qui suivent que sont la CAN 2004 et la Coupe du monde 2006. Lors de la CAN 2006, l’équipe parvient à atteindre de nouveau le dernier carré mais s’incline face aux égyptiens (1-2), ce sera encore pire en 2008 avec une élimination surprise dès les phases de poules de la compétition malgré une poule assez abordable. L’équipe échoue à se qualifier pour la Coupe du Monde 2010 et également pour la CAN se jouant la même année, les mauvais résultats de la sélection nationale commencent à provoquer des tensions autour de l’équipe mais la nouvelle génération qui arrive dans les années qui suivent va permettre au Sénégal de revenir peu à peu sur le devant de la scène. L’équipe se qualifie facilement pour la CAN 2012 mais va connaitre une énorme désillusion avec une élimination dès le premier tour et trois défaites en autant de matchs contre la Zambie, la Guinée-Equatoriale et la Libye, Alain Giresse est ensuite nommé sélectionneur mais ne parviendra pas à qualifier le pays pour la Coupe du monde qu’il rate pour la troisième fois consécutive.


Alain Giresse sera d’ailleurs démis de ses fonctions suite à une nouvelle élimination dès le premier tour pour les sénégalais lors de la CAN 2015. En 2017, le Sénégal parvient à passer les poules avec des victoires contre la Tunisie (2-0) et le Zimbabwe (2-0) ainsi qu’un match nul contre l’Algérie (2-2) mais le Cameroun sera comme en 2002 le bourreau des sénégalais et un scénario similaire avec une élimination aux tirs aux buts après un score vierge (0-0). L’année 2018 sera marquante pour le Sénégal qui se qualifie simplement pour la seconde Coupe du monde de son histoire, 16 ans après la première historique de 2002. Lors de cette dernière Coupe du monde, le Sénégal avait été sorti dès les phases de poules de manière très cruelle puisque c’est le classement du fair play qui l’avait empêché de finir devant le Japon, classement du fair-play qui d’ailleurs était utilisé pour la première fois lors de ce mondial. Au niveau des résultats cela avait été globalement moyen avec un succès contre la Pologne (2-1), un match nul contre le Japon (2-2) et une défaite contre la Colombie (0-1). La sélection sénégalaise vit une nouvelle déception lors de la CAN 2019 car après un parcours parfait avec une première place en phase de poules et des succès successifs contre l’Ouganda (1-0), le Bénin (1-0) et la Tunisie (1-0), l’équipe doit s’incliner en finale contre l’Algérie sur la plus petite des marges (0-1). Alors qu’on aurait pu penser que cette série d’échecs allait affecter les performances de la sélection, il n’en a rien été puisque le Sénégal emmené par Sadio Mané a écrit la plus belle page de son histoire lors de la dernière CAN en janvier dernier.


Pas brillant en phase de poules avec un seul succès en trois matchs contre le Zimbabwe (1-0) sur un penalty en toute fin de match de Sadio Mané et deux matchs nuls et vierges contre le Malawi et la Guinée, le Sénégal monte ensuite en puissance lors des matchs à élimination directe. L’équipe élimine en huitièmes de finale le Cap-Vert (2-0) puis en quarts la Guinée Equatoriale (3-1) avant de s’imposer contre le Burkina Faso en demi (3-1) ce qui lui permet d’atteindre une deuxième finale de CAN consécutive, cette fois-ci face à l’Egypte. Après un match très fermé et conclut sur le score de 0-0, tout se joue aux tirs aux buts, Mané délivre les siens en inscrivant le penalty victorieux ce qui permet aux Lions de la Teranga de remporter leur premier titre majeur. Ce titre a ensuite porté les sénégalais qui sont parvenus à se qualifier pour cette Coupe du monde en battant de nouveau l’Egypte aux tirs aux buts après une double confrontation âpre qui s’est terminé sur le score de 1-1 au cumul des deux matchs. L’objectif d’Aliou Cissé qui a mené le Sénégal a tous ses succès récents depuis 2015 sera de reproduire la performance historique de 2002 avec au minimum un quart de finale dans ce mondial pour confirmer le titre continental acquis cette année, cet objectif sera peut être à revoir en fonction des nouvelles concernant la blessure de Sadio Mané qui pourrait ne pas jouer du tout lors des premiers matchs et handicaper les performances de l’équipe.


Tactique



Sur le plan tactique Aliou Cissé ne devrait pas déroger au 4-3-3 qui a fait la force des sénégalais lors de la dernière CAN et qui leur a également permis de se qualifier pour ce mondial 2022. Il cherche avant tout à s’appuyer sur un bloc équipe solide afin de ne pas encaisser de buts avant de se projeter rapidement en contre-attaque à la récupération du ballon à l’aide de ses joueurs rapides. Le Sénégal ne se limite cependant pas qu’à une équipe de contre puisqu’ils sont également capables de faire le jeu et se procurent très souvent un grand nombre d’occasions au cours d’un même match. Le travail défensif doit lui être effectué par tous les joueurs sans exception et le premier défenseur de l’équipe est l’attaquant de pointe, la grande interrogation pour ce Sénégal c’est de savoir si Sadio Mané qui s’est blessé avant cette Coupe du monde sera apte ou non dès le début de la compétition, je l’ai mis ici sur le visuel mais c’est peu probable qu’il débute le premier match, quoi qu’il en soit ce sera un 4-3-3.


Au poste de gardien on retrouve Mendy, il a été l’un des hommes de base de Cissé lors de la dernière CAN où il s’est montré décisif à plusieurs reprises, vraie valeur sure en sélection, il est néanmoins en difficulté à Chelsea au point qu’il en a perdu sa place de titulaire lors de certains matchs en raisons de quelques bourdes lors du début de saison. Il reste cependant l’un des meilleurs gardiens du monde à son top niveau et ne sera pas mis en concurrence par Gomis qui part de trop loin d’autant qu’il ne joue plus du tout cette saison du côté de Rennes car il est 3 ème gardien dans la hiérarchie.


La charnière centrale est le gros point fort de cette sélection sénégalaise, elle forme la clé de voute de l’équipe avec Mendy et sera composée de Koulibaly et Diallo. Koulibaly est le patron de cette charnière, très bon dans le tête et dans les duels, il voudra prouver du haut de ses 31 ans qu’il est capable d’être solide dans une grande compétition internationale. Il est un petit peu en difficulté avec Chelsea cette saison après son départ de Naples car il n’est plus toujours titulaire mais cela n’affectera pas selon moi ses performances lors de cette Coupe du monde, son apport sur coups de pieds arrêts offensifs ne sera pas à négliger non plus car il marque régulièrement dans ce secteur. Diallo est le parfait complément de Koulibaly, un peu plus rapide que ce dernier il est surtout chargé de couvrir la profondeur ce qui ne l’empêche pas non plus d’aller au duel. Pas indiscutable à Leipzig cette année, il n’en reste pas moins le deuxième meilleur défenseur de la sélection et il n’y pas de questions à se poser pour Cissé qui ne dispose d’aucun joueur sur son banc qui soit réellement en mesure de concurrencer ce duo.


Au poste de latéral droit, Sabaly sera le titulaire pour ce mondial, il était remplaçant lors de la CAN mais la blessure de Bouna Sarr à ce poste oblige Cissé à revoir ses plans. On connait assez bien Sabaly puisqu’il est passé par notre championnat de France et y a joué pendant de nombreuses saisons, cette année il joue assez régulièrement avec le Betis Séville et aura donc du rythme pour ce mondial, il aura avant tout un rôle défensif et devra bien défendre avant de penser à se projeter vers l’avant pour apporter le surnombre bien qu’il en soit capable également. A gauche c’est assez flou pour le Sénégal, Ciss qui était le titulaire au poste lors du sacre continental des sénégalais n’a pas été sélectionné car il était sans club et donc sans rythme, on aurait pu penser que Niakhaté en aurait profiter mais il a lui aussi été mis de côté par Cissé. Cela se joue donc entre Jakobs et Ballo-Touré pour cette place de de titulaire, aucun des deux n’est titulaire dans son club et les deux ont eu leur chance sous Cissé, si je devais me risquer je miserais plutôt sur Ballo-Touré qui me semble avoir un profil plus sur défensivement que Jakobs qui est avant tout un ailier de nature. Cela n’empêche pas Ballo-Touré de régulièrement se projeter vers l’avant mais comme pour Sabaly je pense qu’il sera limité par Cissé et aura avant tout un rôle défensif, en tout cas il est possible que ce poste soit sujet à changements en cours de tournoi si le titulaire ne donne pas satisfaction.


Au milieu de terrain pas trop de doutes puisque c’est le milieu qui a gagné la Can qui sera réaligné par Cissé pour ce mondial en l’occurrence le trio Mendy/Gueye/Kouyaté. C’est avant tout un milieu composé de joueurs travailleurs et très bon à la récupération ce qui vise à consolider l’arrière garde sénégalaise. Mendy est celui des trois qui joue un cran plus bas, il équilibre parfaitement l’équipe et n’est utilisé que depuis peu par Cissé car il compte uniquement une vingtaine de sélections à son actif, pas titulaire à Leicester ce n’est pas un problème pour lui car il est toujours performant en sélection. Gueye a lui retrouvé du temps de jeu cette saison du côté d’Everton, c’est surement le joueur le plus technique des trois et il sera la clé du jeu sénégalais pour faire des différences au milieu de terrain et amener le danger offensivement par la suite à l’aide de passes, il pourrait aussi devenir au cours de ce tournoi le joueur le plus capé de l’histoire de la sélection en fonction du parcours du Sénégal. Enfin Kouyaté évoluera dans un rôle de box to box, lui aussi assez bon à la récupération il est très puissant et il devrait être en mesure de casser les lignes adverses pour apporter le surnombre offensivement. Pape Gueye est une option pour Cissé également à ce poste mais il part de trop loin selon moi pour être titulaire au vu de son faible temps de jeu cette saison du côté de Marseille, ce sera cependant un supersub intéressant qui devrait régulièrement entrer en jeu en fin de match pour soulager l’un des trois titulaires. On retrouve également dans cette zone Name du Paris FC et Pape Sarr de Tottenham mais le premier est rarement utilisé par Cissé tandis que le second n’a que trop peu de temps de jeu pour être une vraie alternative crédible hormis peut être en cas de blessure au milieu.


Enfin, offensivement la grande question comme déjà dit plus haut concerne Mané, avec et sans lui le Sénégal n’est pas le même et le rendement de ce secteur est lié à sa présence. Je l’ai mis titulaire sur le visuel mais je pense qu’il est peu probable qu’on le voit lors des matchs de poules et il ne devrait être disponible que si le Sénégal atteint les huitièmes de finale. En son absence c’est Ismaila Sarr qui devrait être décalé sur le côté gauche, titulaire indiscutable sous Cissé, ses qualités de percussion et de dribbles balle au pied en font un attaquant difficile à contenir pour les défenses adverses, il est aussi capable de frapper de loin comme ce fut le cas à plusieurs reprises lors de son époque Stade Rennais et sera d’après moi le plus gros danger de cette attaque sénégalaise en l’absence de Mané. A droite, c’est Diatta qui devrait profiter numériquement de la blessure de Mané, assez moyen en club et victime de nombreuses blessures il avait raté la CAN mais il revient bien en sélection et Cissé devrait lui donner sa confiance. Avant tout un joueur de grands espaces, il est plus rapide que Sarr mais moins technique, il sera revanchard et voudra performer pour vivre de grandes émotions avec son pays après les avoir ratés lors de la CAN 2021. A ce poste Cissé dispose également de l’option Jackson qui est en train de se révéler actuellement du côté de Villareal cette saison, je pense cependant qu’il ne pourra pas être plus qu’un joker de luxe lors de cette Coupe du monde car il n’a pas été titularisé par Cissé lors des derniers matchs. Pour terminer, c’est assez flou pour ce qui est de l’attaquant de pointe, cela dépendra surement de l’adversaire en question car le Sénégal a à sa disposition trois profils assez différents avec Diedhiou, Dia et Dieng. La tendance actuelle est plutôt en faveur de Dia et c’est pour cela que je l’ai mis titulaire ici, globalement en forme cette saison avec la Salernitana (6 buts et 2 passes décisives en 14 matchs), il est à la fois capable de bien prendre la profondeur mais également de conserver le ballon dos au jeu ce qui sera précieux afin de remonter le ballon côté sénégalais. Diedhiou a été blessé en début de saison et il part avec un temps de retard, cependant son profil un peu plus puissant que Dia pourrait apporter pas mal de choses au Sénégal en cours de match. Dieng pourrait lui apporter davantage d’explosivité à la pointe de l’attaque mais son faible temps de jeu cette saison avec Marseille ne joue pas en sa faveur, on devrait cependant tout comme Diedhiou le voir régulièrement en cours de match, il pourrait également dépanner sur l’aile si besoin.


Le Sénégal peut donc s’appuyer sur un collectif assez fort et une base défensive très solide qui a déjà fait ses preuves lors de la dernière CAN. Bien entendu la très probable absence de Mané pour les premiers matchs de la compétition devrait grandement diminuer le potentiel offensif de l’équipe et je pense qu’on aura surtout des matchs fermés avec le Sénégal. J’ai peur que cette absence soit préjudiciable offensivement pour une équipe qui avait déjà eu du mal à marquer lors de la CAN en dehors de Mané, le Sénégal peut sortir de cette poule mais je pense que cela se jouera à peu de choses par rapport aux autres nations.


Fantasy


Sur le jeu il est difficile de vous conseiller un joueur plus qu’un autre avec la blessure de Mané, si je ne devais vous donner qu’un seul nom je vous conseillerais de prendre Koulibaly car le Sénégal devrait faire un ou plusieurs clean sheets et parce qu’il est également capable de marquer sur coups de pieds arrêtés. En dehors de ça vous pouvez tenter le coup Ismaila Sarr qui comme je l’ai dit plus haut sera le plus gros danger offensif de l’équipe, Gueye peut aussi être un bon coup à tenter car il devrait tacler assez régulièrement et les tacles sont rémunératifs sur le jeu. Enfin étant donné que le Sénégal a de fortes chances de faire des clean sheets, Mendy est un pick également et pourrait faire de jolis scores d’autant plus s’il retrouve le niveau qui était le sien lors des saisons précédentes. Pour le reste difficile de vous donner des noms car je ne vois pas beaucoup de joueurs « métas » dans cette équipe du Sénégal.




Voilà donc pour l'analyse de chacune des équipes de ce groupe A. Pour terminer, je vous donne mon avis final avec mon classement. Selon moi, les Pays-Bas me semblent au-dessus de leurs trois adversaires et ils finiront premier sans trop de difficultés, comme je l'ai dit aucune nation n'a une attaque suffisamment performante pour réellement mettre en danger la défense des oranges lors de cette phase de poules. A la seconde place c'est vraiment très tendu et j'ai envie de tenter une surprise en y plaçant le Qatar, à domicile je les sens capables de gagner leur match d'ouverture et de tenir tête au Sénégal ce qui pourrait suffir pour se qualifier. Les sénégalais termineraient de nouveau 3 ème comme il y a 4 ans car je pense que l'absence de Sadio Mané va beaucoup peser sur les performances de l'équipe. Enfin, je place l'Equateur 4 ème car ils me semblent trop limités offensivement, je ne pense pas néanmoins qu'ils seront ridicules. On devrait en tout cas avoir un groupe avec pas mal de suspense en dehors des Pays-Bas ce qui devrait être très intéressant à suivre !

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